ELAW a le plaisir de présenter un récapitulatif des lois contre le problème croissant du plastique jetable. Ce site se concentre essentiellement sur les lois applicables dès la conception du produit en plastique jusqu'à son élimination finale. Nous partageons également des résumés de certaines lois et décisions de tribunaux statuant sur le problème. Nous nous concentrons particulièrement sur les lois en vigueur hors des États-Unis et de l'Europe.
Reconnaissant le sérieux impact environnemental, sanitaire et économique du plastique, les gouvernements du monde entier sont en train d’adopter des lois et des politiques pour lutter contre le plastique, particulièrement contre le plastique à usage unique. La fabrication et l'utilisation du plastique dans le monde est en hausse. National Geographic partage des statistiques révélatrices, comme celle-ci (National Geographic shares eye-opening statistics) :
Une de ces statistiques traite d’un problème qui pourrait être résolu rapidement :
Les gouvernements sont en train d’adopter une série de mesures sur la fabrication, le commerce, l'utilisation et les déchets de plastique à usage unique. L'emballage des produits étant l'un des principaux moteurs de l'utilisation du plastique, certains législateurs se concentrent sur les moyens de transformer la distribution de produits de consommation en éliminant complètement les emballages à usage unique.
Les acteurs de la société civile exhortent leurs gouvernements à adopter des lois efficaces visant la production effrénée et la surutilisation du plastique à usage unique. ELAW offre cette ressource pour partager des stratégies et encourager des actions robustes pour réduire le plastique à usage unique et transformer les systèmes de livraison de produits de consommation dans le monde entier.
Il est important que les efforts visant à lutter contre le plastique à usage unique n'encouragent pas d'autres pratiques non durables, parfois appelées « fausses solutions ».
Pendant des décennies, les fabricants de plastique ont présenté le recyclage comme la solution aux déchets plastiques, mais il s'avère que moins de 10% du plastique mondial est recyclé iv. En fait, les leaders de l'industrie ne s'attendaient jamais à ce que le recyclage soit la solution, même quand ils en faisaient la promotion. Dans un article sur les industriels du plastique qui présentent le recyclage comme une solution à l'accumulation de déchets plastiques, un écrivain de FRONTLINE écrit :
« Etant donné l'inquiétude croissante du public devant la quantité énorme de déchets, l'image du plastique a considérablement baissé. Les autorités nationales et locales à travers [les États-Unis] envisageaient d'interdire certains types de plastiques afin de réduire les déchets et la pollution.
Mais l'industrie du plastique avait un plan, un moyen d’éviter les interdictions et de continuer à augmenter ses chiffres de vente.
Elle allait promouvoir publiquement le recyclage comme une solution à la crise des déchets - malgré les doutes internes, depuis presque le tout début, que le recyclage généralisé du plastique puisse jamais être économiquement viable. » v
Actuellement, l'incinération (y compris les installations de valorisation énergétique des déchets), les bioplastiques, les plastiques compostables, le recyclage (recyclage des plastiques de qualité supérieure dans des objets tels que les vêtements et les routes), le recyclage chimique et d'autres stratégies sont présentés comme des solutions au problème croissant du plastique. Aucune de ces stratégies, seule ou en combinaison avec d'autres, n'est sûre, applicable ou efficace pour traiter le volume considérable de plastique à usage unique qui est généré.
« Des entreprises comme ExxonMobil, Shell et Saudi Aramco sont en train d’augmenter leur production de plastique - fabriqué à partir de pétrole et de gaz, et de leurs sous-produits - pour se prémunir contre la possibilité qu'une réponse mondiale sérieuse au changement climatique puisse réduire la demande de leurs carburants » vi Ces entreprises vont continuer à promouvoir de fausses solutions pour s'assurer que les gouvernements ne limitent pas la fabrication et l'utilisation du plastique – ainsi, les gens continuent à prendre une paille en plastique pour accompagner leur boisson à emporter dans un gobelet en plastique.
Des lois bien conçues aborderont directement les alternatives non viables. Des lois interdisant spécifiquement le plastique biodégradable, dans le cadre des interdictions du plastique à usage unique, ont été adoptées en Jamaïque, les Bahamas, et la Nouvelle-Zélande, entre autres.
