MC Mehta c. Union indienne WP 13381/1985 (20/02/2003) (Protection des sites du patrimoine)

Zones protégées Sites du patrimoine mondial

Compte rendu des débats de la Cour suprême de l'Inde

MC Mehta

v.

Union de l'Inde et ORS.

Requête écrite (civile) n° 13381 de 1984

20.02.2003 jj.

MB Shah et Arun Kumar JJ.

Commande:

J'ai entendu les éminents conseils des parties.

M. Vijay Panjwani, éminent avocat représentant le Conseil central de contrôle de la pollution, a souligné que le 18 janvier 2003, cette Cour a ordonné à l'officier responsable de la municipalité d'Agra de veiller à ce que les règles de 2000 sur les déchets solides municipaux (gestion et manipulation) soient strictement est respectée et les déchets sont évacués dans un délai d'une semaine à compter de la date desdits arrêtés. Il a été souligné qu'après avoir observé à nouveau lesdites règles pendant une période d'une semaine, il y a un certain relâchement de la part des officiers d'Agra Nagar Nigam, d'Agra ou des officiers du conseil de gestion de la mission à suivre lesdites règles.

À notre avis, c’est une situation malheureuse. Ces règles doivent être suivies en permanence. On ne peut pas dire que l’autorité concernée exercerait ses fonctions conformément aux règles une fois par an ou une fois par mois. Les agents concernés sont donc invités à se conformer strictement auxdites règles. Nous recommandons également à l'État de prendre les mesures appropriées contre les agents concernés qui n'ont pas rempli leurs fonctions.

M. Krishan Mahajan, éminent avocat comparaissant en tant qu'Amicus Curiae dans ces affaires, a souligné que le Conseil de gestion de la mission a autorisé des empiètements dans la zone de stationnement de la porte ouest qui a été créée conformément aux instructions émises par ce tribunal. Il a été soutenu par M. Ajay Aggarwal, éminent avocat comparaissant au nom du Conseil de gestion de la mission, que les empiètements, le cas échéant, sont survenus d'eux-mêmes et non en raison de l'autorisation accordée par le Conseil. À notre avis, l'argument du savant conseil de la Commission ne peut être accepté parce que sans la connivence des autorités, de tels empiètements ne peuvent pas se produire du jour au lendemain. Même si des empiètements surviennent, il est de leur devoir de les éliminer au plus tôt. Cela révèle également un manquement des agents concernés à s’acquitter de leurs fonctions. Par conséquent, nous ordonnons au Conseil de gestion de la mission d'éliminer tous les empiètements dans un délai d'une semaine à compter d'aujourd'hui et le DSP concerné est chargé d'aider les autorités de gestion de la mission à éliminer ces empiètements sans aucune crainte ni faveur.

Le Conseil de gestion de la mission est chargé de désigner les agents qui peuvent être tenus responsables de l'exercice de leurs fonctions.

Rendez-vous au 27 février 2003.

IA 360
L'avocat comparaissant au nom du requérant déclare que celui-ci s'est conformé aux recommandations formulées par le NEERI et aux directives du Conseil central de contrôle de la pollution et que le consentement nécessaire a été donné par le Conseil national de contrôle de la pollution.

Dans cette optique, le Comité mixte d'inspection doit inspecter les lieux et soumettre son rapport dans un délai de quatre semaines. Le demandeur doit déposer l’affidavit nécessaire dans un délai d’une semaine à compter d’aujourd’hui.

AI 366 et 369
J'ai entendu les éminents conseils des parties. Un Comité Paritaire d'Inspection devra inspecter les locaux du demandeur dans un délai de six semaines à compter d'aujourd'hui et soumettre son rapport. A lister par la suite.

Reste des IA
Ajourné au 27 février 2003.