Inde — Research Foundation for Science c. Union of India, WP 657/1995 (2003.10.14) (Déchets dangereux)

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DEVANT LA COUR SUPRÊME DE L'INDE, JURIDICTION CIVILE ORIGINALE, PÉTITION ÉCRITE NO. 657 DE 1995

Fondation de recherche pour la Science Appelant(s)
Politique nationale des ressources technologiques

Contre

Union de l'Inde et Anr. Répondant(s)

(Avec SLP (C) n° 1617511997 & CA n° 766011997)

COMMANDE

Les déchets dangereux sont de nature hautement toxique. L'industrialisation a eu pour effet de générer d'énormes quantités de déchets dangereux. Ces effets secondaires et d’autres du développement ont donné naissance au principe du développement durable afin de soutenir la croissance industrielle. Les déchets dangereux nécessitaient un contrôle et une manipulation adéquats et appropriés. Des efforts doivent être faits pour le minimiser. Dans les pays en développement, il existe des problèmes supplémentaires, notamment celui du déversement de déchets dangereux sur leurs terres par certains pays où le coût de la destruction de ces déchets est jugé très élevé. Ces problèmes et d’autres connexes ont donné naissance à la Convention de Bâle. Les principaux objectifs de la Convention de Bâle sont :

« minimiser la production de déchets dangereux en termes de quantité et de dangerosité ; les éliminer le plus près possible de la source de génération ; réduire les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux.

2. En raison de la situation alarmante créée par le déversement de déchets dangereux, sa génération et les dommages graves et irréversibles qui en résultent pour l'environnement, la flore et la faune, la santé des animaux et des êtres humains, le requérant a saisi la Cour en vertu de l'article 32 en se plaignant de violation des articles 14 et 21 de la Constitution de l'Inde.

3. Le pétitionnaire s'est notamment appuyé sur la Convention de Bâle. La Convention de Bâle a été signée par l'Inde le 15 mars 1990 et ratifiée le 24 juin 1992.

4. De temps à autre, divers affidavits ont été déposés à ce sujet par le ministère de l'Environnement et des Forêts (en abrégé MoEF) et les commissions de contrôle de la pollution. Les aspects qui ont été pris en compte et reflétés dans diverses ordonnances qui ont été adoptées et doivent en outre être pris en compte et les instructions appropriées émises concernent les dispositions des règles de gestion et de manipulation des déchets dangereux, 1989 (pour abrégé règles HW), la mise en œuvre de ces règles et d'autres questions connexes liées aux déchets dangereux. Ces règles ont été modifiées pendant l'attente de cette pétition, la dernière modification datant du 23″ mai 2003.

5. Compte tenu de l'ampleur du problème et de l'ampleur des déchets dangereux générés, cette Cour a adressé des avis à tous les gouvernements des États, au Conseil central de contrôle de la pollution et aux Conseils nationaux de contrôle de la pollution afin d'identifier le problème, d'identifier l'étendue de ces déchets, la disponibilité des sites d'élimination et divers autres aspects pertinents pour minimiser la production, sa bonne gestion et son élimination en vue de préserver la dégradation de l'environnement.

6. Par ordonnance du 5 mai 1997, cette Cour a notamment ordonné qu'aucune autorisation/autorisation ne soit accordée par une autorité quelconque pour l'importation de déchets dangereux qui ont déjà été interdits par le gouvernement central ou par toute ordonnance prise par le gouvernement central. aucun tribunal ou toute autre autorité et aucune importation ne sera effectuée ou autorisée par une autorité ou une personne quelconque, de tout déchet dangereux qui est déjà interdit en vertu de la Convention de Bâle ou qui sera interdit par la suite avec effet aux dates qui y sont spécifiées. Compte tenu de l'ampleur du problème et de son impact, les gouvernements des États ont été invités à justifier pourquoi une ordonnance ne devrait pas être prise ordonnant la fermeture des unités utilisant des déchets dangereux là où des sites d'élimination sûrs requis ne sont pas déjà prévus. Il a en outre été ordonné qu'il soit justifié de ne pas ordonner immédiatement la fermeture de toutes les unités de traitement de déchets dangereux non autorisées.

7. Nous avons examiné attentivement le dossier avec l'aide d'éminents conseils. Les documents versés au dossier démontrent que les autorités concernées n'ont pas prêté l'attention voulue à la mise en œuvre des règles HW de 1989. Ces règles ont été modifiées avec effet au 6 juin 2000, puis modifiées le 23 mai 2003. Le problème n'est pas tant de l'absence du Règlement comme de sa mise en œuvre. Si les règles sont modifiées mais ne sont pas mises en œuvre, elles restent sur papier. Si les règles HW de 1989 avaient été appliquées en matière de propriété, le problème n'aurait pas été aussi grave qu'aujourd'hui. De même, si le Règlement tel que modifié en 2000 avait été appliqué, le problème n'aurait pas été aussi grave qu'il l'est aujourd'hui.

8. Notre attention a été attirée par M. Parikh, éminent conseil du requérant, sur diverses ordonnances qui ont été rendues par cette Cour depuis le 19″ octobre 1995 jusqu'à ce jour, sur divers affidavits qui ont été déposés au nom du MOEF. , Central Pollution Control Board (CPCB) et d'autres, ce qui revient essentiellement à un aveu des autorités sur le manque de diverses bases pour gérer le problème. L'un de ces aspects élémentaires est l'obtention d'informations correctes sur l'étendue des déchets dangereux. À un moment donné, il a été estimé que la quantité totale de déchets dangereux générés dans le pays était de l'ordre de 2 000 tonnes par jour, ce qui représentait 0,7 million de tonnes par an. Plus tard, ce chiffre est passé à plus de 4,4 millions de tonnes par an. Ceci n’est qu’une illustration.

9. Dans l'ordonnance du 4 août 1997, il a été observé que les gouvernements de certains États n'ont pas pris les mesures requises par les lois applicables ainsi que par les instructions antérieures de la Cour et n'ont pas soumis à la Cour tous les faits importants, malgré un temps considérable. ayant été donné. Il a en outre été observé que toutes les autorités ne semblent pas comprendre la gravité de la situation et la nécessité de prendre rapidement des mesures pour éviter des conséquences néfastes graves. Même le gouvernement central n'a pas reçu d'informations complètes de la part de tous les gouvernements des États sur le respect des instructions de cette Cour. Dans ces circonstances, il a été observé qu'un comité approprié mérite d'être constitué pour veiller à ce que le nécessaire soit fait pour arrêter l'aggravation du problème. Les éminents avocats du pétitionnaire et le solliciteur général supplémentaire ont été priés de fournir les noms de personnes compétentes, y compris d'experts qui pourraient être nommés à ce comité. Dans ce contexte, par arrêté du 136 octobre 1997, un Comité de Haut Pouvoir (HPC) avec le Professeur MGK. Menon, en tant que président, a été constitué pour examiner en profondeur toutes les questions relatives aux déchets dangereux et pour présenter un rapport et des recommandations dans les meilleurs délais. Les quatorze termes de référence sur lesquels le Comité de haut niveau devait rendre son rapport et ses recommandations sont :

« (1) Si et dans quelle mesure les déchets dangereux répertoriés dans la Convention de Bâle ont été interdits par le gouvernement. et d'examiner quels autres déchets dangereux, autres que ceux répertoriés dans la Convention de Bâle et dans les règles sur les déchets dangereux (gestion et manipulation), 1989, doivent être interdits.

(2) Vérifier l'état actuel des unités traitant des déchets dangereux importés pour recyclage ou générant/recyclant des déchets dangereux indigènes. sur la base des informations fournies par les États/UT respectifs et déterminer l'état de mise en œuvre des règles de 1989 sur les déchets dangereux (gestion et manipulation) par divers États/UT et à la lumière des instructions émises par l'honorable Cour suprême.

(3) Quelles garanties ont été mises en place pour s'assurer que les déchets toxiques/dangereux interdits ne sont pas autorisés à être importés.

(4) Quels sont les changements requis dans les lois existantes pour réglementer le fonctionnement des unités traitant des déchets dangereux et pour protéger les personnes (y compris les travailleurs de l'usine) contre les risques environnementaux.

(5) Évaluer l'adéquation des installations existantes pour l'élimination des déchets dangereux d'une manière écologiquement rationnelle et faire des recommandations sur la manière la plus appropriée d'éliminer les déchets dangereux.

(6) Que faut-il faire en outre pour interdire, surveiller et réglementer efficacement le fonctionnement des unités traitant des déchets dangereux, en tenant compte de l'ensemble des lois existantes.

(7) Faire des recommandations sur ce que devraient être les conditions préalables à la délivrance d'une autorisation/permission en vertu des règles 5 et 11 des règles de 1989 sur les déchets dangereux (gestion et manipulation).

(8) Identifier les critères de désignation des zones pour la localisation des unités manipulant des déchets dangereux et des sites d'élimination des déchets.

(9) Déterminer si les autorisations/permissions accordées par les conseils d'État pour la manipulation des déchets dangereux sont conformes à la règle 5(4) et à la règle 11 des règles de 1989 sur les déchets dangereux et si la décision des conseils de contrôle de la pollution des États est sur la base de toute procédure prescrite de la liste de contrôle.

(10) Recommander un mécanisme de publication d'inventaires à intervalles réguliers donnant des informations par zone sur le niveau et la nature des déchets dangereux.

(11) Quel devrait être le cadre pour réduire les risques pour l'environnement et la santé publique en renforçant la réglementation et en promouvant des méthodes de production et des produits respectueux de l'environnement et réduisant ainsi la production de substances toxiques ?

(12) Considérer tout autre domaine connexe que le Comité peut juger approprié.

(13) Examiner la quantité et la nature des stocks de déchets dangereux se trouvant sur les quais/ports/ICD et recommander un mécanisme pour leur élimination en toute sécurité ou leur réexportation vers les exportateurs d'origine.

(14) Décontamination des navires avant leur exportation vers l’Inde pour démolition.

10. Le Comité de haut niveau était composé d'experts de différentes disciplines et domaines, comme il ressort de ce qui suit

1. Dr Claude Alvares (aspects scientifiques des dommages environnementaux et leurs impacts sur la société, aspects juridiques, Convention de Bâle, responsabilité envers le public),

2. Dr DB Boralkar (chimie, contrôle de la pollution, Convention de Bâle, expérience au CPCB et au SPCB dans l'application des réglementations) ;

3. Dr Mme Indrani Chandrasekharan (chimie, formulation de la législation, Convention de base, expérience au MOE.F) ;

4. Dr VK Iya (aspects chimiques et biomédicaux, participation du public) ;

5. Shri Prem Chand (métaux non ferreux et industrie);

6. Dr. KR Ranganathan (études environnementales, contrôle de la pollution et fonctionnement du CPCB, responsabilité envers le public) ;

7. Dr. AK Saxena (ingénierie environnementale, expérience au Conseil national de productivité sur des projets de gestion des déchets dangereux, en particulier la technologie des décharges) ;

8. Dr PK Seth (aspects de la santé et des déchets dangereux ; toxicologie industrielle) ;

9. Dr Sudhir Singhal (questions relatives au pétrole);

10. Shri Paritosh Tyagi (contrôle de la pollution, mécanismes institutionnels et expérience en tant qu'ancien président, CPCB) ;

11. Dr RR Khan, directeur, ministère de l'Environnement et des Forêts et secrétaire membre ;

12. Dr TSR Prasad Rao, directeur de l'Institut indien du pétrole, Dehra Dun (représenté par Dr Himmat Singh, directeur adjoint).

11. Avec l'assistance de Maître Sanjay Parikh, savant avocat comparaissant pour le requérant, Maître AND. Rao, savant avocat représentant le gouvernement central et M. Vijay Panjwani savant avocat représentant le Central Pollution Control Board, nous avons parcouru le rapport détaillé soumis par le High Powered Committee. Tout d'abord, nous souhaitons exprimer notre gratitude pour les efforts déployés et le dévouement dont a fait preuve HPC dans la préparation du rapport et des recommandations qui y sont formulées après une étude approfondie des nombreuses facettes du problème.

12. Le rapport a mis en évidence les domaines qui entraînent la production de déchets dangereux et le domaine limité sur lequel le Comité de haut niveau a concentré son attention, à savoir les opérations industrielles (déchets solides, liquides, gazeux), y compris les industries recyclant les déchets dangereux et autres. détaillé au paragraphe 1.3 relatif à la portée des travaux. Sur 14 Termes de Référence, sur TOANo. 13, le Comité des Hauts Pouvoirs a soumis son rapport le 20″ avril 1998, après examen duquel des instructions ont été émises conformément à l'ordonnance du 10″ décembre 1999.

13. La ratification de la Convention de Bâle par l'Inde montre la détermination de notre pays à résoudre le problème sur la base des principes énoncés dans ledit document. La décision aurait été prise par consensus par 65 participants à la conférence d'interdire immédiatement toutes les exportations de déchets dangereux de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) vers des pays non membres de l'OCDE pour élimination et au début de l'année 1998 pour recyclage. doivent donc être gardés en vue blanche compte tenu du nombre d'articles à interdire. Il convient également de noter que, compte tenu de la perspective générale dans laquelle ont été élaborés les termes de référence, y compris non seulement les aspects des déchets dangereux importés mais également la gestion des déchets dangereux indigènes, le HPC ne s'est pas limité à juste titre à la situation de crise qui est le résultat de l'importation et du déversement illégaux continus de déchets dangereux, mais il s'est également manifesté. Les faiblesses systémiques qui s’étaient développées ont entraîné des progrès lents dans la résolution du problème. HPC a observé que les problèmes posés par le traitement local de substances toxiques telles que le plomb et les huiles usées et par les processus industriels qui les génèrent ainsi que par les méthodes d'élimination telles que les incinérateurs et les décharges sont bien plus graves et d'une ampleur bien plus grande que ceux associés à l'importation de ces déchets. Dans cette perspective, divers aspects de la production locale et de la gestion des déchets dangereux ont été examinés en profondeur. Compte tenu de cette approche, nous sommes d’accord avec la conclusion tirée par HPC selon laquelle le MOEF n’a déployé aucun effort concerté ou cohérent qui doit nécessairement être de nature promotionnelle, éducative et de coordination – pour montrer la mise en œuvre des règles HW de 1989. Nous espérons que sur la question en question, il n’y aura désormais aucune action sérieuse et soucieuse de la part du MOEF.

14. Le 23 septembre 2003, M. Parikh a déposé un bref résumé des instructions devant être émises sur la base des recommandations du Comité de haut niveau et y a également indiqué les aspects sur lesquels le MOEF s'est mis d'accord ainsi que les aspects qui sont désormais couverts. par modification des règles HW, 1989, par notification datée du 3 mai 2003. Les aspects sur lesquels le MOEF a accepté sont indiqués dans son affidavit daté du 13 septembre 2003. Le MOEF veillera à ce que l'accord ne reste pas uniquement sur papier. . Les directions

demandée par le pétitionnaire et que le MOEF a accepté doit être mise en œuvre dans la lettre et dans l'esprit. La mise en œuvre, partout où elle doit être effectuée par le MOEF, doit être effectuée immédiatement et partout où elle doit être effectuée par un autre ministère, autorité ou agence, le ministère nodal/MOEF veillera à ce qu'elle soit ainsi mise en œuvre. En cas de doute ou de litige, il appartiendrait au MOEF de satisfaire cette Cour. En outre, le ministère devra également développer un mécanisme pour garantir que, partout où ses instructions ne sont pas mises en œuvre, les mesures nécessaires soient prises contre ceux qui en sont responsables. Si une consultation interministérielle est nécessaire, le responsable est t ; être prises par le MOEF pour veiller à ce que de telles consultations aient lieu et que des mesures efficaces soient prises.

15. Premièrement, les principes juridiques en bref peuvent être notés.

La situation juridique concernant l'applicabilité du principe de précaution et du principe du pollueur-payeur, qui font partie du concept de développement durable dans notre pays, est désormais bien établie. Dans Vetiore Citizens` Welfare Forum contre Union of India & Ors. [(1996) 5 SCC 647], un collège de trois juges de cette Cour, après s'être référé aux principes élaborés lors de diverses conférences internationales et au concept de « développement durable », a notamment statué que le principe de précaution et le principe du pollueur-payeur ont n'a pas émergé et régit le droit dans notre pays, comme le montrent clairement les articles 47, 48-A et 51-A(g) de notre Constitution et cela, en fait, dans les différentes lois environnementales, y compris la loi sur l'environnement (protection), 1986 , ces concepts sont déjà implicites. Ces principes sont considérés comme faisant désormais partie de notre loi. En outre, il a été observé dans le cas du Vellore Citizens` Welfare Forum que ces principes sont acceptés comme faisant partie du droit international coutumier et qu’il ne devrait donc y avoir aucune difficulté à les accepter comme faisant partie de notre droit national. On peut également se référer à la décision rendue dans l'affaire AP Pollution Control Board Vs. Prof. MV Nayudu (Retd.) et Ors. [(1996 5 SCC 718] où, après avoir fait référence aux principes relevés dans l'affaire Vellore Citizens` Welfare Forum, ceux-ci ont été expliqués plus en détail en vue de permettre aux tribunaux et aux autorités environnementales d'appliquer correctement les J'ai déclaré les principes dans les affaires qui leur sont soumises. Dans cette décision, il a également été observé que le principe de bonne gouvernance est un principe accepté des lois internationales et nationales. Il comprend l'état de droit, les institutions publiques efficaces, la transparence et la responsabilité. et des affaires publiques, le respect des droits de l'homme et la participation significative des citoyens au processus politique de leur pays et aux décisions affectant leur vie. Il a également été fait référence à l'article 7 du projet approuvé par le groupe de travail de la Commission du droit international. en 1996 sur la « Prévention des dommages transfrontaliers dus à des activités dangereuses » pour inclure la nécessité pour l'État de prendre les mesures législatives, administratives et autres nécessaires » pour mettre en œuvre le devoir de prévention des dommages environnementaux. Les préoccupations environnementales ont été placées au même piédestal que les préoccupations relatives aux droits de l’homme, toutes deux liées à l’article 21 de la Constitution indienne. Il est du devoir de cette Cour de rendre justice en prenant en considération tous les aspects. Il a également été observé qu'en vue d'assurer qu'il n'y ait aucun danger pour l'environnement ni pour l'écologie et, en même temps, d'assurer un développement durable, la Cour peut soumettre les aspects scientifiques et techniques pour enquête et avis à des organismes d'experts. . Les dispositions d'un pacte qui élucident et visent à mettre en œuvre les droits fondamentaux garantis par notre Constitution peuvent être invoquées par les tribunaux en tant qu'aspects de ces droits fondamentaux et donc exécutoires en tant que tels (voir Union du peuple pour les libertés civiles contre Union de l'Inde). & Anr. [(1997) 3 SCC 433]. Il ne fait aucun doute que la Convention de base met en œuvre les droits fondamentaux garantis par l'article 21. Les droits à l'information et à la participation communautaire pour la protection de l'environnement et de la santé humaine sont également un droit qui découle de l'article 21. Le gouvernement et les autorités doivent donc motiver la participation du public. Ces principes sacrés ont été gardés à l'esprit par nous, en examinant et en déterminant divers aspects et facettes des problèmes en cause et les remèdes autorisés.

16. Différents aspects du rapport nécessitent un examen sérieux et une mise en œuvre par le gouvernement central. Avant d'indiquer certains de ces aspects, les instructions/ordonnances qui ont été rendues par cette Cour les 23, 24 et 25 septembre 2003 peuvent être reproduites comme suit :

Commande/instructions Dt. : 23 septembre 2003

"White considérant les recommandations concernant les changements nécessaires pour réglementer le fonctionnement des unités traitant des déchets dangereux dans la catégorie des garanties lors de l'importation de déchets dangereux et la suggestion de supprimer le paragraphe (3) de la règle 12 des déchets dangereux Règles, telles que modifiées en mai 2003, notre attention a été attirée sur l'Annexe – 3. L'Annexe – 3, à son tour, fait référence à la Règle 3(14) (c) et à la Règle 12(a). La règle 3(14) définit les « déchets dangereux ». La règle 3(14) (c) se lit comme suit :

« Règle 3

Sous-règle (14)(c) : Déchets répertoriés dans les listes « A » et « B » de l'annexe - 3 (partie A) applicable uniquement en cas d'importation ou d'exportation de déchets dangereux conformément à la règle 12, 13 et 14 s’ils possèdent l’une des caractéristiques dangereuses énumérées dans la partie B de l’annexe – 3.

Explication : Aux fins de cette clause

(i) tous les déchets mentionnés dans la colonne (3) de l'annexe – 1 sont des déchets dangereux, quelles que soient les limites de concentration indiquées dans l'annexe – 2, sauf indication contraire, et l'annexe – 2 ne sera applicable qu'aux déchets ou aux constituants des déchets non couverts dans la colonne. (3) de l'annexe 1; (ii) L’annexe 3 ne sera applicable qu’en cas d’importation ou d’exportation.

1 7. Dans la notification datée du 23 mai 2003, il n'y a pas de règle 12(a). La crainte exprimée est que la règle 12(3), en raison de son ambiguïté, puisse faire l'objet d'abus et que, sous le couvert de ladite règle, les matières premières des articles interdits puissent être importées. En outre, M. Parikh soutient qu'il ne semble pas y avoir de nécessité d'avoir recours au paragraphe 3) compte tenu de la règle 12(1). Laissez M. ADN. Rao prend des instructions et dépose un affidavit clarifiant la situation. Si nécessaire, le rectificatif requis doit être publié.

18. Les règles 13 et 14, lues avec la définition des termes "exportateur", "exportateur" et "importateur", peuvent prêter à une certaine confusion en raison de certaines ambiguïtés apparentes. Que le gouvernement indien en prenne acte et dépose un affidavit.

