Farooque c. Gouvernement du Bangladesh WP 300 de 1995 (2002.02) (Affaire de pollution automobile : utilisation de GNC)
À LA COUR SUPRÊME DE LA HAUTE COUR DU BANGLADESH (JURIDICTION SPÉCIALE D'ORIGINE)
ÉCRIT DE PÉTITION NO. 300 DE 1995.
DANS L'AFFAIRE DE :
Une demande de direction. DANS L'AFFAIRE : Bangladesh Environmental Lawyers Association (BELA), représentée par Syeda Rizwana Hasan, directrice (programmes) et membre du comité exécutif, BELA de House # 9, Road # 8, zone résidentielle de Dhanmondi, Dhaka.
……. Pétitionnaire
-Contre-
1. Bangladesh, représenté par le Secrétaire du Ministère de la Communication, Gouvernement de la République populaire du Bangladesh, Secrétariat du Bangladesh, PS Ramna, Dhaka.
2. Le président de la Bangladesh Road Transport Authority, Allen Bari, Old Airport Road, PS Tejgaon, Dhaka.
3. Le secrétaire du ministère de l'Intérieur du gouvernement. de la République populaire du Bangladesh, Secrétariat du Bangladesh, PS Ramna, Dhaka.
4. Le commissaire de la police métropolitaine de Dhaka, 27, Park Avenue, PS Ramna, Dhaka.
5. Le secrétaire du ministère de l'Environnement et des Forêts, gouvernement. de la République populaire du Bangladesh, Secrétariat du Bangladesh, PS Ramna, Dhaka.
6. Le directeur général du ministère de l'Environnement, 16-E Agargoan, Sher-e-Banglanagar, Dhaka.
7. La Dhaka City Corporation, représentée par son maire, Nagar Bhaban, PS Ramna, Dhaka.
8. Le secrétaire du ministère de la Santé et du Bien-être familial, gouvernement. de la République populaire du Bangladesh, Secrétariat du Bangladesh, PS Ramna, Dhaka.
9. Le secrétaire du ministère du Commerce, gouvernement. de la République populaire du Bangladesh, Secrétariat du Bangladesh, PS Ramna, Dhaka.
10. Le secrétaire du ministère de l'Énergie et des Ressources minérales, gouvernement. de la République populaire du Bangladesh, Secrétariat du Bangladesh, PS Ramna, Dhaka.
11. Bangladesh Petroleum Corporation, représentée par son président, 1/D Agrabad C/A, Chittagong.
12. Le secrétaire du ministère des Industries, Secrétariat du Bangladesh, PS Ramna, Dhaka.
13. L'Institution de normalisation et d'essai du Bangladesh, représentée par son directeur général, 116/A Tejgaon Industrial Area, PS Tejgaon, Dhaka.
14. Bangladesh, représenté par le secrétaire du ministère de l'Établissement, gouvernement de la République populaire du Bangladesh, Secrétariat du Bangladesh, PS Ramna, Dhaka………Défendeurs.
À M. le juge Mahmudul Amin Chowdhury, juge en chef du Bangladesh et à ses collègues juges dudit tribunal honorable.
L’humble pétition du pétitionnaire susmentionné, très respectueusement –
SHEWETH :
1. Que le 14 mars 1995, le pétitionnaire a déposé cette requête demandant réparation contre la pollution de l'environnement créée par les véhicules à moteur par l'émission de fumées dangereuses et l'utilisation de klaxons pneumatiques interdits.
2. Que le 29 mars 1995, la Cour a eu le plaisir de rendre la règle suivante à l'encontre des défendeurs nos 2 et 4 :
« un Rule Nisi appelant le défendeur n° 2, le président de l'Autorité des transports routiers du Bangladesh, et le défendeur n° 4, le commissaire de la police métropolitaine de Dhaka, à justifier les raisons pour lesquelles ils ne devraient pas être invités à prendre des mesures efficaces comme le prévoit l'arrêt Motor. Ordonnance sur les véhicules, 1983 pour contrôler la pollution causée par l'émission de fumées dangereuses pour les véhicules à moteur et l'utilisation de dispositifs de signalisation sonore qui sont indûment durs, stridents, forts ou alarmants ou toute autre ordonnance ou ordonnance supplémentaire rendue par ce tribunal peut juger juste et appropriée."