Cette interdiction jamaïcaine du plastique biodégradable est une partie de la loi sur le plastique à usage unique qui interdit l’importation ou la distribution du plastique en quantité commerciale ; elle comprend les sacs en plastique dégradables, biodégradables, oxo-dégradables, photo-dégradables ou compostables. De même, la loi de Bahamas inclut les sacs en plastique biodégradable dans l'interdiction des plastiques à usage unique. Le territoire britannique des îles Turks et Caicos inclut aussi le plastique biodégradable en interdisant des plastiques à usage unique. De la même façon, dans la loi sur le plastique de la Nouvelle-Zélande un petit mot explique la définition des “sacs plastiques” qui incluent les sacs que sont compostables ou biodégradables, et à partir de 2022, la Nouvelle-Zélande a adopté des réglementations qui interdiront les pailles en plastique biosourcé, les coton-tiges en plastique, et les plastiques contenant des pro-dégradants.
Voici quelques bonnes ressources décrivant de fausses solutions :
En plus d'interdire les produits en plastique problématiques, il est utile qu'une loi prône de meilleures alternatives. Des lois favorisant une meilleure conception des produits ont apparu à plusieurs endroits. Les meilleurs exemples sont celles qui mettent en œuvre de nouveaux systèmes de distribution afin que les produits réutilisables remplacent les produits à usage unique.
Par exemple, la ville de Berkeley en Californie exige des emballages véritablement compostables pour les aliments à emporter et des contenants réutilisables pour les établissements de restauration. Plutôt que de se concentrer exclusivement sur le plastique à usage unique, cette ordonnance concerne plus largement les emballages jetables.
Au Bangladesh, le gouvernement exige l'utilisation de sacs de jute pour les produits en vrac énumérés dans la Loi de 2010 sur l'Emballage de Jute Obligatoire, tels le riz, le sucre et les engrais. La loi a été revue à deux reprises pour englober plus de produits, et exige des emballages en jute pour la conservation et le transport de 17 produits de 20 kg ou plus dans tout le Bangladesh. La loi réduit non seulement les déchets plastiques, mais soutient aussi l’industrie du jute du Bangladesh.
Sans aller jusqu'à remplacer le plastique par des alternatives durables, certaines lois encouragent les entreprises à fabriquer du plastique moins toxique et du plastique plus susceptible d'être recyclé. Par exemple, le Zimbabwe encourage « la conception de plastiques contenant peu de polluants, recyclables et durables lorsqu'ils sont utilisés pour l'usage prévu ». Règlement sur les emballages en plastique et les bouteilles en plastique S.I.98, 2010, art. 4.
Il y a déjà plusieurs années, les gouvernements ont commencé à interdire la distribution de sacs en plastique, puis ont ajouté d'autres articles en plastique à usage unique tels que les pailles, les emballages de plats à emporter et les ustensiles. En réponse à l'omniprésence du plastique dans la vie quotidienne, les interdictions du plastique à usage unique ont considérablement augmenté en nombre et en portée, comme indiqué ci-dessous.
Dans l'examen des lois du monde entier par ELAW, nous avons trouvé plus de 35 juridictions qui interdisent la fabrication d'au moins certains produits en plastique, et des nombres similaires (avec un chevauchement important) de juridictions interdisant leur importation. Les lois interdisant la fabrication et l'importation de produits en plastique à usage unique sont probablement le moyen le plus efficace de réduire leur utilisation et leur élimination.
Pour être efficaces, les interdictions doivent être facilement appliquées. Par exemple, les articles interdits doivent être clairement définis et faciles à identifier. Certaines interdictions des sacs en plastique décrivent une épaisseur spécifique mesurée en microns qui peut être difficile à identifier pour un inspecteur. Si une épaisseur de plastique est utilisée, une mesure utile consiste à exiger que l'épaisseur de plastique soit estampée sur les sacs. Interdire la distribution de tous les sacs de transport en plastique est un moyen encore meilleur de rendre une interdiction clairement exécutoire.