19. La sous-règle (12) de la règle 19 se lit comme suit : -

« Dans le cas d'unités enregistrées auprès du ministère de l'Environnement et des Forêts ou du Conseil central de contrôle de la pollution pour les articles placés dans la « catégorie libre » dans les notifications nos.

22(RE-99) 1997-2002 du 30 juillet 1999. 26(RE-99) 1997-2002 du 10 septembre 1999 ; 38 (RE-2000) 1997-2002 du 16 octobre 2000 et 6 (RE-2001) du 31 mars 2001 émis par la Direction générale du commerce extérieur et autres notifications similaires émises sur la base de l'avis du ministère de l'Environnement et des Forêts, une autorisation d’importation préalable de ce ministère ne sera pas requise.

20. La règle 19 traite de la procédure d'enregistrement et de renouvellement de l'enregistrement des recycleurs et des raffineries.

Le paragraphe (1) exige que toute personne désireuse de recycler ou de reraffiner des déchets de métaux non ferreux comme spécifié à l'annexe 4 ou de l'huile usée ou de l'huile usée de s'inscrire auprès du Central Pollution Control Board. Il y a deux réserves à substituer (1). Lesdites dispositions prévoient les cas dans lesquels l'enregistrement n'est pas requis. Apparemment, il semble difficile de comprendre la raison de l'insertion du paragraphe (2) dans la règle 19 qui prévoit l'enregistrement et le renouvellement et du paragraphe (12) prévoyant la suppression de l'autorisation d'importation préalable. À première vue, nous espérons que l'intention n'est pas d'autoriser des articles interdits ou des déchets dangereux sous le couvert du paragraphe (12) de la règle 19. Cela peut avoir pour effet de mettre à néant la règle 13. Cet aspect doit également être examiné par le ministère de l’Environnement et des Forêts et affidavit déposé dans les 8 semaines.

21. Instructions de commande Dt : 24 septembre 2003

"En ce qui concerne les installations adéquates de test dans les laboratoires aux points d'entrée, c'est-à-dire les ports, les zones douanières ICD, pour tester les déchets potentiellement dangereux et les matières recyclables et lesdits laboratoires étant gérés par du personnel qualifié, la position du MOEF est que les douanes Les laboratoires sont en cours de modernisation. Monsieur ADN. Rao demande 12 mois pour mettre à niveau les laboratoires. En autorisant ladite demande, mais en ordonnant que des rapports trimestriels soient déposés devant ce tribunal détaillant les progrès réalisés, les onglets, comme suggéré, devraient être améliorés et dotés d'officiers d'état-major affectés dans un délai de 12 mois. Le rapport de conformité doit être déposé peu après l'expiration du délai de 12 mois. Pendant ce temps, le test doit être effectué par des laboratoires accrédités et certifiés par le CPCB.

22. Le CPCB, déclare M. Panjwani, dispense une formation périodique aux fonctionnaires des douanes et des ports, le document préparé par le Dr KR Ranganathan, membre du HPC, sur l'aspect de la méthode d'essai « pour l'analyse des déchets dangereux, l'instrumentation et les exigences de formation ». fera partie de la formation dispensée par le CPCB.

23. OBJET : Loi sur les douanes

L'article 11 de la Loi douanière de 1962 habilite le gouvernement central à interdire soit de manière absolue, soit sous réserve des conditions qui peuvent être spécifiées dans la notification, l'importation et l'exportation de marchandises s'il est convaincu que cela est nécessaire pour l'une des fins énoncées. dans la sous-section (2). Il est implicite que si l'importation est contraire à une loi en vigueur, cette importation doit être interdite.

24. L'importation de 29 articles a déjà été interdite en vertu de l'Annexe 8 des Règles sur les déchets dangereux telles que modifiées en mai 2003. Nous ne voyons aucune raison pour laquelle une notification au titre de l'article 11 interdisant l'importation desdits 29 articles ne serait pas émise immédiatement. Nous ordonnons au gouvernement central d'émettre une telle notification sans plus tarder.

25. La Convention de Bâle a interdit 76 articles. Nous envisageons d'émettre des instructions au ministère de l'Environnement et des Forêts pour examiner les éléments restants. Il est implicite que si plusieurs articles sont interdits, la notification correspondante sera émise par le gouvernement central en vertu de l'article 11 de la Loi sur les douanes.

26. Les règles HW autorisent l'importation de certains articles sous réserve du respect de certaines conditions. La notification requise est émise rendant obligatoire le respect desdites conditions avant le dédouanement de l'envoi importé.

27. Objet : Major Port Trust Act :

L'autorité compétente, lors de l'élimination des déchets dangereux, dans l'exercice du pouvoir en vertu des articles 61 et 62 du Major Port Trust Act, 1963, est chargée de veiller à ce que les règles sur les déchets dangereux, telles que modifiées à ce jour, soient respectées, en notamment ses articles 19 et 20.

28. RE : Loi de 1992 sur le commerce extérieur (développement et réglementation)

La politique d'exportation et d'importation (Politique d'Exim) publiée de temps à autre, en vertu de la Loi de 1992 sur le commerce extérieur (développement et réglementation), notamment, énumère les marchandises dont l'importation est interdite. Nous demandons au gouvernement central que ladite politique corresponde également aux règles sur les déchets dangereux, telles que modifiées de temps à autre, ce qui signifie que si l'importation d'un article est interdite en vertu des règles sur les déchets dangereux, cela sera reflété dans la politique d'exportation en vigueur.

29. Pour la conception et la mise en place d'installations d'élimination, comme prévu dans la règle 8-A des règles HW (M&H), les critères pour les décharges de déchets dangereux publiés par le CPCB en février 2001 et le manuel de conception, de construction et de contrôle de qualité des revêtements et Les couvertures pour les décharges de déchets dangereux publiées en décembre 2002 doivent être suivies et respectées. Parallèlement à l'affidavit de MM Subba Rao, déposé le 13 septembre 2003, l'annexe II définit le statut des sites d'élimination des déchets dangereux. Selon ladite annexe, 89 sites ont été identifiés dont 30 ont été notifiés. M. ADN Rao, sur instructions, déclare que sur 30, 11 décharges communes sont prêtes et opérationnelles – deux dans le Maharashtra, une dans l'Andhra Pradesh et huit dans le Gujarat et que certaines de ces décharges sont conformes aux critères et au manuel susmentionnés. Des mesures seront prises pour accélérer l'achèvement des décharges restantes. Dans cette optique, des mesures devraient être prises pour déplacer les déchets dangereux des endroits où cela est autorisé vers ces décharges. Le transport des déchets dangereux serait conforme à la règle 7 et aux lignes directrices publiées de temps à autre par le CPCB. M. Panjwani déclare que les lignes directrices sont prêtes. Que le même soit publié immédiatement.

30. SURVEILLANCE :

Le CPCB édictera des lignes directrices à suivre par tous les intéressés, y compris SPCB et les exploitants de décharges, pour le bon fonctionnement et l'entretien desdits décharges.

31. OBJET : Impact des déchets dangereux sur la santé des travailleurs

Nous avons examiné la suggestion du HPC dans le cadre du mandat no. 4 relatif à l'impact des déchets dangereux sur la santé des travailleurs. Compte tenu des recommandations et des arguments présentés par les éminents avocats, nous ordonnons au ministère du Travail et au ministère de l'Industrie de constituer un comité spécial chargé d'examiner la question et d'énumérer les prestations médicales qui peuvent être fournies aux travailleurs compte tenu des risques professionnels ainsi que des avantages médicaux qui peuvent être fournis aux travailleurs. - en gardant ainsi à l'esprit la question de la santé des travailleurs et des indemnités qui pourraient devoir leur être versées. Lors de l'examen des recommandations, le comité tiendra également compte du jugement de cette Cour dans l'affaire Consumer Education and Research Center c. Union of India (1995 (3) SCC 42). Le rapport de la commission spéciale est présenté dans un délai de quatre mois.»

32. Ordre/instructions Dt : 25″` septembre 2003

« Conformément aux instructions de cette Cour en date du 4 février 2002 et aux affidavits déposés au nom du ministère de l'Environnement et des Forêts du gouvernement indien, en particulier, les affidavits de M. PV Jayakrishnan en date du 22 février 2002 (page 2291), 6 mars 2002 (page 2381) et M. M. Subba Rao en date du 19 mars 2002 (page 2385), il semble à première vue que 15 importateurs, dont les noms et adresses sont indiqués à la page 2386, ont importé illégalement des huiles usées dans 133 conteneurs. en tenue d'huile lubrifiante. Le HPC dans son rapport (pp. 170171) avait remarqué la présence du lot de ces huiles usagées. Sur instruction de cette Cour, les tests en laboratoire effectués ont montré la même chose que les huiles usées dangereuses. Par ordonnance du 5 mai 1997, cette Cour a ordonné qu'aucune importation ne soit effectuée ou autorisée par aucune autorité ou personne de tout déchet dangereux qui est déjà interdit en vertu de la Convention de Bâle ou qui sera interdit par la suite avec effet à la date qui y est spécifiée. Le ministère de l’Environnement et des Forêts aurait dépensé une somme de Rs. 6,35 lacs sur analyse des huiles usagées. Il ne semble y avoir rien au dossier démontrant qu'une mesure importante ait été prise contre les importateurs et d'autres personnes en autorisant l'importation en violation de l'ordonnance de cette Cour. En outre, il ne semble pas que le MOEF ait pris des mesures pour récupérer les sommes dépensées en analyse. Il semble que lesdits conteneurs se trouvent au port de Nhava-Sheva. Actuellement, l'une des questions à considérer est celle de la réexportation ou de la destruction de ladite substance et des autres mesures à prendre à la suite de l'importation illégale. Avant de passer des commandes, nous jugeons approprié d'adresser un avis aux 15 importateurs ainsi qu'au commissaire des douanes concerné. Le commissaire des douanes devra déposer un affidavit indiquant les mesures qui ont été prises à ce jour concernant les 133 conteneurs susmentionnés. Les importateurs sont invités à justifier pourquoi l'envoi en question ne doit pas être réexporté ou détruit à leurs frais et pourquoi le montant dépensé pour l'analyse en laboratoire ne leur sera pas récupéré et pourquoi ils ne devraient pas être dirigés vers effectuer le paiement des indemnisations conformément aux principes du pollueur-payeur et aux autres mesures prises à leur encontre. Nous chargeons le ministère de l'Environnement et des Forêts de servir les 15 importateurs en tant que commissaire des douanes concerné. Le ministère serait habilité à bénéficier de l'assistance de la police, du magistrat de district ou du magistrat métropolitain pour effectuer la notification aux importateurs. Nous ordonnons à ces autorités de fournir toute l'aide possible à cet égard. Dasti avis à donner.

33. Les importateurs et le commissaire des douanes ont eu le temps de déposer des affidavits et, après examen, des instructions appropriées seront émises.

34. La Convention de Bâle, dont nous avons parlé plus haut, a interdit l'importation de 76 produits. Les HWRutes de 1989 interdisent toutefois 29 articles. Quelle est la position des autres points, nous ne le savons pas, sauf la position du MOEF selon laquelle ils sont à l'étude. Nous souhaitons consigner officiellement que le rapport du Comité de haut niveau (HPC) a été soumis il y a près de 2 1/2 ans. Compte tenu de l’ampleur du problème, le MOEF aurait dû accorder plus d’attention à ces questions et prendre les mesures appropriées.

35. Dans le chapitre 5 relatif aux conclusions générales : les autorités de protection de l'environnement relatives au fonctionnement du ministère de l'Environnement et des Forêts et à ses différentes divisions, la structure du ministère, les fonds dont il dispose, HPC a mis en évidence l'approche adoptée par ce ministère particulier. et d'autres questions liées à l'environnement, sont tenues d'adopter. Ces observations sont les suivantes :

5. CONSTATATIONS GÉNÉRALES : AUTORITÉS DE PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

5.1 LE MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU MOEF

« Le MOEF est le point focal du gouvernement indien pour toutes les questions liées à l'environnement. En tant que ministère nodal, sa responsabilité première est d’assurer la coordination avec tous les autres ministères concernés. Les discussions et les études du HPC montrent que d'autres ministères doivent également jouer un rôle majeur.

Par exemple, toutes les marchandises importées doivent passer par les douanes, qui dépendent du ministère des Finances. TOUTES les questions relatives aux importations et aux exportations sont traitées par le ministère du Commerce sous la direction duquel opèrent la DGFT et la DGCIS (situées à Calcutta). Le besoin de création d'emplois et, par conséquent, les questions liées à la politique du travail et industrielle, à la sécurité industrielle, aux risques pour la santé au travail, à l'indemnisation en cas d'invalidité ou de décès sont toutes des questions traitées par le ministère du Travail.

Une part importante de la pollution de l'environnement est liée à l'eau (à la fois les eaux de surface et, en particulier, les eaux souterraines) ; le Ministère des Ressources en Eau est clairement impliqué. Les aspects toxicologiques des déchets dangereux tels que les métaux lourds, les perturbateurs endocriniens et d'autres problèmes doivent être traités par le ministère de la Santé et les principaux centres de recherche qui en relèvent, en particulier le Conseil indien de la recherche médicale, et conformément au CSIR et le Département de Biotechnologie.

De nombreux autres ministères seront également impliqués sur des questions spécifiques, tels que le ministère du Pétrole et du Gaz naturel pour le secteur pétrolier, et les ministères des Chemins de fer, de la Défense et des Transports de surface sur les questions liées à l'utilisation à grande échelle des systèmes de batteries et leur élimination. Il sera nécessaire d'interagir avec le ministère de la Justice sur les questions liées à la législation, et de manière approfondie avec les gouvernements des États en ce qui concerne la mise en œuvre des lois, des règles, des réglementations et des lignes directrices au niveau local. Il ne s’agit pas ici d’une déclaration complète couvrant tous ceux qui assument des responsabilités liées à l’environnement, mais seulement de mettre en évidence les plus importantes.

Le HPC a remarqué que la principale façon de fonctionner jusqu'à présent a été pour le ministère de l'Environnement et des Forêts d'écrire des lettres standard (généralement à des niveaux officiels inférieurs) qui soit ne reçoivent pas de réponse, soit de manière insatisfaisante, soit fournissent des informations qui ne résisteront pas à un examen minutieux ; il n'y a généralement aucun contrôle. Il semble y avoir une préoccupation uniforme à tous les niveaux du gouvernement quant aux graves implications de l'importation, de la production, de l'accumulation, du transport et de l'élimination des déchets dangereux dans le pays.

Le MOEF est (actuellement) dirigé par un ministre assisté d'un ministre d'État ; et ils ont sous leur direction un secrétariat dirigé par un secrétaire du gouvernement indien (du côté administratif transférable). Le ministère dispose d'un personnel composé de personnel administratif et technique. L'effectif du personnel administratif (IAS/IRS/CSS, etc.) de l'aile Environnement du MOEF compte 435 postes sanctionnés, contre lesquels 416 postes sont aménagés. Cependant, l'effectif scientifique et technique ne compte que 86 postes sanctionnés, auxquels sont affectés 79 postes. On constate ainsi qu'il existe un fort déséquilibre entre le nombre de postes administratifs et scientifiques au sein du MOEF. La situation factuelle est présentée dans le vol. II- Annexe A25. Il convient de rappeler que ce ministère – tant du côté de l'Environnement que des Forêts – a été créé comme un ministère de promotion de la science et non comme un ministère administratif/bureaucratique comme il est devenu. Le CHP est d'avis que ce changement est tout à fait indésirable, particulièrement dans le cas des officiers de niveau supérieur, qui sont tous des administrateurs, sujets à des mutations fréquentes.

Le ministère peut (et il le fait parfois) faire appel au CPCB pour obtenir des conseils sur des questions techniques. De temps à autre, il nomme, à sa discrétion, des comités techniques chargés de traiter de questions particulières.

Le MOEF dispose d'une Division de gestion des substances dangereuses (HSMD) – actuellement dirigée par un responsable de l'IAS au niveau du co-secrétaire – qui s'occupe de la gestion des déchets dangereux (à la fois indigènes et importés), des produits chimiques dangereux, des accidents chimiques majeurs, des déchets solides municipaux, biomédicaux. déchets et responsabilité et indemnisation liés aux accidents chimiques. La Division est également le point focal des accords internationaux sur l'environnement, à savoir la Convention de Bâle sur les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et leur élimination ; la Convention sur les polluants organiques persistants (POPS) (en cours de négociation) ; et les procédures de consentement éclairé préalable (PIC). La mise en œuvre globale des règles HW de 1989, ainsi que diverses réglementations promulguées sur les sujets ci-dessus dans tout le pays, sont liées à cette division. La Division ne dispose que de 6 scientifiques.

Le ministère de l'Environnement et des Forêts dispose d'un budget annuel total de Rs. 765 crores de roupies (432 crores de roupies pour l'environnement et 333 crores de roupies pour les forêts) et un budget hors plan de 115 crores de roupies (81 crores de roupies pour l'environnement et 34 crores de roupies pour les forêts) pour l'année 2000-2001. Le HPC a été informé que la division HSM reçoit environ 3,6 crores de roupies (du budget du Plan). Cependant, à partir du rapport 53″ sur les demandes de subventions (1998-99) présenté au Rajya Sabha, le HPC a noté que sur la somme de Rs.4 crores allouée à la Division HSM cette année-là, les dépenses réelles n'étaient que de Rs. .2,74 croes et le reste a été rendu. Les allocations budgétaires annuelles du MOEF pour les cinq dernières années sont présentées dans le tableau 19.

On peut noter à partir de la figure 1 (structure du MOEF traitant des déchets dangereux) qu'il n'y a que quatre agents chargés de superviser la mise en œuvre des règles de DD dans tout le pays. Ces agents sont également responsables de la formulation et de la mise en œuvre de nouvelles politiques concernant la gestion de ces déchets dangereux, en plus de représenter le gouvernement lors des négociations de Bâle. De plus, comme on peut le voir sur la même figure 1, ces agents ont également des responsabilités autres que les déchets dangereux au sein du ministère.

Le fait que la composante technique du MOEF soit petite, en particulier compte tenu du fait qu'il a été créé en tant que département scientifique, et en outre, que le HSMD soit encore plus restreint et que les ressources mises à disposition ne puissent pas être pleinement utilisées, sont à l'origine du problème de tous. un malaise omniprésent, par exemple la dépendance à l'égard de la formulation de règles et de l'introduction de lois, l'adhésion rituelle aux formalités bureaucratiques et l'absence de réflexion sur les approches promotionnelles, la complaisance et, enfin, le manque de concentration sur la mise en œuvre.

Le HPC estime que le rôle et la responsabilité principale du MOEF devraient être d'assurer la préoccupation et le sentiment d'urgence nécessaires, et d'assurer la coordination entre les différents ministères et gouvernements des États sur les questions à mesure qu'elles se présentent. Cette coordination peut se faire au niveau des réunions prises par le Ministre/Secrétaire en charge du Département ; ou, si nécessaire, référé au secrétaire du Cabinet qui préside les réunions interdépartementales au niveau du secrétaire. En fin de compte, ce que nous attendons, ce sont des résultats et non la paperasserie, caractéristique de la bureaucratie, qui fournit l’alibi habituel.

Un autre rôle important que le MOEF doit jouer est de sensibiliser la société et les autres parties prenantes, et d'assurer des programmes de formation pédagogique. Cette dernière devrait certainement couvrir ceux qui sont directement concernés par les programmes de mise en œuvre, par exemple les scientifiques environnementaux, les fonctionnaires, etc. Une portée plus large est nécessaire ; un tel qui caractérise la campagne. en ce qui concerne le tabac, où les dangers du cancer du poumon, des maladies respiratoires, etc. sont mis en évidence de manière criante, cela a de plus en plus abouti à une interdiction de fumer dans les espaces/bâtiments publics ; dans les avions, etc.

Le MOEF a également la responsabilité de veiller à ce que la recherche et le développement soient menés sur les aspects scientifiques et technologiques liés à ce domaine. Dans l’ensemble, des recherches de grande envergure et futuristes doivent être menées avec le soutien du gouvernement central. Il est peu probable que, dans la situation financière actuelle, un soutien financier significatif soit apporté par les gouvernements des États à cette fin. Le MOEF devrait également encourager l'industrie et les associations industrielles à participer à la recherche, en particulier liée à leurs domaines d'activité spécifiques, par exemple ETPS, CETPS, installations d'élimination, technologies propres et plus propres, etc. matériel, qui devrait être spécifiquement destiné à la promotion de la recherche et du développement. Le HPC a traité de l'importance de la recherche et du développement dans ce domaine à un autre endroit du présent rapport.

Le MOEF doit travailler en étroite collaboration avec la Commission de planification dans le domaine du développement durable. Nous reconnaissons la nécessité de programmes de développement visant à accroître la production, la productivité et à créer des emplois. La croissance du PIB, l’industrialisation et les exportations de production d’énergie en font partie. Toutefois, cela ne peut se faire au détriment du présent et de l’avenir en termes de qualité de vie de la société dans son ensemble. Politique industrielle relative aux industries qui devraient être encouragées et autorisées, au rôle des petites et moyennes entreprises (PME), aux questions liées aux zones industrielles (y compris leur gouvernance, les installations à fournir, etc.), aux modèles d'utilisation des sols, au développement urbain et au zonage et ces autres questions sont de nature générale et nécessitent une politique nationale globale. Ces problèmes ne peuvent pas être traités par un ministère/département individuel en se souciant uniquement de son domaine de responsabilité limité. Le MOEF a la responsabilité de mettre en avant les implications environnementales implicites des diverses options politiques.

Le MOEF sera clairement le point focal du gouvernement indien en ce qui concerne les problèmes internationaux qui se posent dans ce domaine.