3. Cette règle similaire a été rendue à l'encontre de l'intimé n° 6 le 30 janvier 1997, puis par cette Cour à l'encontre des intimés n° 1, 3, 5, 9, 10 et
12, le 30 avril 2001, à la demande du pétitionnaire. Des avis ont été dûment signifiés à tous les intimés concernés.
4. Au cours de l'audition de la requête écrite ci-dessus devant le tribunal composé du juge MM Ruhul Amin et du juge Khademul Islam Chowdhury, le pétitionnaire a lu un certain nombre de décisions importantes prises par les intimés pour vérifier la gravité de la pollution causée par les véhicules. par l'émission de fumées dangereuses provenant des transports privés et publics. Ces décisions comprennent, entre autres, la conversion de tous les véhicules appartenant au gouvernement au gaz naturel comprimé (ci-après dénommé GNC) et l'élimination progressive des véhicules à trois roues à deux temps dans un délai donné. Toutes ces décisions ont une incidence importante sur la Règle et n'ayant pas été dûment mises en œuvre par les défendeurs dans le délai ainsi fixé, elles nécessitent un examen judiciaire approprié aux fins de la justice et d'une élimination efficace de la Règle dans un plus grand intérêt public.
5. Que la question de la conversion des véhicules à moteur essence/diesel au GNC a été prise pour décision lors de la deuxième réunion du Comité national de l'environnement tenue le 04-05-97 et présidée par le Premier ministre de l'époque du pays (comme de l’Annexe « O »). Ladite réunion, après avoir eu une discussion approfondie sur la perspective d'utiliser le GNC dans les véhicules à moteur, a décidé de convertir les véhicules essence/diesel en GNC et, dans un premier temps, de convertir tous les véhicules appartenant au gouvernement en GNC (point « c »). Une réunion ultérieure tenue le 7 mars 1999 au Ministère des Finances (Annexe « Q ») a discuté de la question de la conversion des moteurs essence/diesel en GNC et a tenu l'intimé no : 10, le secrétaire du ministère de l'Énergie et des Ressources minérales est responsable de la mise en place de nouvelles stations de ravitaillement en GNC pour répondre à la demande de GNC nécessaire pour faciliter la conversion des véhicules à essence et diesel au GNC.
6. Entre-temps, ledit défendeur n° 10 a soumis une proposition de projet intitulée « Projet GNC pour arrêter la pollution de l'environnement » proposant d'acquérir et d'installer six (06) stations de ravitaillement en GNC dans la ville de Dhaka. Ladite proposition de l'intimé n°10 a été approuvée lors de la réunion du Comité Exécutif du Conseil Économique National (ECNEC) du 25-04-2000 et comme indiqué dans le formulaire du projet, il était prévu que les six stations de ravitaillement en GNC soient installées. en juin 2001.
Une copie du pro forma de projet du défendeur n°10 est annexée aux présentes et marquée comme Annexe « Z ».
7. Le formulaire de projet de ladite proposition du répondant n° 10 (à partir de l'annexe « Z ») reconnaissait en termes expresses la rentabilité, la faisabilité technique, la viabilité commerciale et le respect de l'environnement du GNC comme carburant pour véhicules et admettait également la nécessité de davantage de stations de ravitaillement en GNC à Dhaka en raison de l'intérêt accru pour la conversion au GNC. Se référant à l'opinion des experts, les principaux quotidiens du pays ont également déclaré que si l'utilisation du GNC était encouragée et facilitée comme carburant pour les véhicules automobiles, elle pourrait réduire considérablement la pollution et économiser au total mille crores de taka chaque année. le secteur de l’énergie.
Des copies des coupures de journaux faisant état de la rentabilité du GNC sont annexées aux présentes et marquées comme annexe « Z-1 ».
8. Malgré l'accent mis sur la conversion des véhicules à moteur essence/diesel au GNC, seuls 1 575 véhicules au total ont jusqu'à présent été convertis au GNC (selon l'affidavit d'opposition supplémentaire déposé par le défendeur n° 5) qui sont en cours de conversion. desservie par 4 stations de ravitaillement existantes uniquement (selon l’annexe « O »). Il sera donc évident que les actions nécessaires pour promouvoir l'utilisation du GNC dans les véhicules essence/diesel afin de contrôler la pollution des véhicules ont souffert du manque d'engagement des répondants et des six nouvelles stations de ravitaillement en GNC proposées par le répondant n°10. sont encore à mettre en place pour lesquels une direction appropriée de cette Cour honorable est priée.