Certaines lois limitent les distributeurs couverts, ce qui peut rendre une interdiction plus difficile à appliquer. Par exemple, la loi de 2019 de Taiwan s'applique aux grands magasins dans les centres commerciaux, mais pas aux chaînes de dépanneurs et aux établissements de restauration rapide situés dans les mêmes centres commerciaux. Voir, Environmental Protection Administration, Executive Yuan Huan-Shu-Fei-Tzu No. 1080056916 (8 août 2019).
Enfin, de nombreuses interdictions par ailleurs fortes sont affaiblies par l'inclusion d'une longue liste d'exemptions. Par exemple, Antigua and Barbuda interdit l'importation, la distribution, la vente et l'utilisation de sacs à provisions en polyéthylène ou à base de pétrole, mais inclut une longue liste de sacs exemptés de l'interdiction et autorise le ministre responsable de la Vente, du Commerce et de l'Industrie, des Sports, de la Culture et des Festivals nationaux à exempter d’autres types de sacs.
Les interdictions de plastique à usage unique offrent une opportunité d'encourager les réformes connexes qui abordent les problèmes de gestion des déchets et encouragent des produits plus durables.
Pour plus d'informations, voir False Solutions et Supporting Better Product Design and Promoting More Sustainable Alternatives (Promotion d’une meilleure conception de produits et d'alternatives plus durables).
Indépendamment de la question de la fabrication et de l'utilisation des produits eux-mêmes, certains pays interdisent l'importation et l'exportation de déchets plastiques. Par exemple, le Sénégal a interdit l'importation de déchets plastiques et l'exportation de déchets à moins que le pays importateur autorise l'importation et dispose d'installations de traitement adéquates.
Les taxes / prélèvements / redevances sur les sacs en plastique et autres produits en plastique à usage unique sont étroitement liés aux interdictions. Certaines lois mettent en œuvre une approche mixte, interdisant certains articles et en taxant d'autres dans le but de décourager leur utilisation. Cette approche peut aider à garantir que les articles interdits ne sont pas simplement remplacés par d'autres articles jetables. Par exemple, une loi sud-africaine de 2003 interdit les sacs de moins de 24 microns d'épaisseur et taxe les sacs plus épais, ce qui encourage l'utilisation de sacs réutilisables.
La plupart des exemples de taxes et de redevances sur les plastiques à usage unique sont imposés aux consommateurs. Cependant, ces mesures fiscales peuvent être imposées à d'autres points de la chaîne de production pour promouvoir des produits plus durables et mieux refléter les coûts externes de la production et de l'utilisation du plastique. Par exemple, Algeria imposes a Value Added Tax (VAT) (l'Algérie impose une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les sacs en plastique importés et produits localement).
Les systèmes de dépôt-remboursement (SDR) (également appelés lois sur les bouteilles) ont une longue histoire d'amélioration de la collecte des contenants réutilisables et recyclables. Ces programmes exigent généralement que le consommateur paie une petite caution à l'achat qui est remboursée lorsque le contenant est retourné au détaillant ou à un centre de collecte. Ces lois s'appliquent le plus souvent aux contenants de boissons, mais pourraient facilement être étendues pour couvrir également d'autres produits en plastique.
La question de savoir si un SDR est le bon programme dans une juridiction dépendra de plusieurs facteurs, notamment s'il y a des personnes dépendant de la collecte et de la vente de ces articles qui seraient affectées par un système plus officiel.
Certaines lois SDR sont conçues pour imposer les coûts du programme aux producteurs (cela inclut les importateurs et les distributeurs). Le SDR peut être un élément d'un programme de Extended Producer Responsibility (responsabilité élargie du producteur).
On trouve des lois SDR dans de nombreuses régions du monde, notamment en Australie, à Barbados, aux Fiji, au Senegal, et en Tanzania.
Récemment, de nombreux gouvernements, la société civile et d'autres organismes recommandent la Responsabilité Élargie des Producteurs (EPR) en tant que stratégie pour réduire la menace croissante du plastique. x
Tandis que certains défenseurs voient le EPR comme un bon moyen de s'assurer que les producteurs assument la responsabilité de la récupération et de la réduction des déchets, d'autres le voient comme la continuation de pratiques non durables d'utilisation jetable. Les programmes de EPR doivent être bien conçus pour garantir de bons résultats.