Le MOEF doit être encouragé à utiliser les vastes capacités techniques qui existent dans le pays. Cela peut prendre la forme d'installations relevant d'une Agence nationale de protection de l'environnement si celle-ci est constituée, ou de l'actuel CPCB, convenablement renforcé et doté des responsabilités nécessaires. En outre, les commissions nationales de contrôle de la pollution doivent être équipées et dotées d'un personnel adéquat, ainsi que les laboratoires relevant de diverses agences scientifiques du pays et du secteur privé. Le MOEF doit s'assurer que des installations adéquates sont disponibles aux points d'entrée du pays (par exemple ports, ICDS, zones douanières) pour effectuer les mesures de premier niveau afin d'aider à la prise de décision ; ainsi que des laboratoires certifiés (qu'ils soient du secteur public ou privé) qui peuvent fournir des rapports scientifiquement valables et crédibles. De plus en plus, les exportations devront être respectueuses de l’environnement, convenablement étiquetées et certifiées.

Ce qui précède vise à illustrer la conviction du HPC selon laquelle le MOEF a suffisamment de tâches à accomplir au plus haut niveau, pour garantir que le reste de la structure concernée par le domaine de l'environnement (en particulier les déchets dangereux, leur importation) , génération et élimination) fonctionne de manière à minimiser les déchets dans la production, à réduire l'utilisation de produits toxiques, à maximiser le recyclage écologiquement rationnel, à utiliser d'autres façons de déchets dits, à réduire les solutions en fin de chaîne et, enfin, lorsque cela est inévitable, installations d’élimination respectueuses de l’environnement. Il est de la responsabilité première du MOEF de veiller à ce que le cadre institutionnel national fonctionne de manière à garantir cet objectif et à ce qu'il existe un programme d'actions ciblé et échelonné. Il ne doit pas se contenter de publier des règles/lignes directrices qui ne sont pas mises en œuvre.

36. Il semble que peu de choses aient été faites. Il est donc impératif d'ordonner au gouvernement central d'examiner en détail et avec le plus grand sérieux les recommandations de restructuration et autres suggestions qui découlent de la partie susmentionnée du rapport. Le gouvernement central et le MOEF envisageraient également de renforcer la Division de gestion des substances dangereuses, sans pour autant affaiblir les autres divisions.

37. Revenant à la question de l'interdiction dans le cadre de la Convention de Bâle, et en examinant la question de l'interdiction d'autres produits en plus des 29 produits, le MOEF prendra en considération ce qui a été déclaré sous la rubrique "A" (produits dangereux importés). Déchets qui doivent être inclus dans les règles et interdiction des autres déchets) dans les directions recherchées par le pétitionnaire sur la base de la recommandation du HPC. En outre, le ministère examinerait également la question de l'interdiction des huiles comestibles usagées, de la bouse de vache, des déchets plastiques utilisés sous quelque forme que ce soit, du PVC, des bouteilles en PET, etc. qui, bien que non couverts par la Convention de Bâle, ont un impact dangereux selon le rapport HPC. Selon les recommandations du HPC, ces articles méritent également d'être interdits. Le ministère examinera également tout autre élément pouvant avoir un impact dangereux.

38. Nous examinons ensuite l'aspect des unités qui fonctionnent sans aucune autorisation ou sans violation des conditions d'autorisation délivrées en vertu des règles HW de 1989 telles que modifiées à ce jour. Il existe de nombreuses unités de ce type selon le rapport de HPC. [Voir le rapport HPC en B : État actuel des unités traitant des déchets dangereux inclus dans To Rs.2,6, 7 et 91. Les conseils de contrôle de la pollution des États et les comités de contrôle de la pollution sont invités à fermer immédiatement ces unités.

39. Sur ce qui précède, l'une des instructions demandées par le pétitionnaire est également que l'autorisation pour une unité ne devrait pas être délivrée ou renouvelée tant que l'occupant ne s'est pas engagé à mettre en place un programme visant à réduire le volume ou la quantité et la toxicité des déchets dangereux à le degré qu'ils ont déterminé comme étant économiquement réalisable et que la méthode proposée de traitement, de stockage et d'élimination est la méthode la plus pratique actuellement disponible et qui minimise la menace actuelle et future pour la santé humaine et l'environnement. Par les règles modifiant les déchets dangereux (gestion et manipulation), 2001, la règle 21 concernant les technologies et les normes écologiquement rationnelles pour le reraffinage ou le recyclage a été incorporée. Au lieu de donner les instructions comme suggéré, à notre avis, l'objectif serait mieux atteint si le CPCB, de temps à autre, émettait des instructions aux SPCB et à tous les PCC en leur faisant part des dernières technologies et en exigeant que lesdits conseils/comités veillent leur respect par les unités concernées dans les délais fixés. Le CPCB est invité à se conformer.

40. Concernant le rôle du SPCBS, il a été observé par le HPC qu'en ce qui concerne les autorisations accordées, peu ou pas d'autorisations ont été accordées par lesdits conseils pratiquement pendant toute la période allant de la notification des règles jusqu'au dépôt de la requête écrite. et les ordonnances de la Cour. Par la suite, les autorisations ont été accordées en masse. Ces autorisations ont été accordées explicitement dans le but de remplir l'exigence formelle prévue à l'article 5 du Règlement afin de ne pas entraîner de sanction de la Cour. Le Comité a estimé que ces mêmes mesures avaient été accordées sans que les recycleurs ne disposent d'installations appropriées pour l'élimination en toute sécurité des déchets dangereux, comme l'exige la règle 5(4). Il a en outre constaté qu'à l'exception de quelques cas comme l'Andhra Pradesh et le Gujarat, aucun effort ne semblait avoir été fait par le SPCB pour inspecter les installations et faire pression sur les unités pour qu'elles mettent leurs pratiques de manipulation des déchets dangereux en conformité avec l'autorisation. accordé.

41. HPC a recommandé que « le SPCB concerné devrait élaborer un mécanisme ou une liste de contrôle pour garantir qu'une autorisation pour toute unité générant ou manipulant des déchets dangereux n'est accordée que lorsqu'elle est justifiée par la disponibilité d'installations de traitement et d'élimination adéquates et d'une force de production adéquatement formée. . L'autorisation ne doit être renouvelée que lorsque, en outre (a) les conditions prescrites par le SPCB ont été respectées par l'occupant, (b) des mesures appropriées pour la protection de la santé des travailleurs ont été prises et (c) un bon dossier de conformité. aux exigences réglementaires imposées antérieurement a été maintenue. Les SPCB devraient insister pour que tout déchet dangereux précédemment déversé par une unité soit éliminé avant que l'autorisation ne soit délivrée ou renouvelée à une unité. Les citoyens peuvent être consultés par avis public à cet égard. Afin d'atteindre l'objectif ci-dessus, le CPCB fournira la liste de contrôle requise aux SPCB et veillera à sa conformité.

41.1 En outre, pour une mise en œuvre efficace des instructions et pour réglementer les déchets dangereux, il est nécessaire de renforcer les SPCB et le CPCB en leur fournissant l'infrastructure et la main-d'œuvre nécessaires afin qu'ils puissent émettre les directives nécessaires pour surveiller la manipulation des déchets dangereux comme je l'ai indiqué. suggérée dans le cadre du mandat n° 12, en particulier la suggestion contenue dans les numéros de série. 3,4,6 et 7.

42. Le HPC a découvert des déchets dangereux déversés à l'air libre et a déclaré ce qui suit :
Le HPC a conclu que la situation des déchets dangereux en Inde est assez sombre :

Les déchets dangereux trouvés déversés en pleine nature ont été à l'origine d'une pollution généralisée des eaux souterraines, créant des situations de type sécheresse dans des zones traditionnellement dépourvues d'approvisionnement en eau. Les audiences publiques menées par le HPC dans plusieurs villes ont donné lieu à des plaidoyers et à des représentations de détresse de la part des victimes concernées, ainsi qu'à de sévères plaintes concernant le manque de réponse des autorités statutaires. Les autorités semblent avoir ignoré plusieurs avertissements, rapports, enquêtes et études mettant en évidence des zones de dégradation écologique dues au déversement et à l'élimination aveugles de déchets dangereux. Le HPC a noté un manque de politique et de vision au plus haut niveau. Cela a abouti à un système de gestion très médiocre. Cette situation ne peut pas continuer.»

43. Les autorités sont invitées à veiller à ce que les déchets dangereux ne soient pas autorisés à être déversés dans des décharges à ciel ouvert et, en cas de violation, des mesures rapides soient prises conformément à la loi.

44. RE:C Mise en œuvre des règles RecKlint7 sur les déchets plastiques et des règles de recyclage des déchets de batteries. Projet de règles sur les huiles usées (gestion et manutention).

Le MOEF est chargé de garantir la conformité aux « Règles de 1999 sur les plastiques recyclés, de fabrication et d'utilisation des plastiques » et aux « Règles de gestion et de manipulation des batteries, 2001 ». Le ministère donnera des instructions à toutes les institutions du secteur public pour qu'elles ne mettent pas ouvertement aux enchères leurs déchets dangereux, mais uniquement à celles qui sont des unités enregistrées disposant d'installations de gestion écologiquement rationnelle.

45. RÉ. D. Sauvegardes lors de l'importation de déchets dangereux, changements nécessaires pour réglementer le fonctionnement des unités traitant des déchets dangereux :

Après avoir examiné les observations de HPC, il serait approprié à ce stade de demander au CPCB d'examiner la suggestion suivante de HPC : -

Il faut veiller particulièrement à empêcher les industries qui utilisent notre sol indien pour transformer des produits et des matières premières dont la production a été interdite dans d'autres pays industrialisés. Les unités qui proposent de se livrer à cette activité ne devraient en aucun cas être autorisées ou autorisées. Les règles devraient effectivement empêcher cela. Il ne suffit pas de protéger le pays de l’importation de déchets dangereux ; nous devrions également faire preuve de prudence lors de l'importation de ces industries qui généreront des déchets dangereux problématiques. L'importation d'industries ou de produits doit être soigneusement contrôlée afin d'éviter les technologies et les produits sales, et le CPCB devrait mener des recherches à ce sujet afin que la délocalisation de ces industries des pays industrialisés vers l'Inde soit efficacement contrecarrée et que le transfert de technologie ne se transforme pas en danger. transfert. Les recherches effectuées à cet égard devraient être communiquées par le CPCB aux SPCB pour faire partie de leurs données décisionnelles en matière de consentements et d'autorisations. Après recherche, si nécessaire, le CPCB saisira le MOEF pour prendre les mesures réglementaires nécessaires.

46. Un autre aspect qui a été porté à notre attention est la mauvaise pratique résultant de la prétendue importation de certains produits autorisés.

47. Il ressort des observations de M. Parikh et de M. Joshi, représentant de Container Corporation of India, que des commerçants peu scrupuleux se faisant passer pour des importateurs d'huile usagée ou de mazout de chauffage importent en fait des huiles usagées qui sont un produit interdit. Ils importent également illégalement des déchets de zinc, bien que cela ne soit pas autorisé, sauf dans le cas où plus de 651 TP3T de zinc peuvent être récupérés à partir des déchets.

48. Compte tenu de ce qui précède, nous ordonnons qu'outre d'autres mesures, lorsque l'importation illégale de déchets dangereux a lieu en raison du non-respect des conditions requises par les règles, une enquête soit menée et des mesures appropriées soient prises contre le(s) agent(s) concerné(s). du service qui en est responsable et, si nécessaire, une disposition spécifique à cet effet peut être incorporée dans le Règlement, le cas échéant.

49. En ce qui concerne la collecte et le transport des huiles usées provenant de différentes sources, les autorités doivent veiller à ce que celles-ci soient vendues à des raffineurs ou à des recycleurs enregistrés et s'engagent à les raffiner ou à les recycler conformément aux règles.

50. Revenant maintenant à la question des incinérateurs, il convient de garder à l'esprit, comme l'a observé le HPC, que l'incinération est la méthode de traitement la plus importante pour la destruction de tous les déchets hautement calorifiques et hautement toxiques. L'incinération à haute température à 12 000 degrés Celsius minéralise (décompose en composants non toxiques) toutes sortes de matières organiques. L'efficacité de destruction de 99,99% de composés toxiques sans génération de polluants organiques persistants devrait être le critère principal pour la conception de tels systèmes d'élimination. Elle a en outre observé qu'en outre, lors de la conception du système de stockage définitif, il convient de prendre en compte les paramètres de fonctionnement pertinents, par exemple la température, le temps de séjour et la turbulence. Après inspection, HPC a constaté qu'à quelques exceptions près, la plupart des incinérateurs sont de simples chambres de combustion ou des chaudières industrielles où la température maximale est d'environ 500/550 degrés Celsius, ce qui est beaucoup trop bas. Souvent, ils ne sont pas équipés de dispositifs adéquats de contrôle de la pollution atmosphérique et certains types de déchets, y compris les hydrocarbures non chlorés, sont brûlés dans ce que l'on appelle les incinérateurs. Selon le HPC, ces incinérateurs, plutôt que de détruire les composants dangereux, parviennent en fait à générer des gaz toxiques. Il semble y avoir un besoin urgent d'élaborer des critères de conception pour les incinérateurs afin de protéger les environnements afin de garantir un fonctionnement correct et efficace des incinérateurs à proximité du lieu de production des déchets dangereux.

51. Le HPC a traité de manière exhaustive, au chapitre 6.2, l'aspect du droit à l'information et de la participation du public aux questions relatives aux déchets dangereux, tout en envisageant l'agenda futur consistant à prendre au sérieux cet aspect des déchets dangereux.

52. L'article 3(2)(12) de la loi de 1986 sur la protection de l'environnement stipule la collecte et la diffusion d'informations sur les questions liées à la pollution de l'environnement. Le principe 10 de la Déclaration de Rio reconnaît le droit de recevoir des informations et la participation de la communauté, avec un accent particulier sur les matières dangereuses. Ledit principe se lit comme suit :

« Principe 10 : Les questions environnementales sont mieux traitées avec la participation de tous les citoyens concernés, au niveau approprié. Au niveau national, chaque individu doit avoir un accès approprié aux informations concernant l'environnement détenues par les autorités publiques, y compris les informations sur les matières et les activités dangereuses dans leurs communautés, et la possibilité de participer aux processus de prise de décision. Les États facilitent et encouragent la sensibilisation et la participation du public en rendant les informations largement disponibles. Un accès effectif aux procédures judiciaires et administratives, y compris aux recours et réparations, doit être assuré.

53. Le principe 4 stipule que pour parvenir au développement durable, la protection de l'environnement doit faire partie intégrante du processus de développement et ne peut être considérée indépendamment de celui-ci.

54. Le principe 19 stipule que les États doivent fournir en temps utile une notification préalable et des informations pertinentes aux États potentiellement affectés sur les activités susceptibles d'avoir un effet environnemental transfrontalier négatif important et doivent consulter ces États à un stade précoce et de bonne foi.

55. Le rapport a souligné que les membres d'une communauté alerte et informée, pleinement conscients de la nature des dangers et de leur impact sur leur santé, peuvent contribuer à la protection et à la sauvegarde des ressources naturelles. Il a fait référence à la loi adoptée aux États-Unis à la suite de la tragédie du gaz à Bhopal, à savoir la planification d'urgence et le droit communautaire d'agir, 1986, qui exige la préparation de plans d'intervention d'urgence par les entreprises avec la participation de la communauté locale. Il convient également de noter que, bien que la tragédie du gaz à Bhopal ait eu lieu dans notre pays, aucune législation de ce type n'a été promulguée jusqu'à présent. En outre, HPC a donné un exemple de décision prise par le Conseil de contrôle de la pollution d'Andhra Pradesh qui a décidé que toutes les usines industrielles devraient installer deux panneaux de signalisation de 6 × 4 pieds chacun à un endroit publiquement visible à l'entrée principale ; le premier fournit des informations sur les conditions de consentement spécifique à l'établissement et d'autorisation d'exploitation (CFO) de l'installation et le second fournit des informations sur les rejets de polluants, les émissions atmosphériques, les rejets dans l'eau et les déchets solides. Il a été recommandé que la participation du public soit assurée dans la mesure du possible dans la gestion de la pollution de l'environnement et des déchets dangereux. Les suggestions données à cet égard sont les suivantes :

(i) Des résidents locaux sélectionnés devraient être nommés gardiens de la surveillance de l'environnement, en particulier pour prendre note des déversements illégaux de déchets dangereux.

(ii) L'accès aux archives publiques des autorités de protection de l'environnement devrait être librement autorisé au public, car le droit à un environnement sain a été défini comme faisant partie du droit à la vie en vertu de l'article 21 de la Constitution.

(iii) Les informations importantes pertinentes devraient être affichées sur des tableaux d'affichage et dans les journaux et communiquées par la radio, la télévision et Internet. Le HPC souhaiterait que toutes les industries impliquées dans le secteur des produits chimiques dangereux et générant des déchets dangereux affichent en ligne, à l'extérieur des portes de l'usine, la quantité et la nature des produits chimiques dangereux utilisés dans l'usine, ainsi que les émissions d'eau et d'air et les déchets solides. générés dans les locaux de l’usine. Si une telle date n’est pas communiquée, il faudra demander à l’unité de justifier sa décision, voire même de fermer ses portes.

(iv) Les informateurs et les « lanceurs d’alerte » au sein de l’industrie qui fournissent des informations doivent être protégés et une stricte confidentialité à leur sujet doit être maintenue.

(v) L'audit par un tiers des déchets dangereux, où l'équipe d'audit comprend des membres de la communauté, devrait devenir une pratique courante.

56. Il est suggéré qu'une vaste campagne de sensibilisation soit menée par l'agence de réglementation. Le HPC a préparé une liste de thèmes et de courts programmes télévisés sur les déchets dangereux. Tous ces aspects nécessitent une réflexion sérieuse de la part des autorités concernées.

57. La situation juridique a déjà été évoquée. De toute évidence, le droit à l'information et à la participation communautaire nécessaires à la protection de l'environnement et de la santé humaine est une partie inéluctable de l'article 21 et est régi par les principes environnementaux acceptés. Le gouvernement et les autorités doivent motiver la participation du public en formulant les programmes nécessaires.

58. Un autre aspect qui mérite d'être souligné concerne l'effet des activités de démolition de navires couvertes par le mandat n° 14. Nous ne proposons pas l’arrêt de l’activité de démolition des navires mais celle-ci mérite d’être strictement réglementée en matière de propriété. Lorsque le navire arrive dans un port pour démolition, les autorités concernées doivent être vigilantes quant aux déchets dangereux qui peuvent être générés si des mesures appropriées en temps opportun de la part de diverses agences, en particulier le Maritime Board et le SPCB, ne sont pas prises. La principale activité de démolition de navires en Inde se déroule dans l'État du Gujarat et, par conséquent, le Gujarat Maritime Board et le Gujarat SPCB doivent être conscients des conséquences des mesures appropriées à prendre avant le début des activités de démolition. Selon la recommandation du HPC, le Comité interministériel comprenant le ministère des Transports de surface, le ministère de l'Acier, le ministère du Travail et le ministère de l'Environnement devrait être constitué avec la participation des organisations du travail et de l'environnement et des représentants des industries de démolition navale.

59. L'opération de démolition de navires mentionnée ci-dessus ne peut pas être autorisée à se poursuivre sans le strict respect de tous les principes de précaution, les directives du CPCB et sans prendre les garanties requises qui ont été largement traitées dans le rapport sur les principes de précaution, les directives du CPCB et sans prendre les garanties requises qui ont été largement traités dans le rapport du HPC et incluent l'aspect des conditions de travail des ouvriers.

60. L'une des questions à traiter est la disparition des déchets dangereux des ports autorisés/(Indian Container Depot)ICD/Containers Freight Stations (CFSS) et également comment gérer le nombre de conteneurs qui s'y trouvent. La disparition des déchets dangereux fait l'objet du mandat n°13. Par ordonnance datée de décembre 1999, cette Cour a ordonné que la liste des importateurs ayant effectué des importations illégales soit versée au dossier. Notre attention a été attirée sur divers affidavits ainsi que sur le paragraphe 4.2 du rapport HPC relatif aux importations non autorisées à grande échelle : Comme la liste de ces importations illégales n'était pas disponible, cette Cour, par une ordonnance datée du 3 décembre 2001, a ordonné au gouvernement d'enquêter. dans la question. L'arrêté du 3″ décembre 2001 a conduit à la nomination par le Gouvernement de 8 membres du Comité, qui sera présidé par Monsieur AC Wadhwan. Le Comité Wadhwan a soumis un rapport daté du 26 juillet 2002. Selon le rapport dudit Comité, la situation des stocks de marchandises dangereuses liées dans divers ports/ICD/CFS est la suivante :

Nom du port/ICD/CFS Nombre de conteneurs

ICD, Ludhiana 63(+21747 tambours)
ICD, Tughtakabad 427 ICD, Ballabhgarh 10 Kandla Port Trust 21 Mumbai Port Trust 34 Jawaharlal Nehru Port Trust
Calcutta Port Trust 1 Chennai Port Trust 83+990 fûts (Quantité en tonnes)
CIM Bangalore 86

61. Le rapport suggère qu'il pourrait être nécessaire de prendre des mesures contre l'importateur pour importation illégale, conformément à la Loi douanière de 1962. En outre, elle note que le Conseil central des accises et des douanes du ministère des Finances a été invité à prendre des mesures contre les importateurs d'envois illégaux de déchets dangereux.

62. D’une manière générale, la question se présente sous deux aspects : l'une concerne les importations illégales qui ont été dédouanées et les lots ont déjà trouvé leur chemin vers le marché. Ces prétendues importations illégales ont été effectuées il y a quelques années. En ce qui concerne cette catégorie d'importations illégales, nous ordonnons que des mesures contre toutes les personnes concernées soient prises par les autorités concernées conformément à la loi.