9. Qu'en plus de promouvoir l'utilisation du GNC dans les véhicules automobiles, la deuxième réunion du Comité national de l'environnement tenue le 04-05-97 (Annexe « O ») a également décidé d'examiner en profondeur la question de l'interdiction de l'importation de GNC dans les véhicules à moteur. véhicules à moteur à deux temps et éliminer progressivement les véhicules à moteur à deux temps existants afin de contrôler les émissions toxiques de ceux-ci (point « g »). Une réunion ultérieure tenue le 19 avril 1999 au bureau du défendeur n° 9, secrétaire du ministère du Commerce (selon l'annexe « R ») a recommandé d'interdire la circulation de tels véhicules à moteur à deux temps dans la ville de Dhaka depuis l'année 2001.
10. Que la recommandation visant à interdire la circulation des trois-roues à moteur à deux temps dans la capitale n'a pas pu être concrétisée dans les délais en l'absence d'un plan d'action spécifique et détaillé à ce sujet. Par la suite, le délai pour imposer une telle interdiction de jouer aux trois-roues à deux temps dans la ville a été prolongé jusqu'en juillet 2003.
11. Entre-temps, à la suite de certaines décisions récentes rapportées dans les médias et également indiquées dans l'affidavit d'opposition supplémentaire déposé par l'intimé n° 5, une grande confusion a été créée quant au délai réel dans lequel ces véhicules émettant de la fumée dangereuse seront retirés/progressivement supprimés des routes de la capitale. Dans une offre récente, l'intimé n°1 a déclaré des mesures de contrôle pour vérifier la circulation de ces trois-roues à deux temps existants sur les routes de Dhaka. Comme indiqué dans la presse écrite, de telles mesures de contrôle nécessiteraient le retrait de 22 000 trois-roues à deux temps des routes de la ville de Dhaka avant le 31 janvier 2002, tandis que les 10 000 autres seraient également retirés dans les six mois suivants. De telles mesures de contrôle ont suscité une agitation parmi les conducteurs et les propriétaires de ces véhicules qui ont appelé à une grève illimitée à partir du 30 janvier 2002 pour exiger le retrait desdites mesures de contrôle. Finalement, suite à une discussion avec l'intimé n°1, la grève a été retirée le 2 février 2001 aux conditions suivantes : a. Les trois-roues à deux temps âgés de plus de neuf ans ne pourront pas circuler sur les routes de la Capitale ; b. Les trois-roues à deux roues âgés de moins de neuf ans ne seraient autorisés à circuler que s'ils récupéraient un certificat d'aptitude de l'intimé n° 2 avant le 18 février 2002. Tous les trois-roues susceptibles d'obtenir un certificat d'aptitude de l'intimé n° 2 serait converti en GNC au cours des six prochains mois. Des photocopies des coupures de journaux rendant compte de la grève et des décisions sont annexées au présent document et marquées comme annexe « Z-2 ».
12. Contrairement aux décisions ci-dessus telles qu'elles ont été publiées dans les journaux concernant la conversion de véhicules à trois roues à deux temps en GNC dans un délai de six mois (à compter de l'annexe « Z-2 »), il a été indiqué dans l'affidavit supplémentaire déposé par le défendeur N° 5 (paragraphe 6 (3)) que le Gouvernement prévoit d'éliminer progressivement les véhicules à deux temps et trois roues d'ici 2007.
13. Qu'il ressortirait donc clairement des déclarations ci-dessus que les différentes décisions des personnes interrogées concernant la conversion des véhicules gouvernementaux fonctionnant à l'essence/diesel au GNC, la création de nouvelles stations de GNC et l'élimination progressive des trois-roues à deux temps en juillet 2003 visaient à Les mesures de contrôle des émissions dangereuses des véhicules sont encore loin d'être concrétisées en raison du manque d'engagement des autorités de régulation qui ont répondu à la pétition écrite ci-dessus. Un tel manquement des intimés nuit à la sécurité, au confort, à la santé, à l'environnement et à la vie de millions de personnes résidant dans cette ville et, à ce titre, des instructions appropriées de cette honorable Cour sont demandées pour exiger des intimés qu'ils exécutent leurs obligation statutaire et protéger les droits légitimes et constitutionnels des citadins contre la malédiction de la pollution automobile.