Thomas Lindqvist a développé le concept de EPR en 1990. Plus récemment, Lindqvist a défini le EPR ainsi :
[Un] principe politique visant à promouvoir l’ amélioration environnementale du cycle de vie total des systèmes de produits en étendant les responsabilités du fabricant du produit à différentes parties du cycle de vie complet du produit, et en particulier à la reprise, au recyclage et à l'élimination finale du produit xi
Lindqvist pense que les programmes de EPR sont populaires dans toutes les juridictions, car ils s'attaquent au problème des déchets tout en faisant peser le coût du programme sur les fabricants et les distributeurs, plutôt que sur les gouvernements et les contribuables. xii Les bons programmes de EPR transfèrent la responsabilité de la mise en œuvre du programme (par exemple la collecte des produits en plastique usagés) et / ou du financement du programme aux personnes qui mettent le produit sur le marché. En principe, cela devrait conduire les producteurs à adopter des modèles de production, des conceptions et des matériaux plus durables.
Le terme EPR ne fait pas référence à un programme spécifique. Il décrit plutôt un principe qui guide un ensemble d'instruments adoptés pour aider à améliorer les produits et les systèmes de livraison de produits afin de réduire les impacts environnementaux, sociaux et sanitaires associés. Lindqvist explique que le EPR est mis en œuvre au moyen d'un mélange «d'instruments de politique administrative, économique et informative ». xiii
En Europe, le EPR a acquis une signification spécifique et certains programmes de EPR bien développés sont mis en place. xiv Cependant, à d'autres endroits, le EPR peut avoir des caractéristiques différentes.
Le concept général des programmes de EPR est que les propriétaires / producteurs de marques deviennent responsables de couvrir l'intégralité des coûts environnementaux et sociaux associés à leurs produits. Dans le domaine des plastiques, l'EPR vise généralement à obliger les producteurs ou les propriétaires de marques à payer le coût de la récupération de l'emballage plastique de leurs produits (ou du produit plastique lui-même) et de gérer le plastique récupéré de la manière la plus écologique possible par la réutilisation, la réparation ou le recyclage. Les programmes de REP efficaces évitent le plus possible l'élimination finale (mise en décharge ou incinération). S'ils sont bien conçus, les programmes EPR encouragent les fabricants et les distributeurs de produits à réduire les emballages ou à améliorer la conception des emballages pour limiter les déchets. En outre, l'EPR peut réduire le besoin en ressources vierges en encourageant la réutilisation des matériaux.
Bien qu'un programme de EPR solide soit l'objectif final, une approche par étapes de la mise en œuvre, utilisant des programmes plus simples, peut être appropriée. Par exemple, une juridiction pourrait exiger des entreprises qui distribuent des contenants de boissons de récupérer les contenants et de payer le coût de les préparer à être réutilisés, recyclés mécaniquement ou, en dernier recours, éliminés de façon appropriée. Lorsque des membres de la communauté collectent déjà ces conteneurs de manière informelle pour les vendre, un nouveau programme devrait inclure et financer ceux qui font déjà ce travail. Un tel programme pourrait inclure des frais pour couvrir les programmes d'éducation ou d'autres étapes vers une approche holistique pour réduire les déchets plastiques.
Une juridiction cherchant à implémenter un programme de EPR qui fonctionne bien doit avoir des programmes connexes déjà en place, ou s'engager à les développer en même temps. Par exemple, un programme de recyclage existant peut aider d'autres programmes de EPR à bien fonctionner.
Les juridictions qui n'ont pas de marché de recyclage ou d'autres conditions préalables à un programme de EPR complet peuvent adopter des éléments autonomes tels que :
Par exemple, la Returnable Containers law in Barbados (Loi sur les Contenants Consignés à la Barbade) oblige toute entité qui vend des boissons (pour une utilisation hors site) dans des contenants couverts par la loi, à accepter tout contenant vide éligible et à fournir la valeur de remboursement. Id. à sec. 4 (1). Les distributeurs, quant à eux, doivent reprendre des détaillants les contenants de boissons des marques qu'ils distribuent, et rembourser la valeur de chaque contenant. Id. à sec. 4 (2). Si les contenants de boisson renvoyés au distributeur sont inutilisables ou non réutilisés, ils doivent être éliminés conformément aux lois sur les déchets applicables. Id. à sec. 6 (1).