63. Le deuxième aspect concerne le stock de déchets dangereux susmentionnés, se trouvant dans différents ports/ICD/CSF. La question est de savoir comment ce stock sera évacué des ports/ICD/CSF respectifs. Ce stock peut encore une fois être divisé en deux catégories ; premièrement, la catégorie pour laquelle l'importation est interdite en vertu des règles HW, telles que modifiées à ce jour, ou l'engraissement dans une catégorie interdite aux termes de la Convention de Bâle. Il convient également de se référer à cet égard à l'ordonnance de ce tribunal en date du 5″ mai 1997 mentionnée ci-dessus. Parmi les différents envois liés aux endroits susmentionnés, les envois relevant de cette catégorie devront être traités différemment. Ces envois doivent être soit réexportés, si cela est autorisé, soit détruits aux risques, aux frais et aux conséquences de l'importateur. Il ne peut être question de permettre à ces envois d'acheminer vers le sol indien.

64. La deuxième catégorie concerne les déchets dangereux pour lesquels l'interdiction n'est pas totale et quels déchets dangereux sont réglementés car il est permis de les recycler et de les retraiter dans les paramètres donnés et autorisés par des personnes autorisées spécifiées disposant des installations requises, en vertu des règles. , tel que modifié à jour. Les lots d'engraissement relevant de cette catégorie doivent être libérés/éliminés ou vendus aux enchères, conformément aux règles, aux recycleurs/transformateurs enregistrés. Dans le cas où, après des efforts, un importateur de l'une des catégories n'est pas traçable, l'envoi importé par cet importateur peut être traité aux risques, aux frais et aux conséquences de cet importateur. L'envoi de cet importateur ne peut pas être autorisé à rester dans les ports, etc., car l'importateur n'est pas traçable.

65. Ces envois dans les directions susvisées seront traités/éliminés/mis aux enchères par le comité de suivi nommé en vertu du présent arrêté.

66. Il ressort du rapport qu'environ 80% de déchets dangereux du pays sont générés dans l'État du Maharashtra, du Gujarat, du Tamil Nadu et de l'Andhra Pradesh. Cela pourrait également témoigner d’une bonne croissance industrielle dans ces États. Quoi qu'il en soit, pour garantir que la production de déchets dangereux soit minimale et qu'ils soient des biens traités dans chaque État, y compris les États susmentionnés, en particulier, il est nécessaire de nommer un comité de suivi pour contrôler le respect de la loi, des orientations de cette loi. Cour et règles et règlements.

67. Le MOEF a constitué un Comité permanent sur les déchets dangereux pour conseiller le Ministère sur les questions relatives aux déchets dangereux et dans d'autres domaines connexes. Les Termes de Référence dudit Comité sont les suivants :

a) Caractérisation des déchets dangereux :
Identification des déchets dangereux et caractérisation des constituants qui rendraient ces déchets dangereux.

(b) Interdiction/restriction des déchets dangereux : -
Identification et liste des déchets dangereux soumis à interdiction/restriction pour les exportations/importations et manipulation de ces déchets.

(c) Technologies écologiquement rationnelles : identification et liste des technologies écologiquement rationnelles pour le retraitement et le recyclage des déchets, leur traitement et leur élimination ; et (d) Toute autre question nécessitant des conseils spéciaux de temps à autre.
La composition du Comité est : -

Dr G. Thayagarajan, président secrétaire principal, COSTED, Chennai

M. V. Rajagopalan, président, membre du CPCB

Directeur, NEERI, membre de Nagpur

Directeur, Membre du LNM

Directeur, IIP, Dehradun Membre

Directeur, NCL, membre de Pune

Dr.NH Hosabettu Membre-Secrétaire Directeur, HSM Div., MOEF

Directeur, Membre coopté de l'IICT

68. Nous constituons un comité de suivi composé des membres susmentionnés ainsi que du Dr Claud Alvares, ONG et du Dr DB Boratkar. Ce comité veillera à ce que les directives de cette Cour soient mises en œuvre en temps opportun. Il veillerait également à ce que les aspects sur lesquels le ministère a accepté soient mis en œuvre dans la lettre et l'esprit et sans aucun laxisme ni retard en la matière. Il serait loisible au comité de suivi de coopter un représentant du gouvernement de l'État ou des conseils nationaux de contrôle de la pollution ou toute autre personne ou autorité que le comité jugerait approprié. Le comité de suivi devra déposer des rapports trimestriels auprès de cette Cour.

69. En ce qui concerne l'importation de boues d'hydrocarbures au titre de la Convention Marpol, nous demandons au gouvernement central de déposer, dans un délai de trois semaines, un affidavit indiquant en détail comment ledit pétrole est traité après l'importation. Il sera également précisé dans l'affidavit si ce pétrole peut, de l'avis du gouvernement central, être importé ou s'il ne s'agit que d'une importation technique au moment du déchargement du pétrole, comme le suggère l'affidavit de M. M. Subba Rao, daté du 14 février 2003. Cet aspect, y compris le cas d'importation par Daya Lubricant, serait examiné après le dépôt d'un affidavit par le gouvernement central.

70. Dans le contexte ci-dessus, en plus des instructions mentionnées ci-dessus, nous émettons pour le moment les instructions supplémentaires suivantes : -

7 0. 1. SPCB :

(1) Nous ordonnons à tous les SPCB/PCCS de mettre en œuvre les instructions qui peuvent être émises par le ministère de l'Environnement et des Forêts (MoEF).

Les SPCB sont chargés de produire un rapport complet sur les décharges illégales de déchets dangereux dans leur juridiction. Les rapports doivent être basés sur une inspection et une évaluation de la taille du site de décharge ; âge; si le site de décharge est passif ou actif ; si des précautions ont été prises pour éviter des dommages à l'environnement. Le SPCB prélèvera également un échantillon des eaux souterraines à proximité de la décharge à différents endroits et préparera un rapport sur la contamination des eaux souterraines, le cas échéant, et si oui, dans quelle mesure.

Les SPCB sont chargés d'élaborer un plan avec des estimations financières pour les mesures immédiates qui pourraient être nécessaires pour mettre fin aux dommages environnementaux. Un plan de réhabilitation à grande échelle devrait également être préparé, accompagné d'une estimation détaillée des coûts. Tous ces rapports seront transmis au CPCB.

70-2. (2) Casse de navires : -

Nous acceptons les recommandations suivantes de HPC :

"1. Avant qu'un navire n'arrive au port, il doit avoir l'accord approprié de l'autorité concernée ou du Conseil maritime de l'État, déclarant qu'il ne contient aucun déchet dangereux ni substance radioactive. L'AERE devrait être consultée à ce sujet dans les cas appropriés.

2. Le navire doit être une propriété décontaminée par le propriétaire du navire avant le démantèlement. Ceci devrait être assuré par le SPCBS.

3. Les déchets générés par le processus de démolition des navires devraient être classés en catégories dangereuses et non dangereuses, et leur quantification devrait être portée à la connaissance de l'autorité concernée ou du Conseil maritime de l'État.

4. Élimination des déchets, à savoir. L'huile, le coton, les cargaisons mortes de matières inorganiques comme les éléments hydratés/solidifiés, les morceaux de thermocol, la laine de verre, le caoutchouc, les carreaux cassés, etc. doivent être traités de manière appropriée, en utilisant des technologies qui répondent aux critères d'une destruction efficace de 99,9 par cent, sans génération de polluants organiques persistants et avec confinement complet de tous les résidus gazeux, liquides et solides pour analyse et, si nécessaire, retraitement. Ces matériaux éliminés doivent être conservés dans un endroit spécifié et réservé à cet effet. Des précautions particulières doivent être prises lors de la manipulation des déchets d'amiante et les quantités totales de ces déchets doivent être portées à la connaissance des autorités concernées. Le Conseil de contrôle de la pollution du Gujarat devrait autoriser l’élimination finale appropriée des déchets d’amiante.

5. Les industries de démolition de navires ne devraient recevoir une autorisation en vertu de la règle 5 des règles HW de 2003 que si elles disposent de dispositions permettant l'élimination des déchets d'une manière écologiquement rationnelle. Les autorisations AIL ne devraient être renouvelées que si une industrie dispose d’installations permettant l’élimination des déchets d’une manière écologiquement rationnelle.

6. Le Conseil maritime de l'État devrait insister pour que toutes les quantités d'huiles usées, de boues et d'autres huiles minérales et éclats de peinture similaires soient soigneusement retirées du navire et transportées immédiatement vers des zones situées à l'extérieur de la plage, pour être éliminées en toute sécurité.

7. Il devrait y avoir une interdiction immédiate de brûler tout matériau dangereux ou non dangereux sur la plage.

8. Le Conseil national de contrôle de la pollution (du Gujarat et d'autres États côtiers où se déroulent ces activités de démolition de navires) devrait recevoir l'ordre de fermer toutes les unités qui ne sont pas autorisées en vertu des règles HW.

9. Que les parcelles sur lesquelles aucune activité n'est actuellement menée ne soient autorisées à démarrer une nouvelle activité de démolition de navires à moins d'avoir l'autorisation nécessaire.

10. Les PCB du Gujarat devraient assurer une surveillance continue de l'air ambiant et du niveau de bruit conformément aux normes fixées. Les PCB du Gujarat devraient en outre être chargés d'installer des équipements et des infrastructures d'analyse appropriés pour leur permettre de procéder à la première inspection des matières dangereuses et des substances radioactives (le cas échéant). L'AER sera consultée dans de tels cas.

11. Le SPCB du Gujarat veillera au respect des nouveaux règlements de 2000 du Conseil maritime du Gujarat (Prévention des incendies et des accidents pour la sécurité et le bien-être des travailleurs et la protection de l'environnement pendant les activités de démolition des navires), par le Conseil maritime du Gujarat et devrait soumettre un rapport de conformité. à la Cour dans l'année suivant l'entrée en vigueur dudit règlement.

12. La notification émise par GMB en 2001 sur l'absence de gaz pour les travaux à chaud devrait être rendue obligatoire et aucun navire ne devrait recevoir une autorisation d'échouage sans que ce certificat ne soit présenté. Toute explosion, indépendamment de la possession d'un certificat, doit être traitée sévèrement et la licence du propriétaire de la parcelle doit être annulée et l'inspecteur des explosifs doit être poursuivi en conséquence pour avoir délivré un faux certificat.

13. Un inventaire complet des déchets dangereux à bord du navire devrait être rendu obligatoire pour l'armateur. Et l'autorisation de ne pas violer devrait être accordée sans un tel inventaire. Cet inventaire doit également être soumis par le GMB aux SPCB concernés afin de garantir une élimination en toute sécurité des déchets dangereux et toxiques.

14. Les agents du Gujarat Maritime Board et du Gujarat SPCB doivent visiter les sites à intervalles réguliers afin que le propriétaire de la parcelle sache que ces institutions souhaitent sérieusement améliorer les normes opérationnelles. Un comité interministériel comprenant le ministère des Transports de surface, le ministère de l'Acier, le ministère du Travail et le ministère de l'Environnement devrait être constitué avec la participation des organisations du travail et de l'environnement et des représentants de l'industrie de la démolition navale.

15. Les SPCB et le State Maritime Board devraient préparer les sites de décharge et les incinérateurs conformément aux directives du CPCB et seulement après l'approbation préalable du CPCB. Cette action doit être entreprise dans un délai limité. La durée maximale autorisée devrait être d'un an.

16. Au niveau international, l'Inde devrait participer aux réunions internationales sur la démolition des navires au niveau de l'Organisation maritime internationale et du groupe de travail technique de la Convention de Bâle, avec un mandat clair pour la décontamination des navires de leurs substances dangereuses telles que l'amiante, les huiles usées, le gaz et les PCB avant d'être exportés vers l'Inde pour être cassés. La participation devrait inclure le niveau central et celui de l'État.

17. La poursuite ou l'expansion des opérations de démolition des navires d'Alang devrait être autorisée sous réserve du respect des recommandations ci-dessus par les détenteurs de parcelles.

18. Que les conditions ci-dessus s'appliquent également aux autres activités de démolition de navires dans d'autres États côtiers.

70.3. (3) Inventaire : -

Nous ordonnons que l'inventaire toxique préparé par les SPCB concernant la production de déchets dangereux, après sa vérification par le CPCB, soit déposé auprès de ce tribunal dans les 4 mois afin que l'ordonnance de conversion en inventaire national des produits toxiques puisse être rendue.

70.4. (4) Décharges : -

L'inventaire des substances toxiques concernant les décharges de déchets dangereux dans différents États doit être préparé par les SPCB et, après vérification par le CPCB, doit être déposé auprès de ce tribunal dans les 4 mois afin que les ordonnances puissent être transmises et traitées comme un inventaire national authentifié sur site de décharge de déchets dangereux.

70.5. (5) Inventaire national : -

Un inventaire national sera également préparé par le CPCB pour la réhabilitation des décharges de déchets dangereux. Les SPCB ont pour mission de garantir que toutes les parties impliquées dans la production de produits chimiques dangereux et générant des déchets dangereux affichent la date de la ligne à l'extérieur de l'usine, selon le modèle d'Andhra Pradesh.

70.6. (6) Garantie bancaire concernant certains éléments : -

Le MOEF devrait envisager de prévoir une garantie bancaire donnée par l'importateur lorsqu'il demande l'autorisation d'importer des déchets d'huile usée, de mazout et de zinc, qui ne seraient libérés que si l'envoi importé est jugé conforme à l'article d'importation déclaré. Après avoir pris une décision, l'affidavit doit être déposé dans un délai de 4 semaines.

70.7. (7) Législation : -

En vertu de l'article 9, le HPC a recommandé qu'afin de dissuader tout mouvement transfrontalier de déchets dangereux ou d'autres déchets, c'est-à-dire le trafic illégal, la législation nationale/intérieure soit promulguée/modifiée de manière appropriée pour prévenir et punir le trafic illégal. Le gouvernement est chargé d'examiner cet aspect et de déposer un rapport.

70.8. (8) Étapes avant l'autorisation : -

Avant le dédouanement de tout déchet dangereux importé en Inde, les autorités portuaires et douanières s'assureraient que l'envoi en question correspond aux détails de la copie authentifiée du formulaire 7 envoyée par le pays d'exportation.

70.9. (9) Rôle des CPCB : -

Le CPCB, pour une période de deux ans, serait habilité à surveiller l'importation de déchets dangereux, ce qui signifie qu'il serait habilité à effectuer des contrôles aléatoires de temps à autre à titre de sauvegarde.

Le CPCB rassemblera les données des SPCB directement à partir de chaque SPCB et recoupera de manière aléatoire les données jusqu'à 10% des unités, avant de préparer l'inventaire national. Dans son rapport, le CPCB discutera également de tout problème dans la réalisation de l'inventaire et des détails de tout SPCB qui n'a pas coopéré à l'inventaire.

Il est demandé au CPCB de répéter la procédure (établie pour l'inventaire des déchets dangereux) pour l'inscription des décharges illégales de déchets dangereux dans le pays.

Le CPCB est chargé d'étudier les rapports du SPCB, de procéder à une évaluation des propositions, de contre-vérifier les données générées dans les rapports et de produire un plan national de réhabilitation des décharges de déchets dangereux. Un tel plan doit être soumis à la Cour dans un délai de 4 mois.

70.10. (10) Tests : -

La procédure d'essai et les critères élaborés ou susceptibles d'être élaborés par le CPCB doivent être suivis par les laboratoires concernés.

70.11. (11) Publication de l'inventaire des substances toxiques et participation communautaire : -

Les SPCB prennent des mesures pour garantir que les informations importantes pertinentes sur les déchets dangereux soient affichées sur des panneaux d'affichage et dans les journaux et communiquées par la radio, la télévision et Internet. Les SPCB devraient veiller à ce que toutes les industries impliquées dans les produits chimiques dangereux et générant des déchets dangereux affichent des données en ligne à l'extérieur de l'entrée principale de l'usine, sur la quantité et la nature des produits chimiques dangereux utilisés dans l'usine, les émissions dans l'eau et l'air et les déchets solides générés dans les locaux de l'usine. Si ces données ne sont pas disponibles, il faudra demander à l’unité d’en justifier la raison, voire même lui demander de fermer ses portes.

70-12. (12) OB. Localisation des sites industriels et des décharges sécurisées : -

Le MOEF examinerait la suggestion du HPC concernant l'élaboration d'une politique nationale pour les sites d'enfouissement. La suggestion est la suivante :

« Dans les pays industrialisés, le choix des sites pour les installations d'élimination relève du gouvernement. Compte tenu de cela, une politique nationale doit être développée pour localiser ces TSDFS centralisés/communs. L'emplacement des installations d'élimination finale doit être basé sur la quantité totale de déchets dangereux générés dans chaque État. Pour une surveillance efficace et une installation économiquement viable, il est important de localiser une installation centralisée à une distance d'environ 100 km. des unités génératrices de déchets. Les États qui génèrent moins de 20 000 tonnes par an de déchets dangereux peuvent être autorisés à disposer uniquement d'installations de stockage temporaires, puis à transférer les déchets vers les installations de traitement final et d'élimination de l'État voisin. Il n’est ni nécessaire ni conseillé de développer une installation dans chaque district et/ou État, car la terre est une ressource naturelle précieuse.

Ils garderaient également à l'esprit la suggestion des zones qui pourraient être exclues de la localisation des sites d'enfouissement.

70.13. (13) RE – Document de politique nationale sur les déchets dangereux : -

Le MOEF est chargé soit par lui-même, soit par l'intermédiaire du CPCB ou de toute autre agence, de rédiger un document de politique sur la production de déchets dangereux et leur gestion dans le pays. White, en examinant cet aspect, garderait à l’esprit les recommandations suivantes du HPC :

« Le document politique devrait mettre l'accent sur un engagement en faveur du recyclage des déchets et des matériaux, et proposer des incitations pour encourager et soutenir le recyclage. Les industries doivent recevoir un message clair selon lequel elles doivent montrer des résultats concrets et tangibles en matière de prévention et de réduction des déchets. S’ils ne le font pas, ils devraient payer une taxe sur la production de déchets. Le document politique devrait énoncer une doctrine de partenariat entre le SPCBS, l'entrepreneur et d'autres parties prenantes comme la communauté, qui impliquera de travailler ensemble sur la surveillance, la prévention et la réduction de la production de déchets dangereux. La politique devrait examiner la poursuite de la croissance des déchets métalliques non ferreux, des huiles usées et du recyclage des batteries au plomb usagées dans le secteur SSI.

Le MOEF et le ministère de la Santé examineront et répondront aux recommandations du HPC qui se lisent comme suit : -

«Le MOEF et le ministère de la Santé vont compiler des données détaillées concernant l'exposition et des études épidémiologiques. Ils devraient également mener un programme de recherche complet pour déterminer l’effet des produits chimiques synthétiques efficaces sur le plan hormonal. . Des instructions peuvent également être émises pour les centres d'excellence en sciences de la santé environnementale et pour les instituts existants engagés dans des activités connexes. Un réseau d’institutions de R&D, de facultés de médecine et d’universités pourrait également être créé. Le MOEF devrait encourager les industries et leurs associations à participer aux activités de recherche concernant la santé environnementale. Ces études devraient être rendues publiques afin que les gens puissent connaître la toxicité et son impact. Une taxe peut être perçue sur les industries qui s'occupent de matériel informatique, et elle devrait être spécifiquement affectée à la promotion de la R&D.»

7 1. Dans l'ordonnance susvisée, lorsque le délai d'intervention n'a pas été fixé, l'action sera entreprise selon le calendrier ci-dessous :

Sl.No. Période d’activité
4 mois pour la mise en conformité
inclure dans les règles HW, 2003 4 mois pour la conformité
bouteilles, etc. qui doivent être interdites. 4 mois pour la mise en conformité
Règles sur les batteries (gestion et manipulation), 2001 4 semaines
et recyclé par des raffineurs enregistrés avec l'engagement requis des raffineurs MoEF/
délivré en vertu des règles HW, 1989 telles que modifiées. 3 semaines SPCB/
7. Conseils / Comités pour s'assurer du respect de celles-ci par les unités concernées dans les délais fixés. 3 3 mois CPCB
8. Préparation et délivrance de la liste de contrôle et garantie de sa conformité par
9. Transport des déchets dangereux (Préparation des lignes directrices) 3 semaines
être déposé 4 mois
11. Mise à niveau des laboratoires dans les ports/quais/ICD (passerelles) 12 mois avec rapports trimestriels MoEF / Ministères nodaux
12. Procédure de test uniforme à suivre par les laboratoires.

14. Programme de sensibilisation dans les médias concernant les agents de santé 8 semaines MoEF/CPCB
15. Préparation des inventaires de l'État/UT concernant. Production de matériel informatique par les SPCB/FCC
16. Contrôle aléatoire des inventaires par CPCB. 4 mois

18. Préparation des inventaires des États/UT concernant les sites de décharge et plan de réhabilitation. 3 mois SPCB/PCC
19. Recoupement par le CPCB et évaluation de la Réhabilitation
Plan d'inventaire et de réhabilitation devant cette Cour

22. Fixation du calendrier de mise en œuvre du plan de réhabilitation par les SPCB/PCC SPCB/PCC
23. Politique nationale pour les décharges 4
24. Lignes directrices pour le bon fonctionnement et l'entretien des sites d'élimination. 3
25. Lignes directrices pour les incinérateurs de déchets dangereux. 8 semaines
26. Institutionnels MoEF/CPCB/SPCB/
27. Document de politique nationale sur le HW 9
technologies dans les industries – mesures à prendre. 3 mois
29. Diverses orientations en matière de démolition de navires 1 mois MoEF/State Maritime Boards/SPCB

Avec les instructions ci-dessus, les affaires sont ajournées.