14. Compte tenu de la gravité de l'affaire, une intervention de cette Cour est nécessaire de toute urgence pour exiger des défendeurs qu'ils s'acquittent de leurs obligations publiques légales et prennent des mesures efficaces pour contrôler la pollution de l'environnement créée par les véhicules à moteur et garantir l'adoption des mesures les plus appropriées. les mesures, dispositifs et méthodes d'atténuation appropriés qu'ils ont suggérés à diverses occasions indiquées dans les annexes « O », « Q », « R » et « Z ».
15. Que pour garantir que les décisions prises par les intimés pour atténuer la pollution automobile conformément auxdites annexes « O », « Q », « R » et « Z » soient correctement mises en œuvre et aux fins de justice et d'élimination efficace des ci-dessus la pétition écrite, il est maintenant devenu nécessaire que des instructions soient émises aux intimés concernés dans les termes suivants les obligeant à :
(i) veiller à ce que la décision de convertir tous les véhicules à essence/diesel appartenant au gouvernement en véhicules fonctionnant au GNC soit mise en œuvre dans le délai qui pourra être fixé par cette Cour ; (ii) veiller à ce qu'un nombre nouveau et suffisant de stations GNC nécessaires pour faciliter et promouvoir la conversion des véhicules essence/diesel au GNC soient installées dans la capitale dans le délai qui pourra être fixé par cette Cour ; (iii) veiller à ce que les véhicules dangereux à deux temps et à trois roues soient progressivement retirés des routes de la capitale d'ici 2003, comme s'y sont engagés les défendeurs.
16. Cette demande est déposée de bonne foi dans l'intérêt public et les réparations demandées ici, si elles sont accordées, seront effectives et efficientes.
PAR CONSÉQUENT, nous prions très humblement pour que vos Seigneuries aient le plaisir de donner des instructions aux intimés leur demandant de :
(i) veiller à ce que la décision de convertir tous les véhicules publics fonctionnant à l'essence/diesel en véhicules fonctionnant au GNC soit mise en œuvre dans le délai qui pourra être fixé par cette Cour ; (ii) veiller à ce qu'un nombre nouveau et suffisant de stations GNC nécessaires pour faciliter et promouvoir la conversion des véhicules essence/diesel au GNC soient installées dans la capitale dans le délai qui pourra être fixé par cette Cour ; (iii) préparer et soumettre devant vos Seigneuries dans un délai de quatre semaines un rapport sous la forme d'un plan d'action fixant un calendrier précis et indiquant les mesures à prendre pour éliminer progressivement/retirer les trois-roues à deux temps des routes de la capitale. (d'ici 2003); (iv) soumettre un rapport sur la conformité de l'ordonnance de cette Cour dans le délai fixé par cette Cour ; (v) toute autre ou toute autre réparation à laquelle le requérant a droit en vertu de la loi et de l'équité soit également accordée ; Et pour cet acte de gentillesse, votre pétitionnaire, comme il en a le devoir, priera toujours.
AFFIDAVIT Moi, Syeda Rizwana Hasan, épouse de M. Abu Baker Siddique de la maison # 9, route # 8, Dhanmondi, district de Dhaka, âgée d'environ 32 ans, de confession musulmane, de profession, d'avocat, de nationalité bangladaise, je fais par la présente solennellement affirmer et dire ce qui suit :
1. Que je suis le directeur (programmes) et membre du comité exécutif de BELA. J'ai été dûment autorisé par le Comité Exécutif de BELA à représenter BELA et à prêter cet affidavit en son nom et, à ce titre, je connais parfaitement les faits et les circonstances de l'affaire et je suis compétent pour prêter cet affidavit.
2. Que les déclarations faites ci-dessus sont vraies au meilleur de mes connaissances et de mes convictions. Préparé dans mon bureau.
(M. Iqbal Kabir) (S. Rizwana Hasan)
Avocat. DÉPOSANT Le déposant m'est connu et identifié par moi.
Affirmé solennellement devant moi (M. Iqbal Kabir)
par ledit déposant sur cet avocat le ….. jour de février,
2002 à matin/après-midi
COMMISSAIRE AUX AFFIDAVITS COUR SUPRÊME DE LA HAUTE COUR DU BANGLADESH, DHAKA.