La Loi sur les Contenants Consignés est un exemple de programme EPR, car elle oblige les distributeurs à reprendre les bouteilles en plastique qu'ils vendent. La loi de la Barbade s'accompagne d'une interdiction d'importer, de distribuer, de vendre et d'utiliser des contenants en plastique à usage unique (autres que ceux identifiés dans la Loi sur les Contenants Consignés), des couverts, des pailles et des sacs en plastique fabriqués avec de la résine à base de pétrole. Control of Disposable Plastics Act, 2019 (Loi de 2019 sur le Contrôle des Plastiques Jetables).
Des exigences simples pourraient rendre les entreprises responsables de la collecte d'autres matériaux.
Questions de conception préliminaires
Pour réussir, un programme de EPR doit être conçu pour fonctionner dans le contexte local où il sera mis en œuvre. Les systèmes de EPR doivent être créés à travers un processus transparent et participatif dirigé par le gouvernement et faisant intervenir toutes les parties prenantes. Ce processus permet de prendre en compte de nombreux points de vue, y compris les personnes travaillant de manière informelle dans le secteur des déchets, et celles qui créent de nouvelles entreprises réduisant l'utilisation de produits et de systèmes de livraison à usage unique.
Lors de la conception d'un programme, deux questions importantes doivent être abordées en premier lieu, et les opinions sur ces deux questions divergent quant aux méthodes pour créer les meilleurs programmes de EPR :
1. Produits couverts
Quels produits inclure dans un programme de EPR est une première question cruciale. Il y a au moins trois points de vue :
2. Rôle du producteur
La deuxième grande question est de savoir si le programme EPR doit être « opérationnel » (ce qui signifie que les producteurs eux-mêmes dirigent le programme) ou « financier » (ce qui signifie que les producteurs paient le gouvernement local ou d'autres personnes pour exécuter le programme).
Ce choix dépend de nombreux facteurs, notamment de l'existence d'une surveillance gouvernementale rigoureuse et de garanties contre la corruption. Les programmes financiers ont de la flexibilité pour s'adapter aux programmes de collecte informels et communautaires de recyclage et à d'autres initiatives qui soutiennent l'économie locale.
Conception globale du programme
Une fois ces points mis en évidence, nous pouvons ajouter plus généralement qu'un programme de EPR efficace devrait inclure les caractéristiques ou composantes suivantes :
Respect et application
Incorporer les travailleurs locaux et les entreprises locales
Recycleurs / récupérateurs informels
Traitement du produit
Autres éléments du programme
Éducation
Enfin, aucun de ces programmes ciblant le plastique à usage unique ne réussira sans éducation. Certaines lois exigent une éducation pour aider à sensibiliser le public à la nécessité de réduire l'utilisation du plastique.
Plusieurs organisations ont développé et compilé des ressources pédagogiques utiles, notamment les suivantes :
« Aux fins de l'application des dispositions de la présente loi ou de ses règles et règlements d'application, tout citoyen peut intenter une action civile, pénale ou administrative appropriée devant les tribunaux / organes compétents. La Cour exemptera une telle action du paiement des frais de dépôt et, de même, sur preuve prima facie de l'inexécution ou de la violation faisant l'objet de la plainte, exemptera le demandeur du dépôt d'un cautionnement d'injonction pour l'émission d'une injonction préliminaire. Au cas où le citoyen l'emporterait, la Cour accordera des honoraires d'avocat, des dommages-intérêts pour tort moral et des frais de justice raisonnables, selon le cas. » Loi de 2000 sur la gestion écologique des déchets solides des Philippines, article 52. Ecological Solid Waste Management Act of 2000
Le Règlement sur la gestion intégrale des déchets du Paraguay Integral Waste Management Regulations (Decree 7391) oblige les municipalités à promouvoir la participation des récupérateurs à la valorisation des déchets (article 62), mais interdit aussi expressément les activités des récupérateurs dans les zones de confinement final des déchets (décharges) (article 67).
"Los Municipios promoverán la participación organizada de los recicladores y/o segregadores, en las actividades de recuperación y aprovechamiento de los residuos sólidos." Art. 62.