Dakota du Sud/-
(YK Sabharwal)

New Delhi Sd/-
Octobre

DEVANT LA COUR SUPRÊME DE L'INDE, JURIDICTION CIVILE ORIGINALE, PÉTITION ÉCRITE NO. 657 DE 1995

Fondation de recherche pour la Science Appelant(s)
Politique nationale des ressources technologiques

Contre

Union de l'Inde et Anr. Répondant(s)

(Avec SLP (C) n° 1617511997 & CA n° 766011997)

COMMANDE

Les déchets dangereux sont de nature hautement toxique. L'industrialisation a eu pour effet de générer d'énormes quantités de déchets dangereux. Ces effets secondaires et d’autres du développement ont donné naissance au principe du développement durable afin de soutenir la croissance industrielle. Les déchets dangereux nécessitaient un contrôle et une manipulation adéquats et appropriés. Des efforts doivent être faits pour le minimiser. Dans les pays en développement, il existe des problèmes supplémentaires, notamment celui du déversement de déchets dangereux sur leurs terres par certains pays où le coût de la destruction de ces déchets est jugé très élevé. Ces problèmes et d’autres connexes ont donné naissance à la Convention de Bâle. Les principaux objectifs de la Convention de Bâle sont :

« minimiser la production de déchets dangereux en termes de quantité et de dangerosité ; les éliminer le plus près possible de la source de génération ; réduire les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux.

2. En raison de la situation alarmante créée par le déversement de déchets dangereux, sa génération et les dommages graves et irréversibles qui en résultent pour l'environnement, la flore et la faune, la santé des animaux et des êtres humains, le requérant a saisi la Cour en vertu de l'article 32 en se plaignant de violation des articles 14 et 21 de la Constitution de l'Inde.

3. Le pétitionnaire s'est notamment appuyé sur la Convention de Bâle. La Convention de Bâle a été signée par l'Inde le 15 mars 1990 et ratifiée le 24 juin 1992.

4. De temps à autre, divers affidavits ont été déposés à ce sujet par le ministère de l'Environnement et des Forêts (en abrégé MoEF) et les commissions de contrôle de la pollution. Les aspects qui ont été pris en compte et reflétés dans diverses ordonnances qui ont été adoptées et doivent en outre être pris en compte et les instructions appropriées émises concernent les dispositions des règles de gestion et de manipulation des déchets dangereux, 1989 (pour abrégé règles HW), la mise en œuvre de ces règles et d'autres questions connexes liées aux déchets dangereux. Ces règles ont été modifiées pendant l'attente de cette pétition, la dernière modification datant du 23″ mai 2003.

5. Compte tenu de l'ampleur du problème et de l'ampleur des déchets dangereux générés, cette Cour a adressé des avis à tous les gouvernements des États, au Conseil central de contrôle de la pollution et aux Conseils nationaux de contrôle de la pollution afin d'identifier le problème, d'identifier l'étendue de ces déchets, la disponibilité des sites d'élimination et divers autres aspects pertinents pour minimiser la production, sa bonne gestion et son élimination en vue de préserver la dégradation de l'environnement.

6. Par ordonnance du 5 mai 1997, cette Cour a notamment ordonné qu'aucune autorisation/autorisation ne soit accordée par une autorité quelconque pour l'importation de déchets dangereux qui ont déjà été interdits par le gouvernement central ou par toute ordonnance prise par le gouvernement central. aucun tribunal ou toute autre autorité et aucune importation ne sera effectuée ou autorisée par une autorité ou une personne quelconque, de tout déchet dangereux qui est déjà interdit en vertu de la Convention de Bâle ou qui sera interdit par la suite avec effet aux dates qui y sont spécifiées. Compte tenu de l'ampleur du problème et de son impact, les gouvernements des États ont été invités à justifier pourquoi une ordonnance ne devrait pas être prise ordonnant la fermeture des unités utilisant des déchets dangereux là où des sites d'élimination sûrs requis ne sont pas déjà prévus. Il a en outre été ordonné qu'il soit justifié de ne pas ordonner immédiatement la fermeture de toutes les unités de traitement de déchets dangereux non autorisées.

7. Nous avons examiné attentivement le dossier avec l'aide d'éminents conseils. Les documents versés au dossier démontrent que les autorités concernées n'ont pas prêté l'attention voulue à la mise en œuvre des règles HW de 1989. Ces règles ont été modifiées avec effet au 6 juin 2000, puis modifiées le 23 mai 2003. Le problème n'est pas tant de l'absence du Règlement comme de sa mise en œuvre. Si les règles sont modifiées mais ne sont pas mises en œuvre, elles restent sur papier. Si les règles HW de 1989 avaient été appliquées en matière de propriété, le problème n'aurait pas été aussi grave qu'aujourd'hui. De même, si le Règlement tel que modifié en 2000 avait été appliqué, le problème n'aurait pas été aussi grave qu'il l'est aujourd'hui.

8. Notre attention a été attirée par M. Parikh, éminent conseil du requérant, sur diverses ordonnances qui ont été rendues par cette Cour depuis le 19″ octobre 1995 jusqu'à ce jour, sur divers affidavits qui ont été déposés au nom du MOEF. , Central Pollution Control Board (CPCB) et d'autres, ce qui revient essentiellement à un aveu des autorités sur le manque de diverses bases pour gérer le problème. L'un de ces aspects élémentaires est l'obtention d'informations correctes sur l'étendue des déchets dangereux. À un moment donné, il a été estimé que la quantité totale de déchets dangereux générés dans le pays était de l'ordre de 2 000 tonnes par jour, ce qui représentait 0,7 million de tonnes par an. Plus tard, ce chiffre est passé à plus de 4,4 millions de tonnes par an. Ceci n’est qu’une illustration.

9. Dans l'ordonnance du 4 août 1997, il a été observé que les gouvernements de certains États n'ont pas pris les mesures requises par les lois applicables ainsi que par les instructions antérieures de la Cour et n'ont pas soumis à la Cour tous les faits importants, malgré un temps considérable. ayant été donné. Il a en outre été observé que toutes les autorités ne semblent pas comprendre la gravité de la situation et la nécessité de prendre rapidement des mesures pour éviter des conséquences néfastes graves. Même le gouvernement central n'a pas reçu d'informations complètes de la part de tous les gouvernements des États sur le respect des instructions de cette Cour. Dans ces circonstances, il a été observé qu'un comité approprié mérite d'être constitué pour veiller à ce que le nécessaire soit fait pour arrêter l'aggravation du problème. Les éminents avocats du pétitionnaire et le solliciteur général supplémentaire ont été priés de fournir les noms de personnes compétentes, y compris d'experts qui pourraient être nommés à ce comité. Dans ce contexte, par arrêté du 136 octobre 1997, un Comité de Haut Pouvoir (HPC) avec le Professeur MGK. Menon, en tant que président, a été constitué pour examiner en profondeur toutes les questions relatives aux déchets dangereux et pour présenter un rapport et des recommandations dans les meilleurs délais. Les quatorze termes de référence sur lesquels le Comité de haut niveau devait rendre son rapport et ses recommandations sont :

« (1) Si et dans quelle mesure les déchets dangereux répertoriés dans la Convention de Bâle ont été interdits par le gouvernement. et d'examiner quels autres déchets dangereux, autres que ceux répertoriés dans la Convention de Bâle et dans les règles sur les déchets dangereux (gestion et manipulation), 1989, doivent être interdits.

(2) Vérifier l'état actuel des unités traitant des déchets dangereux importés pour recyclage ou générant/recyclant des déchets dangereux indigènes. sur la base des informations fournies par les États/UT respectifs et déterminer l'état de mise en œuvre des règles de 1989 sur les déchets dangereux (gestion et manipulation) par divers États/UT et à la lumière des instructions émises par l'honorable Cour suprême.

(3) Quelles garanties ont été mises en place pour s'assurer que les déchets toxiques/dangereux interdits ne sont pas autorisés à être importés.

(4) Quels sont les changements requis dans les lois existantes pour réglementer le fonctionnement des unités traitant des déchets dangereux et pour protéger les personnes (y compris les travailleurs de l'usine) contre les risques environnementaux.

(5) Évaluer l'adéquation des installations existantes pour l'élimination des déchets dangereux d'une manière écologiquement rationnelle et faire des recommandations sur la manière la plus appropriée d'éliminer les déchets dangereux.

(6) Que faut-il faire en outre pour interdire, surveiller et réglementer efficacement le fonctionnement des unités traitant des déchets dangereux, en tenant compte de l'ensemble des lois existantes.

(7) Faire des recommandations sur ce que devraient être les conditions préalables à la délivrance d'une autorisation/permission en vertu des règles 5 et 11 des règles de 1989 sur les déchets dangereux (gestion et manipulation).

(8) Identifier les critères de désignation des zones pour la localisation des unités manipulant des déchets dangereux et des sites d'élimination des déchets.

(9) Déterminer si les autorisations/permissions accordées par les conseils d'État pour la manipulation des déchets dangereux sont conformes à la règle 5(4) et à la règle 11 des règles de 1989 sur les déchets dangereux et si la décision des conseils de contrôle de la pollution des États est sur la base de toute procédure prescrite de la liste de contrôle.

(10) Recommander un mécanisme de publication d'inventaires à intervalles réguliers donnant des informations par zone sur le niveau et la nature des déchets dangereux.

(11) Quel devrait être le cadre pour réduire les risques pour l'environnement et la santé publique en renforçant la réglementation et en promouvant des méthodes de production et des produits respectueux de l'environnement et réduisant ainsi la production de substances toxiques ?

(12) Considérer tout autre domaine connexe que le Comité peut juger approprié.

(13) Examiner la quantité et la nature des stocks de déchets dangereux se trouvant sur les quais/ports/ICD et recommander un mécanisme pour leur élimination en toute sécurité ou leur réexportation vers les exportateurs d'origine.

(14) Décontamination des navires avant leur exportation vers l’Inde pour démolition.

10. Le Comité de haut niveau était composé d'experts de différentes disciplines et domaines, comme il ressort de ce qui suit

1. Dr Claude Alvares (aspects scientifiques des dommages environnementaux et leurs impacts sur la société, aspects juridiques, Convention de Bâle, responsabilité envers le public),

2. Dr DB Boralkar (chimie, contrôle de la pollution, Convention de Bâle, expérience au CPCB et au SPCB dans l'application des réglementations) ;

3. Dr Mme Indrani Chandrasekharan (chimie, formulation de la législation, Convention de base, expérience au MOE.F) ;

4. Dr VK Iya (aspects chimiques et biomédicaux, participation du public) ;

5. Shri Prem Chand (métaux non ferreux et industrie);

6. Dr. KR Ranganathan (études environnementales, contrôle de la pollution et fonctionnement du CPCB, responsabilité envers le public) ;

7. Dr. AK Saxena (ingénierie environnementale, expérience au Conseil national de productivité sur des projets de gestion des déchets dangereux, en particulier la technologie des décharges) ;

8. Dr PK Seth (aspects de la santé et des déchets dangereux ; toxicologie industrielle) ;

9. Dr Sudhir Singhal (questions relatives au pétrole);

10. Shri Paritosh Tyagi (contrôle de la pollution, mécanismes institutionnels et expérience en tant qu'ancien président, CPCB) ;

11. Dr RR Khan, directeur, ministère de l'Environnement et des Forêts et secrétaire membre ;

12. Dr TSR Prasad Rao, directeur de l'Institut indien du pétrole, Dehra Dun (représenté par Dr Himmat Singh, directeur adjoint).

11. Avec l'assistance de Maître Sanjay Parikh, savant avocat comparaissant pour le requérant, Maître AND. Rao, savant avocat représentant le gouvernement central et M. Vijay Panjwani savant avocat représentant le Central Pollution Control Board, nous avons parcouru le rapport détaillé soumis par le High Powered Committee. Tout d'abord, nous souhaitons exprimer notre gratitude pour les efforts déployés et le dévouement dont a fait preuve HPC dans la préparation du rapport et des recommandations qui y sont formulées après une étude approfondie des nombreuses facettes du problème.

12. Le rapport a mis en évidence les domaines qui entraînent la production de déchets dangereux et le domaine limité sur lequel le Comité de haut niveau a concentré son attention, à savoir les opérations industrielles (déchets solides, liquides, gazeux), y compris les industries recyclant les déchets dangereux et autres. détaillé au paragraphe 1.3 relatif à la portée des travaux. Sur 14 Termes de Référence, sur TOANo. 13, le Comité des Hauts Pouvoirs a soumis son rapport le 20″ avril 1998, après examen duquel des instructions ont été émises conformément à l'ordonnance du 10″ décembre 1999.

13. La ratification de la Convention de Bâle par l'Inde montre la détermination de notre pays à résoudre le problème sur la base des principes énoncés dans ledit document. La décision aurait été prise par consensus par 65 participants à la conférence d'interdire immédiatement toutes les exportations de déchets dangereux de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) vers des pays non membres de l'OCDE pour élimination et au début de l'année 1998 pour recyclage. doivent donc être gardés en vue blanche compte tenu du nombre d'articles à interdire. Il convient également de noter que, compte tenu de la perspective générale dans laquelle ont été élaborés les termes de référence, y compris non seulement les aspects des déchets dangereux importés mais également la gestion des déchets dangereux indigènes, le HPC ne s'est pas limité à juste titre à la situation de crise qui est le résultat de l'importation et du déversement illégaux continus de déchets dangereux, mais il s'est également manifesté. Les faiblesses systémiques qui s’étaient développées ont entraîné des progrès lents dans la résolution du problème. HPC a observé que les problèmes posés par le traitement local de substances toxiques telles que le plomb et les huiles usées et par les processus industriels qui les génèrent ainsi que par les méthodes d'élimination telles que les incinérateurs et les décharges sont bien plus graves et d'une ampleur bien plus grande que ceux associés à l'importation de ces déchets. Dans cette perspective, divers aspects de la production locale et de la gestion des déchets dangereux ont été examinés en profondeur. Compte tenu de cette approche, nous sommes d’accord avec la conclusion tirée par HPC selon laquelle le MOEF n’a déployé aucun effort concerté ou cohérent qui doit nécessairement être de nature promotionnelle, éducative et de coordination – pour montrer la mise en œuvre des règles HW de 1989. Nous espérons que sur la question en question, il n’y aura désormais aucune action sérieuse et soucieuse de la part du MOEF.

14. Le 23 septembre 2003, M. Parikh a déposé un bref résumé des instructions devant être émises sur la base des recommandations du Comité de haut niveau et y a également indiqué les aspects sur lesquels le MOEF s'est mis d'accord ainsi que les aspects qui sont désormais couverts. par modification des règles HW, 1989, par notification datée du 3 mai 2003. Les aspects sur lesquels le MOEF a accepté sont indiqués dans son affidavit daté du 13 septembre 2003. Le MOEF veillera à ce que l'accord ne reste pas uniquement sur papier. . Les directions

demandée par le pétitionnaire et que le MOEF a accepté doit être mise en œuvre dans la lettre et dans l'esprit. La mise en œuvre, partout où elle doit être effectuée par le MOEF, doit être effectuée immédiatement et partout où elle doit être effectuée par un autre ministère, autorité ou agence, le ministère nodal/MOEF veillera à ce qu'elle soit ainsi mise en œuvre. En cas de doute ou de litige, il appartiendrait au MOEF de satisfaire cette Cour. En outre, le ministère devra également développer un mécanisme pour garantir que, partout où ses instructions ne sont pas mises en œuvre, les mesures nécessaires soient prises contre ceux qui en sont responsables. Si une consultation interministérielle est nécessaire, le responsable est t ; être prises par le MOEF pour veiller à ce que de telles consultations aient lieu et que des mesures efficaces soient prises.

15. Premièrement, les principes juridiques en bref peuvent être notés.

La situation juridique concernant l'applicabilité du principe de précaution et du principe du pollueur-payeur, qui font partie du concept de développement durable dans notre pays, est désormais bien établie. Dans Vetiore Citizens` Welfare Forum contre Union of India & Ors. [(1996) 5 SCC 647], un collège de trois juges de cette Cour, après s'être référé aux principes élaborés lors de diverses conférences internationales et au concept de « développement durable », a notamment statué que le principe de précaution et le principe du pollueur-payeur ont n'a pas émergé et régit le droit dans notre pays, comme le montrent clairement les articles 47, 48-A et 51-A(g) de notre Constitution et cela, en fait, dans les différentes lois environnementales, y compris la loi sur l'environnement (protection), 1986 , ces concepts sont déjà implicites. Ces principes sont considérés comme faisant désormais partie de notre loi. En outre, il a été observé dans le cas du Vellore Citizens` Welfare Forum que ces principes sont acceptés comme faisant partie du droit international coutumier et qu’il ne devrait donc y avoir aucune difficulté à les accepter comme faisant partie de notre droit national. On peut également se référer à la décision rendue dans l'affaire AP Pollution Control Board Vs. Prof. MV Nayudu (Retd.) et Ors. [(1996 5 SCC 718] où, après avoir fait référence aux principes relevés dans l'affaire Vellore Citizens` Welfare Forum, ceux-ci ont été expliqués plus en détail en vue de permettre aux tribunaux et aux autorités environnementales d'appliquer correctement les J'ai déclaré les principes dans les affaires qui leur sont soumises. Dans cette décision, il a également été observé que le principe de bonne gouvernance est un principe accepté des lois internationales et nationales. Il comprend l'état de droit, les institutions publiques efficaces, la transparence et la responsabilité. et des affaires publiques, le respect des droits de l'homme et la participation significative des citoyens au processus politique de leur pays et aux décisions affectant leur vie. Il a également été fait référence à l'article 7 du projet approuvé par le groupe de travail de la Commission du droit international. en 1996 sur la « Prévention des dommages transfrontaliers dus à des activités dangereuses » pour inclure la nécessité pour l'État de prendre les mesures législatives, administratives et autres nécessaires » pour mettre en œuvre le devoir de prévention des dommages environnementaux. Les préoccupations environnementales ont été placées au même piédestal que les préoccupations relatives aux droits de l’homme, toutes deux liées à l’article 21 de la Constitution indienne. Il est du devoir de cette Cour de rendre justice en prenant en considération tous les aspects. Il a également été observé qu'en vue d'assurer qu'il n'y ait aucun danger pour l'environnement ni pour l'écologie et, en même temps, d'assurer un développement durable, la Cour peut soumettre les aspects scientifiques et techniques pour enquête et avis à des organismes d'experts. . Les dispositions d'un pacte qui élucident et visent à mettre en œuvre les droits fondamentaux garantis par notre Constitution peuvent être invoquées par les tribunaux en tant qu'aspects de ces droits fondamentaux et donc exécutoires en tant que tels (voir Union du peuple pour les libertés civiles contre Union de l'Inde). & Anr. [(1997) 3 SCC 433]. Il ne fait aucun doute que la Convention de base met en œuvre les droits fondamentaux garantis par l'article 21. Les droits à l'information et à la participation communautaire pour la protection de l'environnement et de la santé humaine sont également un droit qui découle de l'article 21. Le gouvernement et les autorités doivent donc motiver la participation du public. Ces principes sacrés ont été gardés à l'esprit par nous, en examinant et en déterminant divers aspects et facettes des problèmes en cause et les remèdes autorisés.

16. Différents aspects du rapport nécessitent un examen sérieux et une mise en œuvre par le gouvernement central. Avant d'indiquer certains de ces aspects, les instructions/ordonnances qui ont été rendues par cette Cour les 23, 24 et 25 septembre 2003 peuvent être reproduites comme suit :

Commande/instructions Dt. : 23 septembre 2003

"White considérant les recommandations concernant les changements nécessaires pour réglementer le fonctionnement des unités traitant des déchets dangereux dans la catégorie des garanties lors de l'importation de déchets dangereux et la suggestion de supprimer le paragraphe (3) de la règle 12 des déchets dangereux Règles, telles que modifiées en mai 2003, notre attention a été attirée sur l'Annexe – 3. L'Annexe – 3, à son tour, fait référence à la Règle 3(14) (c) et à la Règle 12(a). La règle 3(14) définit les « déchets dangereux ». La règle 3(14) (c) se lit comme suit :

« Règle 3

Sous-règle (14)(c) : Déchets répertoriés dans les listes « A » et « B » de l'annexe - 3 (partie A) applicable uniquement en cas d'importation ou d'exportation de déchets dangereux conformément à la règle 12, 13 et 14 s’ils possèdent l’une des caractéristiques dangereuses énumérées dans la partie B de l’annexe – 3.

Explication : Aux fins de cette clause

(i) tous les déchets mentionnés dans la colonne (3) de l'annexe – 1 sont des déchets dangereux, quelles que soient les limites de concentration indiquées dans l'annexe – 2, sauf indication contraire, et l'annexe – 2 ne sera applicable qu'aux déchets ou aux constituants des déchets non couverts dans la colonne. (3) de l'annexe 1; (ii) L’annexe 3 ne sera applicable qu’en cas d’importation ou d’exportation.

1 7. Dans la notification datée du 23 mai 2003, il n'y a pas de règle 12(a). La crainte exprimée est que la règle 12(3), en raison de son ambiguïté, puisse faire l'objet d'abus et que, sous le couvert de ladite règle, les matières premières des articles interdits puissent être importées. En outre, M. Parikh soutient qu'il ne semble pas y avoir de nécessité d'avoir recours au paragraphe 3) compte tenu de la règle 12(1). Laissez M. ADN. Rao prend des instructions et dépose un affidavit clarifiant la situation. Si nécessaire, le rectificatif requis doit être publié.

18. Les règles 13 et 14, lues avec la définition des termes "exportateur", "exportateur" et "importateur", peuvent prêter à une certaine confusion en raison de certaines ambiguïtés apparentes. Que le gouvernement indien en prenne acte et dépose un affidavit.

