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La Cour constitutionnelle a annulé la loi autorisant l'exploitation minière dans les páramos (zones humides de haute altitude), malgré un moratoire général sur les activités minières dans ces zones écologiquement importantes. Parce que les páramos fournissent des services environnementaux en régulant le cycle hydrologique et en séquestrant le carbone, la Cour a décidé que le gouvernement devait protéger les páramos dans le cadre de son devoir de respecter les droits constitutionnels fondamentaux à l'eau et à un environnement sain.

Le tribunal a annulé le bail agricole de 99 ans accordé au développeur de palmiers à huile. Le ministre des Terres n'a pas réussi à obtenir le consentement approprié des propriétaires fonciers coutumiers et a négligé de mener des consultations adéquates avant de délivrer le bail.

L'État du Panama a violé les droits fonciers des communautés autochtones touchées par la construction du barrage de Bayano et n'a pas fourni une protection judiciaire adéquate aux communautés pour protéger leurs terres ancestrales. La Cour interaméricaine des droits de l'homme a ordonné à l'État du Panama, entre autres choses, de délimiter les terres communautaires et de verser des indemnisations.