"Se prohíbe el desarrollo de las actividades de los segregadores en las áreas de confinamiento de los residuos sólidos." Art. 67.
La loi bolivienne sur les déchets comprend une reconnaissance du travail des ramasseurs de déchets, mais le décret approuvant les règlements de cette loi oblige le Ministère de l’environnement à adopter des règles supplémentaires pour créer un registre et des autorisations pour les ramasseurs de déchets informels.
Les règles n'ont pas été adoptées.
"Se reconoce la actividad de personas naturales o jurídicas dedicadas a la recuperación de residuos . . . para su aprovechamiento y la generación de empleos dignos como forma de subsistencia. . . .
[E]l Estado . . . promoverá el apoyo a este sector, a través de programas de formalización y asistencia técnica, orientados a mejora condiciones de trabajo, salud y generación de ingresos." Ley 755 of Integral Waste Management, Art. 18.
"El Ministerio de Medio Ambiente y Agua, emitirá la normativa para el registro y autorización de las personas que realizan actividades de recuperación y acopio de residuos reciclables.
. . . [T]oda persona natural o jurídica que realice las actividades . . . deberá contar con el registro y autorización correspondiente." Supreme Decree 2954, Art. 9.
En Argentine, la loi « zéro déchet » de Buenos Aires reconnaît le travail des recycleurs informels et leur donne la priorité dans la collecte, le transport et le tri des déchets urbains secs. Voir, Art. 43 de la loi. En conséquence, des associations de recycleurs informels ont obtenu un appel d'offres public pour la collecte, le transport et le tri des déchets urbains secs à Buenos Aires. Les conditions du contrat d'appel d'offres comprennent plusieurs programmes visant à fournir l'inclusion sociale, des prestations, l'éradication du travail des enfants, un soutien logistique, entre autres services pour permettre aux récupérateurs de remplir leurs fonctions. Des extraits du marché public sont disponibles auprès de la Federación Argentina de Cartoneros, Carreros y Recicladores.
Aux Philippines, la loi de 2000 Ecological Solid Waste Management Act of 2000 sur la gestion écologique des déchets solides définit la "récupération des ressources" comme étant "la collecte, l'extraction ou la récupération de matières recyclables du flux de déchets à des fins de recyclage, de production d'énergie ou de production d'un produit adapté à une utilisation bénéfique : À condition que ces installations de récupération des ressources excluent l'incinération. " Art. 2 (jj).
L'Uruguay interdit également de brûler les déchets: "[Q]ueda prohibido: . . . La quema de residuos." Ley 19.829, Art. 52
Les gouvernements abordent le problème du plastique différemment. Par conséquent, cette ressource ne se limite pas aux interdictions ou réglementations en matière de plastique à usage unique. Nous incluons des dispositions pertinentes, qu'elles proviennent de lois autonomes, de codes environnementaux, de codes de santé, de lois sur la gestion des déchets ou de lois douanières. Actuellement, cette ressource se concentre sur les lois appliquées de la conception du produit en plastique à son élimination finale.
La recherche pour ce projet s'est concentrée en dehors des États-Unis et de l'Europe.
ELAW U.S. apprécie les informations généreusement partagées avec nous par les avocats d'intérêt public du monde entier qui composent le réseau ELAW, ainsi que les informations, les conseils et l'examen de la section sur l'EPR par : Mao Da, China ZW Alliance; Xavier Sun, Taiwan ZW Coalition ; Dharmesh Shah ; Beth Grimberg, Polis ; Sarah Doll, Safer States ; Julliet Phillips, Environnemental Investigation Agency ; Delphine Levi Alvares et Larissa Copello, Zero Waste Europe ; Taylor Cass Talbott, WIEGO ; et Neil Tangri et Monica Wilson, Global Alliance for Incinerator Alternatives (GAIA). Un merci spécial à Cecilia Allen et Doun Moon à GAIA.
In the Matter of the Further Investigation into Environmental and Socioeconomic Costs Under Minnesota Statutes Section 216B.2422, Subdivision 3, OAH 80-2500-31888, MPUC E-999/CI-14-643, Minn. Office of Admin. Hearings (April 15, 2016) [Note: This decision is only a recommendation that the MPUC is not obligated to follow.]