19. La sous-règle (12) de la règle 19 se lit comme suit : -

« Dans le cas d'unités enregistrées auprès du ministère de l'Environnement et des Forêts ou du Conseil central de contrôle de la pollution pour les articles placés dans la « catégorie libre » dans les notifications nos.

22(RE-99) 1997-2002 du 30 juillet 1999. 26(RE-99) 1997-2002 du 10 septembre 1999 ; 38 (RE-2000) 1997-2002 du 16 octobre 2000 et 6 (RE-2001) du 31 mars 2001 émis par la Direction générale du commerce extérieur et autres notifications similaires émises sur la base de l'avis du ministère de l'Environnement et des Forêts, une autorisation d’importation préalable de ce ministère ne sera pas requise.

20. La règle 19 traite de la procédure d'enregistrement et de renouvellement de l'enregistrement des recycleurs et des raffineries.

Le paragraphe (1) exige que toute personne désireuse de recycler ou de reraffiner des déchets de métaux non ferreux comme spécifié à l'annexe 4 ou de l'huile usée ou de l'huile usée de s'inscrire auprès du Central Pollution Control Board. Il y a deux réserves à substituer (1). Lesdites dispositions prévoient les cas dans lesquels l'enregistrement n'est pas requis. Apparemment, il semble difficile de comprendre la raison de l'insertion du paragraphe (2) dans la règle 19 qui prévoit l'enregistrement et le renouvellement et du paragraphe (12) prévoyant la suppression de l'autorisation d'importation préalable. À première vue, nous espérons que l'intention n'est pas d'autoriser des articles interdits ou des déchets dangereux sous le couvert du paragraphe (12) de la règle 19. Cela peut avoir pour effet de mettre à néant la règle 13. Cet aspect doit également être examiné par le ministère de l’Environnement et des Forêts et affidavit déposé dans les 8 semaines.

21. Instructions de commande Dt : 24 septembre 2003

"En ce qui concerne les installations adéquates de test dans les laboratoires aux points d'entrée, c'est-à-dire les ports, les zones douanières ICD, pour tester les déchets potentiellement dangereux et les matières recyclables et lesdits laboratoires étant gérés par du personnel qualifié, la position du MOEF est que les douanes Les laboratoires sont en cours de modernisation. Monsieur ADN. Rao demande 12 mois pour mettre à niveau les laboratoires. En autorisant ladite demande, mais en ordonnant que des rapports trimestriels soient déposés devant ce tribunal détaillant les progrès réalisés, les onglets, comme suggéré, devraient être améliorés et dotés d'officiers d'état-major affectés dans un délai de 12 mois. Le rapport de conformité doit être déposé peu après l'expiration du délai de 12 mois. Pendant ce temps, le test doit être effectué par des laboratoires accrédités et certifiés par le CPCB.

22. Le CPCB, déclare M. Panjwani, dispense une formation périodique aux fonctionnaires des douanes et des ports, le document préparé par le Dr KR Ranganathan, membre du HPC, sur l'aspect de la méthode d'essai « pour l'analyse des déchets dangereux, l'instrumentation et les exigences de formation ». fera partie de la formation dispensée par le CPCB.

23. OBJET : Loi sur les douanes

L'article 11 de la Loi douanière de 1962 habilite le gouvernement central à interdire soit de manière absolue, soit sous réserve des conditions qui peuvent être spécifiées dans la notification, l'importation et l'exportation de marchandises s'il est convaincu que cela est nécessaire pour l'une des fins énoncées. dans la sous-section (2). Il est implicite que si l'importation est contraire à une loi en vigueur, cette importation doit être interdite.

24. L'importation de 29 articles a déjà été interdite en vertu de l'Annexe 8 des Règles sur les déchets dangereux telles que modifiées en mai 2003. Nous ne voyons aucune raison pour laquelle une notification au titre de l'article 11 interdisant l'importation desdits 29 articles ne serait pas émise immédiatement. Nous ordonnons au gouvernement central d'émettre une telle notification sans plus tarder.

25. La Convention de Bâle a interdit 76 articles. Nous envisageons d'émettre des instructions au ministère de l'Environnement et des Forêts pour examiner les éléments restants. Il est implicite que si plusieurs articles sont interdits, la notification correspondante sera émise par le gouvernement central en vertu de l'article 11 de la Loi sur les douanes.

26. Les règles HW autorisent l'importation de certains articles sous réserve du respect de certaines conditions. La notification requise est émise rendant obligatoire le respect desdites conditions avant le dédouanement de l'envoi importé.

27. Objet : Major Port Trust Act :

L'autorité compétente, lors de l'élimination des déchets dangereux, dans l'exercice du pouvoir en vertu des articles 61 et 62 du Major Port Trust Act, 1963, est chargée de veiller à ce que les règles sur les déchets dangereux, telles que modifiées à ce jour, soient respectées, en notamment ses articles 19 et 20.

28. RE : Loi de 1992 sur le commerce extérieur (développement et réglementation)

La politique d'exportation et d'importation (Politique d'Exim) publiée de temps à autre, en vertu de la Loi de 1992 sur le commerce extérieur (développement et réglementation), notamment, énumère les marchandises dont l'importation est interdite. Nous demandons au gouvernement central que ladite politique corresponde également aux règles sur les déchets dangereux, telles que modifiées de temps à autre, ce qui signifie que si l'importation d'un article est interdite en vertu des règles sur les déchets dangereux, cela sera reflété dans la politique d'exportation en vigueur.

29. Pour la conception et la mise en place d'installations d'élimination, comme prévu dans la règle 8-A des règles HW (M&H), les critères pour les décharges de déchets dangereux publiés par le CPCB en février 2001 et le manuel de conception, de construction et de contrôle de qualité des revêtements et Les couvertures pour les décharges de déchets dangereux publiées en décembre 2002 doivent être suivies et respectées. Parallèlement à l'affidavit de MM Subba Rao, déposé le 13 septembre 2003, l'annexe II définit le statut des sites d'élimination des déchets dangereux. Selon ladite annexe, 89 sites ont été identifiés dont 30 ont été notifiés. M. ADN Rao, sur instructions, déclare que sur 30, 11 décharges communes sont prêtes et opérationnelles – deux dans le Maharashtra, une dans l'Andhra Pradesh et huit dans le Gujarat et que certaines de ces décharges sont conformes aux critères et au manuel susmentionnés. Des mesures seront prises pour accélérer l'achèvement des décharges restantes. Dans cette optique, des mesures devraient être prises pour déplacer les déchets dangereux des endroits où cela est autorisé vers ces décharges. Le transport des déchets dangereux serait conforme à la règle 7 et aux lignes directrices publiées de temps à autre par le CPCB. M. Panjwani déclare que les lignes directrices sont prêtes. Que le même soit publié immédiatement.

30. SURVEILLANCE :

Le CPCB édictera des lignes directrices à suivre par tous les intéressés, y compris SPCB et les exploitants de décharges, pour le bon fonctionnement et l'entretien desdits décharges.

31. OBJET : Impact des déchets dangereux sur la santé des travailleurs

Nous avons examiné la suggestion du HPC dans le cadre du mandat no. 4 relatif à l'impact des déchets dangereux sur la santé des travailleurs. Compte tenu des recommandations et des arguments présentés par les éminents avocats, nous ordonnons au ministère du Travail et au ministère de l'Industrie de constituer un comité spécial chargé d'examiner la question et d'énumérer les prestations médicales qui peuvent être fournies aux travailleurs compte tenu des risques professionnels ainsi que des avantages médicaux qui peuvent être fournis aux travailleurs. - en gardant ainsi à l'esprit la question de la santé des travailleurs et des indemnités qui pourraient devoir leur être versées. Lors de l'examen des recommandations, le comité tiendra également compte du jugement de cette Cour dans l'affaire Consumer Education and Research Center c. Union of India (1995 (3) SCC 42). Le rapport de la commission spéciale est présenté dans un délai de quatre mois.»

32. Ordre/instructions Dt : 25″` septembre 2003

« Conformément aux instructions de cette Cour en date du 4 février 2002 et aux affidavits déposés au nom du ministère de l'Environnement et des Forêts du gouvernement indien, en particulier, les affidavits de M. PV Jayakrishnan en date du 22 février 2002 (page 2291), 6 mars 2002 (page 2381) et M. M. Subba Rao en date du 19 mars 2002 (page 2385), il semble à première vue que 15 importateurs, dont les noms et adresses sont indiqués à la page 2386, ont importé illégalement des huiles usées dans 133 conteneurs. en tenue d'huile lubrifiante. Le HPC dans son rapport (pp. 170171) avait remarqué la présence du lot de ces huiles usagées. Sur instruction de cette Cour, les tests en laboratoire effectués ont montré la même chose que les huiles usées dangereuses. Par ordonnance du 5 mai 1997, cette Cour a ordonné qu'aucune importation ne soit effectuée ou autorisée par aucune autorité ou personne de tout déchet dangereux qui est déjà interdit en vertu de la Convention de Bâle ou qui sera interdit par la suite avec effet à la date qui y est spécifiée. Le ministère de l’Environnement et des Forêts aurait dépensé une somme de Rs. 6,35 lacs sur analyse des huiles usagées. Il ne semble y avoir rien au dossier démontrant qu'une mesure importante ait été prise contre les importateurs et d'autres personnes en autorisant l'importation en violation de l'ordonnance de cette Cour. En outre, il ne semble pas que le MOEF ait pris des mesures pour récupérer les sommes dépensées en analyse. Il semble que lesdits conteneurs se trouvent au port de Nhava-Sheva. Actuellement, l'une des questions à considérer est celle de la réexportation ou de la destruction de ladite substance et des autres mesures à prendre à la suite de l'importation illégale. Avant de passer des commandes, nous jugeons approprié d'adresser un avis aux 15 importateurs ainsi qu'au commissaire des douanes concerné. Le commissaire des douanes devra déposer un affidavit indiquant les mesures qui ont été prises à ce jour concernant les 133 conteneurs susmentionnés. Les importateurs sont invités à justifier pourquoi l'envoi en question ne doit pas être réexporté ou détruit à leurs frais et pourquoi le montant dépensé pour l'analyse en laboratoire ne leur sera pas récupéré et pourquoi ils ne devraient pas être dirigés vers effectuer le paiement des indemnisations conformément aux principes du pollueur-payeur et aux autres mesures prises à leur encontre. Nous chargeons le ministère de l'Environnement et des Forêts de servir les 15 importateurs en tant que commissaire des douanes concerné. Le ministère serait habilité à bénéficier de l'assistance de la police, du magistrat de district ou du magistrat métropolitain pour effectuer la notification aux importateurs. Nous ordonnons à ces autorités de fournir toute l'aide possible à cet égard. Dasti avis à donner.

33. Les importateurs et le commissaire des douanes ont eu le temps de déposer des affidavits et, après examen, des instructions appropriées seront émises.

34. La Convention de Bâle, dont nous avons parlé plus haut, a interdit l'importation de 76 produits. Les HWRutes de 1989 interdisent toutefois 29 articles. Quelle est la position des autres points, nous ne le savons pas, sauf la position du MOEF selon laquelle ils sont à l'étude. Nous souhaitons consigner officiellement que le rapport du Comité de haut niveau (HPC) a été soumis il y a près de 2 1/2 ans. Compte tenu de l’ampleur du problème, le MOEF aurait dû accorder plus d’attention à ces questions et prendre les mesures appropriées.

35. Dans le chapitre 5 relatif aux conclusions générales : les autorités de protection de l'environnement relatives au fonctionnement du ministère de l'Environnement et des Forêts et à ses différentes divisions, la structure du ministère, les fonds dont il dispose, HPC a mis en évidence l'approche adoptée par ce ministère particulier. et d'autres questions liées à l'environnement, sont tenues d'adopter. Ces observations sont les suivantes :

5. CONSTATATIONS GÉNÉRALES : AUTORITÉS DE PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

5.1 LE MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU MOEF

« Le MOEF est le point focal du gouvernement indien pour toutes les questions liées à l'environnement. En tant que ministère nodal, sa responsabilité première est d’assurer la coordination avec tous les autres ministères concernés. Les discussions et les études du HPC montrent que d'autres ministères doivent également jouer un rôle majeur.

Par exemple, toutes les marchandises importées doivent passer par les douanes, qui dépendent du ministère des Finances. TOUTES les questions relatives aux importations et aux exportations sont traitées par le ministère du Commerce sous la direction duquel opèrent la DGFT et la DGCIS (situées à Calcutta). Le besoin de création d'emplois et, par conséquent, les questions liées à la politique du travail et industrielle, à la sécurité industrielle, aux risques pour la santé au travail, à l'indemnisation en cas d'invalidité ou de décès sont toutes des questions traitées par le ministère du Travail.

Une part importante de la pollution de l'environnement est liée à l'eau (à la fois les eaux de surface et, en particulier, les eaux souterraines) ; le Ministère des Ressources en Eau est clairement impliqué. Les aspects toxicologiques des déchets dangereux tels que les métaux lourds, les perturbateurs endocriniens et d'autres problèmes doivent être traités par le ministère de la Santé et les principaux centres de recherche qui en relèvent, en particulier le Conseil indien de la recherche médicale, et conformément au CSIR et le Département de Biotechnologie.

De nombreux autres ministères seront également impliqués sur des questions spécifiques, tels que le ministère du Pétrole et du Gaz naturel pour le secteur pétrolier, et les ministères des Chemins de fer, de la Défense et des Transports de surface sur les questions liées à l'utilisation à grande échelle des systèmes de batteries et leur élimination. Il sera nécessaire d'interagir avec le ministère de la Justice sur les questions liées à la législation, et de manière approfondie avec les gouvernements des États en ce qui concerne la mise en œuvre des lois, des règles, des réglementations et des lignes directrices au niveau local. Il ne s’agit pas ici d’une déclaration complète couvrant tous ceux qui assument des responsabilités liées à l’environnement, mais seulement de mettre en évidence les plus importantes.

Le HPC a remarqué que la principale façon de fonctionner jusqu'à présent a été pour le ministère de l'Environnement et des Forêts d'écrire des lettres standard (généralement à des niveaux officiels inférieurs) qui soit ne reçoivent pas de réponse, soit de manière insatisfaisante, soit fournissent des informations qui ne résisteront pas à un examen minutieux ; il n'y a généralement aucun contrôle. Il semble y avoir une préoccupation uniforme à tous les niveaux du gouvernement quant aux graves implications de l'importation, de la production, de l'accumulation, du transport et de l'élimination des déchets dangereux dans le pays.

Le MOEF est (actuellement) dirigé par un ministre assisté d'un ministre d'État ; et ils ont sous leur direction un secrétariat dirigé par un secrétaire du gouvernement indien (du côté administratif transférable). Le ministère dispose d'un personnel composé de personnel administratif et technique. L'effectif du personnel administratif (IAS/IRS/CSS, etc.) de l'aile Environnement du MOEF compte 435 postes sanctionnés, contre lesquels 416 postes sont aménagés. Cependant, l'effectif scientifique et technique ne compte que 86 postes sanctionnés, auxquels sont affectés 79 postes. On constate ainsi qu'il existe un fort déséquilibre entre le nombre de postes administratifs et scientifiques au sein du MOEF. La situation factuelle est présentée dans le vol. II- Annexe A25. Il convient de rappeler que ce ministère – tant du côté de l'Environnement que des Forêts – a été créé comme un ministère de promotion de la science et non comme un ministère administratif/bureaucratique comme il est devenu. Le CHP est d'avis que ce changement est tout à fait indésirable, particulièrement dans le cas des officiers de niveau supérieur, qui sont tous des administrateurs, sujets à des mutations fréquentes.

Le ministère peut (et il le fait parfois) faire appel au CPCB pour obtenir des conseils sur des questions techniques. De temps à autre, il nomme, à sa discrétion, des comités techniques chargés de traiter de questions particulières.

Le MOEF dispose d'une Division de gestion des substances dangereuses (HSMD) – actuellement dirigée par un responsable de l'IAS au niveau du co-secrétaire – qui s'occupe de la gestion des déchets dangereux (à la fois indigènes et importés), des produits chimiques dangereux, des accidents chimiques majeurs, des déchets solides municipaux, biomédicaux. déchets et responsabilité et indemnisation liés aux accidents chimiques. La Division est également le point focal des accords internationaux sur l'environnement, à savoir la Convention de Bâle sur les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et leur élimination ; la Convention sur les polluants organiques persistants (POPS) (en cours de négociation) ; et les procédures de consentement éclairé préalable (PIC). La mise en œuvre globale des règles HW de 1989, ainsi que diverses réglementations promulguées sur les sujets ci-dessus dans tout le pays, sont liées à cette division. La Division ne dispose que de 6 scientifiques.

Le ministère de l'Environnement et des Forêts dispose d'un budget annuel total de Rs. 765 crores de roupies (432 crores de roupies pour l'environnement et 333 crores de roupies pour les forêts) et un budget hors plan de 115 crores de roupies (81 crores de roupies pour l'environnement et 34 crores de roupies pour les forêts) pour l'année 2000-2001. Le HPC a été informé que la division HSM reçoit environ 3,6 crores de roupies (du budget du Plan). Cependant, à partir du rapport 53″ sur les demandes de subventions (1998-99) présenté au Rajya Sabha, le HPC a noté que sur la somme de Rs.4 crores allouée à la Division HSM cette année-là, les dépenses réelles n'étaient que de Rs. .2,74 croes et le reste a été rendu. Les allocations budgétaires annuelles du MOEF pour les cinq dernières années sont présentées dans le tableau 19.

On peut noter à partir de la figure 1 (structure du MOEF traitant des déchets dangereux) qu'il n'y a que quatre agents chargés de superviser la mise en œuvre des règles de DD dans tout le pays. Ces agents sont également responsables de la formulation et de la mise en œuvre de nouvelles politiques concernant la gestion de ces déchets dangereux, en plus de représenter le gouvernement lors des négociations de Bâle. De plus, comme on peut le voir sur la même figure 1, ces agents ont également des responsabilités autres que les déchets dangereux au sein du ministère.

Le fait que la composante technique du MOEF soit petite, en particulier compte tenu du fait qu'il a été créé en tant que département scientifique, et en outre, que le HSMD soit encore plus restreint et que les ressources mises à disposition ne puissent pas être pleinement utilisées, sont à l'origine du problème de tous. un malaise omniprésent, par exemple la dépendance à l'égard de la formulation de règles et de l'introduction de lois, l'adhésion rituelle aux formalités bureaucratiques et l'absence de réflexion sur les approches promotionnelles, la complaisance et, enfin, le manque de concentration sur la mise en œuvre.

Le HPC estime que le rôle et la responsabilité principale du MOEF devraient être d'assurer la préoccupation et le sentiment d'urgence nécessaires, et d'assurer la coordination entre les différents ministères et gouvernements des États sur les questions à mesure qu'elles se présentent. Cette coordination peut se faire au niveau des réunions prises par le Ministre/Secrétaire en charge du Département ; ou, si nécessaire, référé au secrétaire du Cabinet qui préside les réunions interdépartementales au niveau du secrétaire. En fin de compte, ce que nous attendons, ce sont des résultats et non la paperasserie, caractéristique de la bureaucratie, qui fournit l’alibi habituel.

Un autre rôle important que le MOEF doit jouer est de sensibiliser la société et les autres parties prenantes, et d'assurer des programmes de formation pédagogique. Cette dernière devrait certainement couvrir ceux qui sont directement concernés par les programmes de mise en œuvre, par exemple les scientifiques environnementaux, les fonctionnaires, etc. Une portée plus large est nécessaire ; un tel qui caractérise la campagne. en ce qui concerne le tabac, où les dangers du cancer du poumon, des maladies respiratoires, etc. sont mis en évidence de manière criante, cela a de plus en plus abouti à une interdiction de fumer dans les espaces/bâtiments publics ; dans les avions, etc.

Le MOEF a également la responsabilité de veiller à ce que la recherche et le développement soient menés sur les aspects scientifiques et technologiques liés à ce domaine. Dans l’ensemble, des recherches de grande envergure et futuristes doivent être menées avec le soutien du gouvernement central. Il est peu probable que, dans la situation financière actuelle, un soutien financier significatif soit apporté par les gouvernements des États à cette fin. Le MOEF devrait également encourager l'industrie et les associations industrielles à participer à la recherche, en particulier liée à leurs domaines d'activité spécifiques, par exemple ETPS, CETPS, installations d'élimination, technologies propres et plus propres, etc. matériel, qui devrait être spécifiquement destiné à la promotion de la recherche et du développement. Le HPC a traité de l'importance de la recherche et du développement dans ce domaine à un autre endroit du présent rapport.

Le MOEF doit travailler en étroite collaboration avec la Commission de planification dans le domaine du développement durable. Nous reconnaissons la nécessité de programmes de développement visant à accroître la production, la productivité et à créer des emplois. La croissance du PIB, l’industrialisation et les exportations de production d’énergie en font partie. Toutefois, cela ne peut se faire au détriment du présent et de l’avenir en termes de qualité de vie de la société dans son ensemble. Politique industrielle relative aux industries qui devraient être encouragées et autorisées, au rôle des petites et moyennes entreprises (PME), aux questions liées aux zones industrielles (y compris leur gouvernance, les installations à fournir, etc.), aux modèles d'utilisation des sols, au développement urbain et au zonage et ces autres questions sont de nature générale et nécessitent une politique nationale globale. Ces problèmes ne peuvent pas être traités par un ministère/département individuel en se souciant uniquement de son domaine de responsabilité limité. Le MOEF a la responsabilité de mettre en avant les implications environnementales implicites des diverses options politiques.

Le MOEF sera clairement le point focal du gouvernement indien en ce qui concerne les problèmes internationaux qui se posent dans ce domaine.

Le MOEF doit être encouragé à utiliser les vastes capacités techniques qui existent dans le pays. Cela peut prendre la forme d'installations relevant d'une Agence nationale de protection de l'environnement si celle-ci est constituée, ou de l'actuel CPCB, convenablement renforcé et doté des responsabilités nécessaires. En outre, les commissions nationales de contrôle de la pollution doivent être équipées et dotées d'un personnel adéquat, ainsi que les laboratoires relevant de diverses agences scientifiques du pays et du secteur privé. Le MOEF doit s'assurer que des installations adéquates sont disponibles aux points d'entrée du pays (par exemple ports, ICDS, zones douanières) pour effectuer les mesures de premier niveau afin d'aider à la prise de décision ; ainsi que des laboratoires certifiés (qu'ils soient du secteur public ou privé) qui peuvent fournir des rapports scientifiquement valables et crédibles. De plus en plus, les exportations devront être respectueuses de l’environnement, convenablement étiquetées et certifiées.

Ce qui précède vise à illustrer la conviction du HPC selon laquelle le MOEF a suffisamment de tâches à accomplir au plus haut niveau, pour garantir que le reste de la structure concernée par le domaine de l'environnement (en particulier les déchets dangereux, leur importation) , génération et élimination) fonctionne de manière à minimiser les déchets dans la production, à réduire l'utilisation de produits toxiques, à maximiser le recyclage écologiquement rationnel, à utiliser d'autres façons de déchets dits, à réduire les solutions en fin de chaîne et, enfin, lorsque cela est inévitable, installations d’élimination respectueuses de l’environnement. Il est de la responsabilité première du MOEF de veiller à ce que le cadre institutionnel national fonctionne de manière à garantir cet objectif et à ce qu'il existe un programme d'actions ciblé et échelonné. Il ne doit pas se contenter de publier des règles/lignes directrices qui ne sont pas mises en œuvre.

36. Il semble que peu de choses aient été faites. Il est donc impératif d'ordonner au gouvernement central d'examiner en détail et avec le plus grand sérieux les recommandations de restructuration et autres suggestions qui découlent de la partie susmentionnée du rapport. Le gouvernement central et le MOEF envisageraient également de renforcer la Division de gestion des substances dangereuses, sans pour autant affaiblir les autres divisions.

37. Revenant à la question de l'interdiction dans le cadre de la Convention de Bâle, et en examinant la question de l'interdiction d'autres produits en plus des 29 produits, le MOEF prendra en considération ce qui a été déclaré sous la rubrique "A" (produits dangereux importés). Déchets qui doivent être inclus dans les règles et interdiction des autres déchets) dans les directions recherchées par le pétitionnaire sur la base de la recommandation du HPC. En outre, le ministère examinerait également la question de l'interdiction des huiles comestibles usagées, de la bouse de vache, des déchets plastiques utilisés sous quelque forme que ce soit, du PVC, des bouteilles en PET, etc. qui, bien que non couverts par la Convention de Bâle, ont un impact dangereux selon le rapport HPC. Selon les recommandations du HPC, ces articles méritent également d'être interdits. Le ministère examinera également tout autre élément pouvant avoir un impact dangereux.

38. Nous examinons ensuite l'aspect des unités qui fonctionnent sans aucune autorisation ou sans violation des conditions d'autorisation délivrées en vertu des règles HW de 1989 telles que modifiées à ce jour. Il existe de nombreuses unités de ce type selon le rapport de HPC. [Voir le rapport HPC en B : État actuel des unités traitant des déchets dangereux inclus dans To Rs.2,6, 7 et 91. Les conseils de contrôle de la pollution des États et les comités de contrôle de la pollution sont invités à fermer immédiatement ces unités.

39. Sur ce qui précède, l'une des instructions demandées par le pétitionnaire est également que l'autorisation pour une unité ne devrait pas être délivrée ou renouvelée tant que l'occupant ne s'est pas engagé à mettre en place un programme visant à réduire le volume ou la quantité et la toxicité des déchets dangereux à le degré qu'ils ont déterminé comme étant économiquement réalisable et que la méthode proposée de traitement, de stockage et d'élimination est la méthode la plus pratique actuellement disponible et qui minimise la menace actuelle et future pour la santé humaine et l'environnement. Par les règles modifiant les déchets dangereux (gestion et manipulation), 2001, la règle 21 concernant les technologies et les normes écologiquement rationnelles pour le reraffinage ou le recyclage a été incorporée. Au lieu de donner les instructions comme suggéré, à notre avis, l'objectif serait mieux atteint si le CPCB, de temps à autre, émettait des instructions aux SPCB et à tous les PCC en leur faisant part des dernières technologies et en exigeant que lesdits conseils/comités veillent leur respect par les unités concernées dans les délais fixés. Le CPCB est invité à se conformer.

40. Concernant le rôle du SPCBS, il a été observé par le HPC qu'en ce qui concerne les autorisations accordées, peu ou pas d'autorisations ont été accordées par lesdits conseils pratiquement pendant toute la période allant de la notification des règles jusqu'au dépôt de la requête écrite. et les ordonnances de la Cour. Par la suite, les autorisations ont été accordées en masse. Ces autorisations ont été accordées explicitement dans le but de remplir l'exigence formelle prévue à l'article 5 du Règlement afin de ne pas entraîner de sanction de la Cour. Le Comité a estimé que ces mêmes mesures avaient été accordées sans que les recycleurs ne disposent d'installations appropriées pour l'élimination en toute sécurité des déchets dangereux, comme l'exige la règle 5(4). Il a en outre constaté qu'à l'exception de quelques cas comme l'Andhra Pradesh et le Gujarat, aucun effort ne semblait avoir été fait par le SPCB pour inspecter les installations et faire pression sur les unités pour qu'elles mettent leurs pratiques de manipulation des déchets dangereux en conformité avec l'autorisation. accordé.

41. HPC a recommandé que « le SPCB concerné devrait élaborer un mécanisme ou une liste de contrôle pour garantir qu'une autorisation pour toute unité générant ou manipulant des déchets dangereux n'est accordée que lorsqu'elle est justifiée par la disponibilité d'installations de traitement et d'élimination adéquates et d'une force de production adéquatement formée. . L'autorisation ne doit être renouvelée que lorsque, en outre (a) les conditions prescrites par le SPCB ont été respectées par l'occupant, (b) des mesures appropriées pour la protection de la santé des travailleurs ont été prises et (c) un bon dossier de conformité. aux exigences réglementaires imposées antérieurement a été maintenue. Les SPCB devraient insister pour que tout déchet dangereux précédemment déversé par une unité soit éliminé avant que l'autorisation ne soit délivrée ou renouvelée à une unité. Les citoyens peuvent être consultés par avis public à cet égard. Afin d'atteindre l'objectif ci-dessus, le CPCB fournira la liste de contrôle requise aux SPCB et veillera à sa conformité.

41.1 En outre, pour une mise en œuvre efficace des instructions et pour réglementer les déchets dangereux, il est nécessaire de renforcer les SPCB et le CPCB en leur fournissant l'infrastructure et la main-d'œuvre nécessaires afin qu'ils puissent émettre les directives nécessaires pour surveiller la manipulation des déchets dangereux comme je l'ai indiqué. suggérée dans le cadre du mandat n° 12, en particulier la suggestion contenue dans les numéros de série. 3,4,6 et 7.

42. Le HPC a découvert des déchets dangereux déversés à l'air libre et a déclaré ce qui suit :
Le HPC a conclu que la situation des déchets dangereux en Inde est assez sombre :

Les déchets dangereux trouvés déversés en pleine nature ont été à l'origine d'une pollution généralisée des eaux souterraines, créant des situations de type sécheresse dans des zones traditionnellement dépourvues d'approvisionnement en eau. Les audiences publiques menées par le HPC dans plusieurs villes ont donné lieu à des plaidoyers et à des représentations de détresse de la part des victimes concernées, ainsi qu'à de sévères plaintes concernant le manque de réponse des autorités statutaires. Les autorités semblent avoir ignoré plusieurs avertissements, rapports, enquêtes et études mettant en évidence des zones de dégradation écologique dues au déversement et à l'élimination aveugles de déchets dangereux. Le HPC a noté un manque de politique et de vision au plus haut niveau. Cela a abouti à un système de gestion très médiocre. Cette situation ne peut pas continuer.»

43. Les autorités sont invitées à veiller à ce que les déchets dangereux ne soient pas autorisés à être déversés dans des décharges à ciel ouvert et, en cas de violation, des mesures rapides soient prises conformément à la loi.

44. RE:C Mise en œuvre des règles RecKlint7 sur les déchets plastiques et des règles de recyclage des déchets de batteries. Projet de règles sur les huiles usées (gestion et manutention).

Le MOEF est chargé de garantir la conformité aux « Règles de 1999 sur les plastiques recyclés, de fabrication et d'utilisation des plastiques » et aux « Règles de gestion et de manipulation des batteries, 2001 ». Le ministère donnera des instructions à toutes les institutions du secteur public pour qu'elles ne mettent pas ouvertement aux enchères leurs déchets dangereux, mais uniquement à celles qui sont des unités enregistrées disposant d'installations de gestion écologiquement rationnelle.

45. RÉ. D. Sauvegardes lors de l'importation de déchets dangereux, changements nécessaires pour réglementer le fonctionnement des unités traitant des déchets dangereux :

Après avoir examiné les observations de HPC, il serait approprié à ce stade de demander au CPCB d'examiner la suggestion suivante de HPC : -

Il faut veiller particulièrement à empêcher les industries qui utilisent notre sol indien pour transformer des produits et des matières premières dont la production a été interdite dans d'autres pays industrialisés. Les unités qui proposent de se livrer à cette activité ne devraient en aucun cas être autorisées ou autorisées. Les règles devraient effectivement empêcher cela. Il ne suffit pas de protéger le pays de l’importation de déchets dangereux ; nous devrions également faire preuve de prudence lors de l'importation de ces industries qui généreront des déchets dangereux problématiques. L'importation d'industries ou de produits doit être soigneusement contrôlée afin d'éviter les technologies et les produits sales, et le CPCB devrait mener des recherches à ce sujet afin que la délocalisation de ces industries des pays industrialisés vers l'Inde soit efficacement contrecarrée et que le transfert de technologie ne se transforme pas en danger. transfert. Les recherches effectuées à cet égard devraient être communiquées par le CPCB aux SPCB pour faire partie de leurs données décisionnelles en matière de consentements et d'autorisations. Après recherche, si nécessaire, le CPCB saisira le MOEF pour prendre les mesures réglementaires nécessaires.

46. Un autre aspect qui a été porté à notre attention est la mauvaise pratique résultant de la prétendue importation de certains produits autorisés.

47. Il ressort des observations de M. Parikh et de M. Joshi, représentant de Container Corporation of India, que des commerçants peu scrupuleux se faisant passer pour des importateurs d'huile usagée ou de mazout de chauffage importent en fait des huiles usagées qui sont un produit interdit. Ils importent également illégalement des déchets de zinc, bien que cela ne soit pas autorisé, sauf dans le cas où plus de 651 TP3T de zinc peuvent être récupérés à partir des déchets.

48. Compte tenu de ce qui précède, nous ordonnons qu'outre d'autres mesures, lorsque l'importation illégale de déchets dangereux a lieu en raison du non-respect des conditions requises par les règles, une enquête soit menée et des mesures appropriées soient prises contre le(s) agent(s) concerné(s). du service qui en est responsable et, si nécessaire, une disposition spécifique à cet effet peut être incorporée dans le Règlement, le cas échéant.

49. En ce qui concerne la collecte et le transport des huiles usées provenant de différentes sources, les autorités doivent veiller à ce que celles-ci soient vendues à des raffineurs ou à des recycleurs enregistrés et s'engagent à les raffiner ou à les recycler conformément aux règles.

50. Revenant maintenant à la question des incinérateurs, il convient de garder à l'esprit, comme l'a observé le HPC, que l'incinération est la méthode de traitement la plus importante pour la destruction de tous les déchets hautement calorifiques et hautement toxiques. L'incinération à haute température à 12 000 degrés Celsius minéralise (décompose en composants non toxiques) toutes sortes de matières organiques. L'efficacité de destruction de 99,99% de composés toxiques sans génération de polluants organiques persistants devrait être le critère principal pour la conception de tels systèmes d'élimination. Elle a en outre observé qu'en outre, lors de la conception du système de stockage définitif, il convient de prendre en compte les paramètres de fonctionnement pertinents, par exemple la température, le temps de séjour et la turbulence. Après inspection, HPC a constaté qu'à quelques exceptions près, la plupart des incinérateurs sont de simples chambres de combustion ou des chaudières industrielles où la température maximale est d'environ 500/550 degrés Celsius, ce qui est beaucoup trop bas. Souvent, ils ne sont pas équipés de dispositifs adéquats de contrôle de la pollution atmosphérique et certains types de déchets, y compris les hydrocarbures non chlorés, sont brûlés dans ce que l'on appelle les incinérateurs. Selon le HPC, ces incinérateurs, plutôt que de détruire les composants dangereux, parviennent en fait à générer des gaz toxiques. Il semble y avoir un besoin urgent d'élaborer des critères de conception pour les incinérateurs afin de protéger les environnements afin de garantir un fonctionnement correct et efficace des incinérateurs à proximité du lieu de production des déchets dangereux.

51. Le HPC a traité de manière exhaustive, au chapitre 6.2, l'aspect du droit à l'information et de la participation du public aux questions relatives aux déchets dangereux, tout en envisageant l'agenda futur consistant à prendre au sérieux cet aspect des déchets dangereux.

52. L'article 3(2)(12) de la loi de 1986 sur la protection de l'environnement stipule la collecte et la diffusion d'informations sur les questions liées à la pollution de l'environnement. Le principe 10 de la Déclaration de Rio reconnaît le droit de recevoir des informations et la participation de la communauté, avec un accent particulier sur les matières dangereuses. Ledit principe se lit comme suit :

« Principe 10 : Les questions environnementales sont mieux traitées avec la participation de tous les citoyens concernés, au niveau approprié. Au niveau national, chaque individu doit avoir un accès approprié aux informations concernant l'environnement détenues par les autorités publiques, y compris les informations sur les matières et les activités dangereuses dans leurs communautés, et la possibilité de participer aux processus de prise de décision. Les États facilitent et encouragent la sensibilisation et la participation du public en rendant les informations largement disponibles. Un accès effectif aux procédures judiciaires et administratives, y compris aux recours et réparations, doit être assuré.

53. Le principe 4 stipule que pour parvenir au développement durable, la protection de l'environnement doit faire partie intégrante du processus de développement et ne peut être considérée indépendamment de celui-ci.

54. Le principe 19 stipule que les États doivent fournir en temps utile une notification préalable et des informations pertinentes aux États potentiellement affectés sur les activités susceptibles d'avoir un effet environnemental transfrontalier négatif important et doivent consulter ces États à un stade précoce et de bonne foi.

55. Le rapport a souligné que les membres d'une communauté alerte et informée, pleinement conscients de la nature des dangers et de leur impact sur leur santé, peuvent contribuer à la protection et à la sauvegarde des ressources naturelles. Il a fait référence à la loi adoptée aux États-Unis à la suite de la tragédie du gaz à Bhopal, à savoir la planification d'urgence et le droit communautaire d'agir, 1986, qui exige la préparation de plans d'intervention d'urgence par les entreprises avec la participation de la communauté locale. Il convient également de noter que, bien que la tragédie du gaz à Bhopal ait eu lieu dans notre pays, aucune législation de ce type n'a été promulguée jusqu'à présent. En outre, HPC a donné un exemple de décision prise par le Conseil de contrôle de la pollution d'Andhra Pradesh qui a décidé que toutes les usines industrielles devraient installer deux panneaux de signalisation de 6 × 4 pieds chacun à un endroit publiquement visible à l'entrée principale ; le premier fournit des informations sur les conditions de consentement spécifique à l'établissement et d'autorisation d'exploitation (CFO) de l'installation et le second fournit des informations sur les rejets de polluants, les émissions atmosphériques, les rejets dans l'eau et les déchets solides. Il a été recommandé que la participation du public soit assurée dans la mesure du possible dans la gestion de la pollution de l'environnement et des déchets dangereux. Les suggestions données à cet égard sont les suivantes :

(i) Des résidents locaux sélectionnés devraient être nommés gardiens de la surveillance de l'environnement, en particulier pour prendre note des déversements illégaux de déchets dangereux.

(ii) L'accès aux archives publiques des autorités de protection de l'environnement devrait être librement autorisé au public, car le droit à un environnement sain a été défini comme faisant partie du droit à la vie en vertu de l'article 21 de la Constitution.

(iii) Les informations importantes pertinentes devraient être affichées sur des tableaux d'affichage et dans les journaux et communiquées par la radio, la télévision et Internet. Le HPC souhaiterait que toutes les industries impliquées dans le secteur des produits chimiques dangereux et générant des déchets dangereux affichent en ligne, à l'extérieur des portes de l'usine, la quantité et la nature des produits chimiques dangereux utilisés dans l'usine, ainsi que les émissions d'eau et d'air et les déchets solides. générés dans les locaux de l’usine. Si une telle date n’est pas communiquée, il faudra demander à l’unité de justifier sa décision, voire même de fermer ses portes.

(iv) Les informateurs et les « lanceurs d’alerte » au sein de l’industrie qui fournissent des informations doivent être protégés et une stricte confidentialité à leur sujet doit être maintenue.

(v) L'audit par un tiers des déchets dangereux, où l'équipe d'audit comprend des membres de la communauté, devrait devenir une pratique courante.

56. Il est suggéré qu'une vaste campagne de sensibilisation soit menée par l'agence de réglementation. Le HPC a préparé une liste de thèmes et de courts programmes télévisés sur les déchets dangereux. Tous ces aspects nécessitent une réflexion sérieuse de la part des autorités concernées.

57. La situation juridique a déjà été évoquée. De toute évidence, le droit à l'information et à la participation communautaire nécessaires à la protection de l'environnement et de la santé humaine est une partie inéluctable de l'article 21 et est régi par les principes environnementaux acceptés. Le gouvernement et les autorités doivent motiver la participation du public en formulant les programmes nécessaires.

58. Un autre aspect qui mérite d'être souligné concerne l'effet des activités de démolition de navires couvertes par le mandat n° 14. Nous ne proposons pas l’arrêt de l’activité de démolition des navires mais celle-ci mérite d’être strictement réglementée en matière de propriété. Lorsque le navire arrive dans un port pour démolition, les autorités concernées doivent être vigilantes quant aux déchets dangereux qui peuvent être générés si des mesures appropriées en temps opportun de la part de diverses agences, en particulier le Maritime Board et le SPCB, ne sont pas prises. La principale activité de démolition de navires en Inde se déroule dans l'État du Gujarat et, par conséquent, le Gujarat Maritime Board et le Gujarat SPCB doivent être conscients des conséquences des mesures appropriées à prendre avant le début des activités de démolition. Selon la recommandation du HPC, le Comité interministériel comprenant le ministère des Transports de surface, le ministère de l'Acier, le ministère du Travail et le ministère de l'Environnement devrait être constitué avec la participation des organisations du travail et de l'environnement et des représentants des industries de démolition navale.

59. L'opération de démolition de navires mentionnée ci-dessus ne peut pas être autorisée à se poursuivre sans le strict respect de tous les principes de précaution, les directives du CPCB et sans prendre les garanties requises qui ont été largement traitées dans le rapport sur les principes de précaution, les directives du CPCB et sans prendre les garanties requises qui ont été largement traités dans le rapport du HPC et incluent l'aspect des conditions de travail des ouvriers.

60. L'une des questions à traiter est la disparition des déchets dangereux des ports autorisés/(Indian Container Depot)ICD/Containers Freight Stations (CFSS) et également comment gérer le nombre de conteneurs qui s'y trouvent. La disparition des déchets dangereux fait l'objet du mandat n°13. Par ordonnance datée de décembre 1999, cette Cour a ordonné que la liste des importateurs ayant effectué des importations illégales soit versée au dossier. Notre attention a été attirée sur divers affidavits ainsi que sur le paragraphe 4.2 du rapport HPC relatif aux importations non autorisées à grande échelle : Comme la liste de ces importations illégales n'était pas disponible, cette Cour, par une ordonnance datée du 3 décembre 2001, a ordonné au gouvernement d'enquêter. dans la question. L'arrêté du 3″ décembre 2001 a conduit à la nomination par le Gouvernement de 8 membres du Comité, qui sera présidé par Monsieur AC Wadhwan. Le Comité Wadhwan a soumis un rapport daté du 26 juillet 2002. Selon le rapport dudit Comité, la situation des stocks de marchandises dangereuses liées dans divers ports/ICD/CFS est la suivante :

Nom du port/ICD/CFS Nombre de conteneurs

ICD, Ludhiana 63(+21747 tambours)
ICD, Tughtakabad 427 ICD, Ballabhgarh 10 Kandla Port Trust 21 Mumbai Port Trust 34 Jawaharlal Nehru Port Trust
Calcutta Port Trust 1 Chennai Port Trust 83+990 fûts (Quantité en tonnes)
CIM Bangalore 86

61. Le rapport suggère qu'il pourrait être nécessaire de prendre des mesures contre l'importateur pour importation illégale, conformément à la Loi douanière de 1962. En outre, elle note que le Conseil central des accises et des douanes du ministère des Finances a été invité à prendre des mesures contre les importateurs d'envois illégaux de déchets dangereux.

62. D’une manière générale, la question se présente sous deux aspects : l'une concerne les importations illégales qui ont été dédouanées et les lots ont déjà trouvé leur chemin vers le marché. Ces prétendues importations illégales ont été effectuées il y a quelques années. En ce qui concerne cette catégorie d'importations illégales, nous ordonnons que des mesures contre toutes les personnes concernées soient prises par les autorités concernées conformément à la loi.

63. Le deuxième aspect concerne le stock de déchets dangereux susmentionnés, se trouvant dans différents ports/ICD/CSF. La question est de savoir comment ce stock sera évacué des ports/ICD/CSF respectifs. Ce stock peut encore une fois être divisé en deux catégories ; premièrement, la catégorie pour laquelle l'importation est interdite en vertu des règles HW, telles que modifiées à ce jour, ou l'engraissement dans une catégorie interdite aux termes de la Convention de Bâle. Il convient également de se référer à cet égard à l'ordonnance de ce tribunal en date du 5″ mai 1997 mentionnée ci-dessus. Parmi les différents envois liés aux endroits susmentionnés, les envois relevant de cette catégorie devront être traités différemment. Ces envois doivent être soit réexportés, si cela est autorisé, soit détruits aux risques, aux frais et aux conséquences de l'importateur. Il ne peut être question de permettre à ces envois d'acheminer vers le sol indien.

64. La deuxième catégorie concerne les déchets dangereux pour lesquels l'interdiction n'est pas totale et quels déchets dangereux sont réglementés car il est permis de les recycler et de les retraiter dans les paramètres donnés et autorisés par des personnes autorisées spécifiées disposant des installations requises, en vertu des règles. , tel que modifié à jour. Les lots d'engraissement relevant de cette catégorie doivent être libérés/éliminés ou vendus aux enchères, conformément aux règles, aux recycleurs/transformateurs enregistrés. Dans le cas où, après des efforts, un importateur de l'une des catégories n'est pas traçable, l'envoi importé par cet importateur peut être traité aux risques, aux frais et aux conséquences de cet importateur. L'envoi de cet importateur ne peut pas être autorisé à rester dans les ports, etc., car l'importateur n'est pas traçable.

65. Ces envois dans les directions susvisées seront traités/éliminés/mis aux enchères par le comité de suivi nommé en vertu du présent arrêté.

66. Il ressort du rapport qu'environ 80% de déchets dangereux du pays sont générés dans l'État du Maharashtra, du Gujarat, du Tamil Nadu et de l'Andhra Pradesh. Cela pourrait également témoigner d’une bonne croissance industrielle dans ces États. Quoi qu'il en soit, pour garantir que la production de déchets dangereux soit minimale et qu'ils soient des biens traités dans chaque État, y compris les États susmentionnés, en particulier, il est nécessaire de nommer un comité de suivi pour contrôler le respect de la loi, des orientations de cette loi. Cour et règles et règlements.

67. Le MOEF a constitué un Comité permanent sur les déchets dangereux pour conseiller le Ministère sur les questions relatives aux déchets dangereux et dans d'autres domaines connexes. Les Termes de Référence dudit Comité sont les suivants :

a) Caractérisation des déchets dangereux :
Identification des déchets dangereux et caractérisation des constituants qui rendraient ces déchets dangereux.

(b) Interdiction/restriction des déchets dangereux : -
Identification et liste des déchets dangereux soumis à interdiction/restriction pour les exportations/importations et manipulation de ces déchets.

(c) Technologies écologiquement rationnelles : identification et liste des technologies écologiquement rationnelles pour le retraitement et le recyclage des déchets, leur traitement et leur élimination ; et (d) Toute autre question nécessitant des conseils spéciaux de temps à autre.
La composition du Comité est : -

Dr G. Thayagarajan, président secrétaire principal, COSTED, Chennai

M. V. Rajagopalan, président, membre du CPCB

Directeur, NEERI, membre de Nagpur

Directeur, Membre du LNM

Directeur, IIP, Dehradun Membre

Directeur, NCL, membre de Pune

Dr.NH Hosabettu Membre-Secrétaire Directeur, HSM Div., MOEF

Directeur, Membre coopté de l'IICT

68. Nous constituons un comité de suivi composé des membres susmentionnés ainsi que du Dr Claud Alvares, ONG et du Dr DB Boratkar. Ce comité veillera à ce que les directives de cette Cour soient mises en œuvre en temps opportun. Il veillerait également à ce que les aspects sur lesquels le ministère a accepté soient mis en œuvre dans la lettre et l'esprit et sans aucun laxisme ni retard en la matière. Il serait loisible au comité de suivi de coopter un représentant du gouvernement de l'État ou des conseils nationaux de contrôle de la pollution ou toute autre personne ou autorité que le comité jugerait approprié. Le comité de suivi devra déposer des rapports trimestriels auprès de cette Cour.

69. En ce qui concerne l'importation de boues d'hydrocarbures au titre de la Convention Marpol, nous demandons au gouvernement central de déposer, dans un délai de trois semaines, un affidavit indiquant en détail comment ledit pétrole est traité après l'importation. Il sera également précisé dans l'affidavit si ce pétrole peut, de l'avis du gouvernement central, être importé ou s'il ne s'agit que d'une importation technique au moment du déchargement du pétrole, comme le suggère l'affidavit de M. M. Subba Rao, daté du 14 février 2003. Cet aspect, y compris le cas d'importation par Daya Lubricant, serait examiné après le dépôt d'un affidavit par le gouvernement central.

70. Dans le contexte ci-dessus, en plus des instructions mentionnées ci-dessus, nous émettons pour le moment les instructions supplémentaires suivantes : -

7 0. 1. SPCB :

(1) Nous ordonnons à tous les SPCB/PCCS de mettre en œuvre les instructions qui peuvent être émises par le ministère de l'Environnement et des Forêts (MoEF).

Les SPCB sont chargés de produire un rapport complet sur les décharges illégales de déchets dangereux dans leur juridiction. Les rapports doivent être basés sur une inspection et une évaluation de la taille du site de décharge ; âge; si le site de décharge est passif ou actif ; si des précautions ont été prises pour éviter des dommages à l'environnement. Le SPCB prélèvera également un échantillon des eaux souterraines à proximité de la décharge à différents endroits et préparera un rapport sur la contamination des eaux souterraines, le cas échéant, et si oui, dans quelle mesure.

Les SPCB sont chargés d'élaborer un plan avec des estimations financières pour les mesures immédiates qui pourraient être nécessaires pour mettre fin aux dommages environnementaux. Un plan de réhabilitation à grande échelle devrait également être préparé, accompagné d'une estimation détaillée des coûts. Tous ces rapports seront transmis au CPCB.

70-2. (2) Casse de navires : -

Nous acceptons les recommandations suivantes de HPC :

"1. Avant qu'un navire n'arrive au port, il doit avoir l'accord approprié de l'autorité concernée ou du Conseil maritime de l'État, déclarant qu'il ne contient aucun déchet dangereux ni substance radioactive. L'AERE devrait être consultée à ce sujet dans les cas appropriés.

2. Le navire doit être une propriété décontaminée par le propriétaire du navire avant le démantèlement. Ceci devrait être assuré par le SPCBS.

3. Les déchets générés par le processus de démolition des navires devraient être classés en catégories dangereuses et non dangereuses, et leur quantification devrait être portée à la connaissance de l'autorité concernée ou du Conseil maritime de l'État.

4. Élimination des déchets, à savoir. L'huile, le coton, les cargaisons mortes de matières inorganiques comme les éléments hydratés/solidifiés, les morceaux de thermocol, la laine de verre, le caoutchouc, les carreaux cassés, etc. doivent être traités de manière appropriée, en utilisant des technologies qui répondent aux critères d'une destruction efficace de 99,9 par cent, sans génération de polluants organiques persistants et avec confinement complet de tous les résidus gazeux, liquides et solides pour analyse et, si nécessaire, retraitement. Ces matériaux éliminés doivent être conservés dans un endroit spécifié et réservé à cet effet. Des précautions particulières doivent être prises lors de la manipulation des déchets d'amiante et les quantités totales de ces déchets doivent être portées à la connaissance des autorités concernées. Le Conseil de contrôle de la pollution du Gujarat devrait autoriser l’élimination finale appropriée des déchets d’amiante.

5. Les industries de démolition de navires ne devraient recevoir une autorisation en vertu de la règle 5 des règles HW de 2003 que si elles disposent de dispositions permettant l'élimination des déchets d'une manière écologiquement rationnelle. Les autorisations AIL ne devraient être renouvelées que si une industrie dispose d’installations permettant l’élimination des déchets d’une manière écologiquement rationnelle.

6. Le Conseil maritime de l'État devrait insister pour que toutes les quantités d'huiles usées, de boues et d'autres huiles minérales et éclats de peinture similaires soient soigneusement retirées du navire et transportées immédiatement vers des zones situées à l'extérieur de la plage, pour être éliminées en toute sécurité.

7. Il devrait y avoir une interdiction immédiate de brûler tout matériau dangereux ou non dangereux sur la plage.

8. Le Conseil national de contrôle de la pollution (du Gujarat et d'autres États côtiers où se déroulent ces activités de démolition de navires) devrait recevoir l'ordre de fermer toutes les unités qui ne sont pas autorisées en vertu des règles HW.

9. Que les parcelles sur lesquelles aucune activité n'est actuellement menée ne soient autorisées à démarrer une nouvelle activité de démolition de navires à moins d'avoir l'autorisation nécessaire.

10. Les PCB du Gujarat devraient assurer une surveillance continue de l'air ambiant et du niveau de bruit conformément aux normes fixées. Les PCB du Gujarat devraient en outre être chargés d'installer des équipements et des infrastructures d'analyse appropriés pour leur permettre de procéder à la première inspection des matières dangereuses et des substances radioactives (le cas échéant). L'AER sera consultée dans de tels cas.

11. Le SPCB du Gujarat veillera au respect des nouveaux règlements de 2000 du Conseil maritime du Gujarat (Prévention des incendies et des accidents pour la sécurité et le bien-être des travailleurs et la protection de l'environnement pendant les activités de démolition des navires), par le Conseil maritime du Gujarat et devrait soumettre un rapport de conformité. à la Cour dans l'année suivant l'entrée en vigueur dudit règlement.

12. La notification émise par GMB en 2001 sur l'absence de gaz pour les travaux à chaud devrait être rendue obligatoire et aucun navire ne devrait recevoir une autorisation d'échouage sans que ce certificat ne soit présenté. Toute explosion, indépendamment de la possession d'un certificat, doit être traitée sévèrement et la licence du propriétaire de la parcelle doit être annulée et l'inspecteur des explosifs doit être poursuivi en conséquence pour avoir délivré un faux certificat.

13. Un inventaire complet des déchets dangereux à bord du navire devrait être rendu obligatoire pour l'armateur. Et l'autorisation de ne pas violer devrait être accordée sans un tel inventaire. Cet inventaire doit également être soumis par le GMB aux SPCB concernés afin de garantir une élimination en toute sécurité des déchets dangereux et toxiques.

14. Les agents du Gujarat Maritime Board et du Gujarat SPCB doivent visiter les sites à intervalles réguliers afin que le propriétaire de la parcelle sache que ces institutions souhaitent sérieusement améliorer les normes opérationnelles. Un comité interministériel comprenant le ministère des Transports de surface, le ministère de l'Acier, le ministère du Travail et le ministère de l'Environnement devrait être constitué avec la participation des organisations du travail et de l'environnement et des représentants de l'industrie de la démolition navale.

15. Les SPCB et le State Maritime Board devraient préparer les sites de décharge et les incinérateurs conformément aux directives du CPCB et seulement après l'approbation préalable du CPCB. Cette action doit être entreprise dans un délai limité. La durée maximale autorisée devrait être d'un an.

16. Au niveau international, l'Inde devrait participer aux réunions internationales sur la démolition des navires au niveau de l'Organisation maritime internationale et du groupe de travail technique de la Convention de Bâle, avec un mandat clair pour la décontamination des navires de leurs substances dangereuses telles que l'amiante, les huiles usées, le gaz et les PCB avant d'être exportés vers l'Inde pour être cassés. La participation devrait inclure le niveau central et celui de l'État.

17. La poursuite ou l'expansion des opérations de démolition des navires d'Alang devrait être autorisée sous réserve du respect des recommandations ci-dessus par les détenteurs de parcelles.

18. Que les conditions ci-dessus s'appliquent également aux autres activités de démolition de navires dans d'autres États côtiers.

70.3. (3) Inventaire : -

Nous ordonnons que l'inventaire toxique préparé par les SPCB concernant la production de déchets dangereux, après sa vérification par le CPCB, soit déposé auprès de ce tribunal dans les 4 mois afin que l'ordonnance de conversion en inventaire national des produits toxiques puisse être rendue.

70.4. (4) Décharges : -

L'inventaire des substances toxiques concernant les décharges de déchets dangereux dans différents États doit être préparé par les SPCB et, après vérification par le CPCB, doit être déposé auprès de ce tribunal dans les 4 mois afin que les ordonnances puissent être transmises et traitées comme un inventaire national authentifié sur site de décharge de déchets dangereux.

70.5. (5) Inventaire national : -

Un inventaire national sera également préparé par le CPCB pour la réhabilitation des décharges de déchets dangereux. Les SPCB ont pour mission de garantir que toutes les parties impliquées dans la production de produits chimiques dangereux et générant des déchets dangereux affichent la date de la ligne à l'extérieur de l'usine, selon le modèle d'Andhra Pradesh.

70.6. (6) Garantie bancaire concernant certains éléments : -

Le MOEF devrait envisager de prévoir une garantie bancaire donnée par l'importateur lorsqu'il demande l'autorisation d'importer des déchets d'huile usée, de mazout et de zinc, qui ne seraient libérés que si l'envoi importé est jugé conforme à l'article d'importation déclaré. Après avoir pris une décision, l'affidavit doit être déposé dans un délai de 4 semaines.

70.7. (7) Législation : -

En vertu de l'article 9, le HPC a recommandé qu'afin de dissuader tout mouvement transfrontalier de déchets dangereux ou d'autres déchets, c'est-à-dire le trafic illégal, la législation nationale/intérieure soit promulguée/modifiée de manière appropriée pour prévenir et punir le trafic illégal. Le gouvernement est chargé d'examiner cet aspect et de déposer un rapport.

70.8. (8) Étapes avant l'autorisation : -

Avant le dédouanement de tout déchet dangereux importé en Inde, les autorités portuaires et douanières s'assureraient que l'envoi en question correspond aux détails de la copie authentifiée du formulaire 7 envoyée par le pays d'exportation.

70.9. (9) Rôle des CPCB : -

Le CPCB, pour une période de deux ans, serait habilité à surveiller l'importation de déchets dangereux, ce qui signifie qu'il serait habilité à effectuer des contrôles aléatoires de temps à autre à titre de sauvegarde.

Le CPCB rassemblera les données des SPCB directement à partir de chaque SPCB et recoupera de manière aléatoire les données jusqu'à 10% des unités, avant de préparer l'inventaire national. Dans son rapport, le CPCB discutera également de tout problème dans la réalisation de l'inventaire et des détails de tout SPCB qui n'a pas coopéré à l'inventaire.

Il est demandé au CPCB de répéter la procédure (établie pour l'inventaire des déchets dangereux) pour l'inscription des décharges illégales de déchets dangereux dans le pays.

Le CPCB est chargé d'étudier les rapports du SPCB, de procéder à une évaluation des propositions, de contre-vérifier les données générées dans les rapports et de produire un plan national de réhabilitation des décharges de déchets dangereux. Un tel plan doit être soumis à la Cour dans un délai de 4 mois.

70.10. (10) Tests : -

La procédure d'essai et les critères élaborés ou susceptibles d'être élaborés par le CPCB doivent être suivis par les laboratoires concernés.

70.11. (11) Publication de l'inventaire des substances toxiques et participation communautaire : -

Les SPCB prennent des mesures pour garantir que les informations importantes pertinentes sur les déchets dangereux soient affichées sur des panneaux d'affichage et dans les journaux et communiquées par la radio, la télévision et Internet. Les SPCB devraient veiller à ce que toutes les industries impliquées dans les produits chimiques dangereux et générant des déchets dangereux affichent des données en ligne à l'extérieur de l'entrée principale de l'usine, sur la quantité et la nature des produits chimiques dangereux utilisés dans l'usine, les émissions dans l'eau et l'air et les déchets solides générés dans les locaux de l'usine. Si ces données ne sont pas disponibles, il faudra demander à l’unité d’en justifier la raison, voire même lui demander de fermer ses portes.

70-12. (12) OB. Localisation des sites industriels et des décharges sécurisées : -

Le MOEF examinerait la suggestion du HPC concernant l'élaboration d'une politique nationale pour les sites d'enfouissement. La suggestion est la suivante :

« Dans les pays industrialisés, le choix des sites pour les installations d'élimination relève du gouvernement. Compte tenu de cela, une politique nationale doit être développée pour localiser ces TSDFS centralisés/communs. L'emplacement des installations d'élimination finale doit être basé sur la quantité totale de déchets dangereux générés dans chaque État. Pour une surveillance efficace et une installation économiquement viable, il est important de localiser une installation centralisée à une distance d'environ 100 km. des unités génératrices de déchets. Les États qui génèrent moins de 20 000 tonnes par an de déchets dangereux peuvent être autorisés à disposer uniquement d'installations de stockage temporaires, puis à transférer les déchets vers les installations de traitement final et d'élimination de l'État voisin. Il n’est ni nécessaire ni conseillé de développer une installation dans chaque district et/ou État, car la terre est une ressource naturelle précieuse.

Ils garderaient également à l'esprit la suggestion des zones qui pourraient être exclues de la localisation des sites d'enfouissement.

70.13. (13) RE – Document de politique nationale sur les déchets dangereux : -

Le MOEF est chargé soit par lui-même, soit par l'intermédiaire du CPCB ou de toute autre agence, de rédiger un document de politique sur la production de déchets dangereux et leur gestion dans le pays. White, en examinant cet aspect, garderait à l’esprit les recommandations suivantes du HPC :

« Le document politique devrait mettre l'accent sur un engagement en faveur du recyclage des déchets et des matériaux, et proposer des incitations pour encourager et soutenir le recyclage. Les industries doivent recevoir un message clair selon lequel elles doivent montrer des résultats concrets et tangibles en matière de prévention et de réduction des déchets. S’ils ne le font pas, ils devraient payer une taxe sur la production de déchets. Le document politique devrait énoncer une doctrine de partenariat entre le SPCBS, l'entrepreneur et d'autres parties prenantes comme la communauté, qui impliquera de travailler ensemble sur la surveillance, la prévention et la réduction de la production de déchets dangereux. La politique devrait examiner la poursuite de la croissance des déchets métalliques non ferreux, des huiles usées et du recyclage des batteries au plomb usagées dans le secteur SSI.

Le MOEF et le ministère de la Santé examineront et répondront aux recommandations du HPC qui se lisent comme suit : -

«Le MOEF et le ministère de la Santé vont compiler des données détaillées concernant l'exposition et des études épidémiologiques. Ils devraient également mener un programme de recherche complet pour déterminer l’effet des produits chimiques synthétiques efficaces sur le plan hormonal. . Des instructions peuvent également être émises pour les centres d'excellence en sciences de la santé environnementale et pour les instituts existants engagés dans des activités connexes. Un réseau d’institutions de R&D, de facultés de médecine et d’universités pourrait également être créé. Le MOEF devrait encourager les industries et leurs associations à participer aux activités de recherche concernant la santé environnementale. Ces études devraient être rendues publiques afin que les gens puissent connaître la toxicité et son impact. Une taxe peut être perçue sur les industries qui s'occupent de matériel informatique, et elle devrait être spécifiquement affectée à la promotion de la R&D.»

7 1. Dans l'ordonnance susvisée, lorsque le délai d'intervention n'a pas été fixé, l'action sera entreprise selon le calendrier ci-dessous :

Sl.No. Temps d'activité
4 mois pour
inclure dans les règles HW, 2003 4 mois
bouteilles, etc. qui doivent être interdites. 4 mois pour
Règles sur les batteries (gestion et manipulation), 2001
et recyclé par des raffineurs enregistrés avec l'engagement requis de
délivré en vertu des règles HW, 1989 telles que modifiées. 3 semaines
7. Conseils / Comités pour s'assurer du respect de celles-ci par les unités concernées dans les délais fixés. 3 3 mois CPCB
8. Préparation et délivrance de la liste de contrôle et garantie de sa conformité par
9. Transport des déchets dangereux (Préparation des lignes directrices) 3 semaines
être déposé 4 mois
11. Mise à niveau des laboratoires dans les ports/quais/ICD (passerelles) 12 mois avec rapports trimestriels MoEF / Ministères nodaux
12. Procédure de test uniforme à suivre par les laboratoires.

14. Programme de sensibilisation dans les médias concernant les agents de santé 8 semaines MoEF/CPCB
15. Préparation des inventaires de l'État/UT concernant. Production de matériel informatique par les SPCB/FCC
16. Contrôle aléatoire des inventaires par CPCB. 4 mois

18. Préparation des inventaires des États/UT concernant les sites de décharge et plan de réhabilitation. 3 mois SPCB/PCC
19. Recoupement par le CPCB et évaluation de la Réhabilitation
Plan d'inventaire et de réhabilitation devant cette Cour

22. Fixation du calendrier de mise en œuvre du plan de réhabilitation par les SPCB/PCC SPCB/PCC
23. Politique nationale pour les décharges 4
24. Lignes directrices pour le bon fonctionnement et l'entretien des sites d'élimination. 3
25. Lignes directrices pour les incinérateurs de déchets dangereux. 8 semaines
26. Institutionnels MoEF/CPCB/SPCB/
27. Document de politique nationale sur le HW 9
technologies dans les industries – mesures à prendre. 3 mois
29. Diverses orientations en matière de démolition de navires 1 mois MoEF/State Maritime Boards/SPCB

Avec les instructions ci-dessus, les affaires sont ajournées.

Dakota du Sud/-
(YK Sabharwal)

New Delhi Sd/-
14 octobre 2003 (BN Agrawal)
14, 2003 (BN Agrawal)